Juillet
1901 - Escroquerie d’arrhes
- Avec
les loueries de domestiques sont revenues, inévitablement les
escroqueries d'arrhes. C'est ainsi qu'ont été escroqués : de 12 fr.
le sieur Denize, à Condè-sur-Seulles, par Célestine Marie, servante à
Baynes ; de 10 fr. la dame Pinel, à Noron ; de 12 fr. la dame Rousseiin,
à Castillon, par Augustine Binet ; de 12 fr. également, la dame
Sevestre, à Isigny, par Maria Chevrel, servante à Longueville.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Fichue rencontre.
- Arthur
Deslandes, 21 ans, journalier à Castillon, étant de passage à Caen,
fit, pour son malheur, la rencontre de la nommée Marie Guérin, 39 ans,
femme de mauvaise vie, qui l'entraîna dans un petit coin où
procès-verbal leur a été dressé pour outrage public à la pudeur.
En
outre, ce pauvre Arthur a constaté que, pendant qu'il s'occupait d'autre
chose, sa compagne lui avait enlevé son porte-monnaie et 183 francs qui
se trouvaient dedans. ( Le Bonhomme Normand )
Juin
1903 - Incendies. -
De deux corps de bâtiments à usage de maison d'habitation, cave,
cellier et étables, appartenant au sieur Guibout, de Sées (Orne) et
occupés par le sieur Lénault, cultivateur à Castillon, canton de
Balleroy. Pertes, pour le propriétaire, 10 000 fr. ; pour le locataire, 2
000 fr. Tous deux assurés.
—
De la maison de la dame veuve Leroux, à Manerbe. Pertes, 3 300 fr.,
assurées.
—
A Airan, d'une meule de blé au sieur Le breton. Pertes, 7 500 fr.,
assurées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Coups de pied de chevaux.
- En
entrant dans son écurie, le sieur Dupont, cultivateur à Castillon, près
Balleroy, a reçu en pleine figure un violent coup de pied de cheval. Son
état inspire des inquiétudes.
—
Le jeune Ledanois neveu de la dame veuve Cauchard, propriétaire au
Tronquay, près Balleroy, sortait un cheval de l'écurie, quand il en
reçut un coup de pied en pleine figure et eut la joue déchirée. Cet
accident, quoique grave, n'entraînera pas de dangereuses complications.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
chien méchant. - A
Castillon, près Balleroy, le sieur Eugène Lebas, facteur rural, entrait
dans la cour de la ferme exploitée par le sieur Persiller, lorsqu'un
chien de garde se jeta sur lui et le mordit. L'animal a été abattu et le
sieur Lebas est parti pour l'institut Pasteur, à Paris. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Les désespérés. -
Le
sieur Pierre Dumont, 23 ans, domestique à Ondefontaine, a été trouvé
pendu dans la cave du sieur Letanneur, son beau-frère, chez
lequel il habitait, depuis son retour du régiment. Avant de se suicider,
Dumont avait écrit sur un journal, trouvé dans une de ses poches : « Un
chagrin, je suis mort à 9 heures ». On croit à un accès de folie.
—
Au Mesnil-sur-Blangy, près Blangy-le-Château, un cultivateur, le sieur
Albert Bellière, a été trouvé pendu dans son pressoir. Il se serait
suicidé pour échapper à des difficultés financières qu'il ne pouvait
surmonter.
—
Aristide Debaudre, 29 ans, demeurant chez ses parents, à Castillon,
près Balleroy, était atteint depuis quelque temps de dérangement
cérébral. Ces jours derniers, trompant
la surveillance dont il était l'objet, il quitta la maison paternelle et,
depuis, il n'avait pas reparu.
La
découverte sur le bord de la Drôme, au lieu dit le Bas-de-Noron, d’une
paire de sabots et d’un chapeau lui appartenant laissait supposer qu'il
s'était jeté à l’eau. On l’a effectivement retrouvé dans la
Drôme, à cet endroit. Il s'était attaché au cou deux poids
pesant ensemble 30 livres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1917 -
Recel de déserteur.
- La dame Lelièvre,
33 ans, ménagère à Castillon, a été l'objet d'un procès-verbal pour
avoir reçu chez elle, du 10 juin au 7 juillet, un déserteur
belge.
Cette
femme a déjà eu à son actif, en mars dernier, un fait semblable.
Avril
1919 -
Mort accidentelle. -
Le 11 avril, le nommé Marcelus Guillemet, 71 ans, journalier,
résidant à Castlllon, était occupé à démolir des masures pour le
compte de M. Victor Marie, propriétaire cultivateur à Foulognes.
Un
pan de mur s'étant écroulé, Guillouet fut enseveli presque totalement
et écrasé. Il rendit le dernier soupir presque aussitôt. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1922 -
Une trouvaille ! -
Une
propriétaire de Castillon, canton de Balleroy, occupé, depuis Noël
dernier, la ferme précédemment, exploitée par M. Auguste Fleury,
décédé dernièrement.
Elle
vient de découvrir sous un tas de paille, un portefeuille contenant la
somme de 13 950 francs qu'elle à remis au notaire chargé de la
succession de M. Fleury. Quelle aubaine pour les héritier s!
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1922 -
Une chute mortelle. -
M. Albert Gautier, 32 ans, cultivateur à Castillon, canton de
Balleroy avait aidé au déménagement du mobilier de Mme Martin. Le soir,
en rentrant à cheval à son domicile sa monture a fait un brusque écart
et l'a projeté à terre. Dans sa chute, M. Gautier s'est brisé le
crâne. II est mort le lendemain. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
Une mauvaise farce. -
Les deux
beaux-frères de Mme Goupil, journalière à Castillon, canton de
Balleroy, Léon et Alfred Goupil, accompagnés de Louis et Pierre
Bouteloup et de François Hervé, ont pénétré la nuit dans le jardin de
Mme Goupil.
Pour
lui faire une farce, ils lui ont intimé l'ordre d'ouvrir, se disant
agents de la sûreté, porteurs d'un ordre de perquisition. Après avoir
tenté en vain d'ouvrir la porte, ils ont cassé un carreau et essayé
d'entrer par la fenêtre : Mme Goupil avant appelé du secours, la bande
s'éclipsa.
Très
émotionnée, la pauvre femme qui est sur le point d'être mère, a dû
s'aliter. Son état est assez grave. Les farceurs seront poursuivis pour
bris de clôture et usurpation de fonctions.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1926 -
Broyé dans les engrenages d’un moulin.
- Mme
Gilles, propriétaire
du moulin
de Castillon,
près Bayeux,
était sortie
un moment
pour se
rendre à son
jardin, lorsque
des cris
déchirants attirèrent
son attention.
Prise d'un
secret pressentiment,
elle rentra
dans le
moulin. Là,
un spectacle
horrible s'offrit
à sa vue
l'un de
ses employés,
Daniel Beautier,
âgé de
22 ans,
tournait dans
les engrenages
après avoir
été happé
par une
courroie.
Le malheureux
avait eu
le corps
affreusement broyé
par les
roues dentées.
Mme
Gilles
appela au
secours et,
après avoir
levé les
vannes d'arrêt
du moulin,
on retira
le cadavre
de la victime.
Juin
1926 -
Arrestation.
-
Charlotte
Ferdinand-Albert,
journalier
à Castillon,
se présenter
à la
maison
d'arrêt
de Bayeux
pour accomplir
48 heures
d'emprisonnement
pour vol
a été
appréhendé
par les
gendarmes
de Balleroy
le 14 juin
pour aller
subir sa
peine à
Hôtel
des Lilas.
Septembre
1926 - découverte de cadavre.
- Mme
Francisca Laurent,
demeurant seule
dans une
petite maison
située Castillon,
a été
trouvée morte
à son
domicile, mardi
matin. Le corps
était allongé
sur le
parquet. Cette
femme se
livrait à
la boisson.
Toute idée
de crime
est écartée.
Le décès
a été
constaté
par le
Dr Quesnel,
de Balleroy.
Novembre
1926
-
Vols.
- Alcide
Gohory, 51 ans, journalier, sans domicile fixe, est condamné à un an de
prison pour vol de volailles au préjudice de M. Esnault, journalier à
Sainte-Marguerite-de-Viette ; Vol de 6 050 fr. chez M. Varin René,
25 ans, cultivateur à Montviette, et tentative de vol d'objets mobiliers
au détriment de la veuve Marie, journalière à Castillon.
Décembre
1926 - Qui a pris les poules ?
-
Treize
poules
estimées
à 100
francs
ont
été
volées
au
préjudice
de
Mme
Vve
Louis
Marie,
née
Turget,
76
ans,
gardienne
d'herbages
à
Castillon.
Ce
vol
a
été
commis
en
deux
fois
différentes
dans
la
même
semaine.
Juin
1929 -
Contravention. -
Procès-verbal
a été dressé contre M. Gaston Gasnier, 47 ans, meunier à Castillon,
pour avoir jeté dans la rivière la Drôme le cadavre d'un veau au
lieu de l'enfouir comme l'exige la loi.
Novembre
1930 -
Un cultivateur tué d'un coup de pied de cheval.
-
M. Louis Lefrançois, 53 ans, cultivateur à Castillon, revenait de
porter son mobilier à Juaye-Mondaye, en compagnie de MM. Legoupil
et Michaud. Ils marchaient en causant à quelques pas derrière
l'attelage, lorsque le cheval de M. Lefrançois attaché à l'arrière,
pris de peur sans doute, se mit à ruer. M. Lefrançois reçut un coup de
pied qui lui fracassa la tempe de l'œil droit. Il reçut les soins du
docteur Desmoulins et partit pour
une clinique de Caen où il fut trépané en arrivant.
Le
blessé mourut dimanche matin à 5 h. 30. Cet accident a produit une vive
émotion dans la région.
Janvier
1932 -
Un septuagénaire se pend sous les yeux de sa femme.
- M.
Gaston Marie, dit Hommet, 74 ans, demeurant à Castillon, souffrant depuis
longtemps de rhumatismes, s'est pendu à une corde fixée au-dessus du
lit, cette corde avait été placée là pour qu'il puisse se dresser plus
facilement.
Mme
Marie, qui avait assisté à la pendaison de son mari, , a déclaré qu’elle
n’avait eu ni la force ni le courage de couper la corde devant un
spectacle. Elle s'était contentée de placer une bougie allumée de
chaque côté du cadavre.
Le
ménage était privé de ressources et se trouvait dans la misère.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 -
La journalière
a-t-elle été empoisonnée puis pendue par son fils ?
- On
a découvert, ce matin, pendue à son domicile, une journalière de Castillon,
Mme veuve Duchemin, Agée de 56 ans.
Les
premières constatations effectuées par la gendarmerie de Balleroy
semblent établir que Mme Duchemin ne s'est pas suicidée, mais qu'elle a
été assassinée. Le nœud qui lui serrait la gorge n'a pu, en effet,
être fait par elle-même : il est de ceux que, seuls, connaissent les
marins ou anciens marins.
D'autre
part, à proximité du cadavre, les gendarmes ont trouvé un verre ayant
contenu un liquide bleuâtre analogue à la « Taupicine ».
Les
soupçons se portant sur le fils de la victime, un certain Le Louart,
repris de justice redouté dans le pays, et qui, fréquemment, brutalisait
celle-ci.
Le
Louart aurait pour complice, croit-on, un camarade nommé Hardy.
Le
Parquet de Bayeux s'est rendu à Castillon. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 -
La pendue de Castillon s’était bien suicidée. -
L'autopsie
du corps de Mme Duchesne, dont la mort avait été entourée de
circonstances pouvant faire croire a un crime, a démontré
qu'il s'agissait bien d'un suicide.
En
conséquence, M, Eugène Lelobant, fils de la victime, qui avait été
gardé à vue et interrogé, a été aussitôt remis en liberté.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 -
Un fils malhonnête. -
M.
Herpin, marchand de volailles, avait acheté des poules et des lapins dans
des conditions qui lui parurent suspectes. Il avisa la police qui découvrit
que le vendeur, Léon Bettin, 19 ans, avait dérobé les bêtes, quatre
poules et deux lapins, chez ses parents, cultivateurs à Castillon. Il
s'était querellé avec ces derniers, et ne voulant pas quitter la
maison paternelle sans argent, il avait fait main basse sur la volaille
pour se procurer des fonds, il a reconnu avoir en outre emporté la
bicyclette de sa mère, qu'un tiers a revendue à un brocanteur. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937 -
Une série de suicides. –
M.
Adrien Buffard. 50
ans, domestique agricole au service de M. Pierre Méhédin, à
Touffréville, s'est suicidé par pendaison dans un
hangar dépendant de la ferme de son patron. M. Buffard était atteint de
neurasthénie.
-
la suite d'une insolation dont il avait été frappé en
travaillant sur la route. M. Octave Senécal, 39 ans, cantonnier,
demeurant à Castillon, s'est pendu dans la cave de son habitation.
-
On a découvert pendu dans la buanderie de sa ferme. M. François
Belot, 62 ans, cultivateur à Saint-Pierre-des-Ifs. Atteint de paralysie
du bras droit, M. Belot craignait de ne plus pouvoir bientôt se livrer à
aucun travail.
-
Un cultivateur de Cartigny-l'Epinay, M. Pierre Simon, 75 ans, s'est
suicidé en se pendant dans son grenier.
C’est
sa fille, Mlle Jeanne Simon, qui a découvert le cadavre. Le décès a
été constaté par le docteur Vernay, de Littry. On ignore totalement les
raisons de ce suicide. (
Le Moniteur du Calvados )
Avril
1938 -
Un
camion s’écrase contre un arbre. - Un
camion de la
maison Lemoine, de Bayeux, transportant des cailloux à Saint-Paul-du-Vernay, roulait sur le chemin
de Balleroy à la Tuilerie, lorsqu'arrivé dans la côte de Castillon, le lourd véhicule, emporté
par sa vitesse, ne put prendre le virage et continua son chemin
en ligne droite, pénétrant dans le bois, après avoir escaladé un
talus.
Par
malheur il heurta au passage un gros sapin et tout l'avant du camion fut littéralement arraché
ainsi que les roues.
Trois
hommes occupaient le véhicule.
Ce sont MM. Paul Lemarois, 18 ans, de Saint-Paul-du-Vernay, qui seul sortit indemne de
l'accident, Karazin, le chauffeur, d'origine russe, qui fut projeté sur
la route et blessé assez sérieusement aux jambes, au bras droit
et au ventre, et enfin M. Raoul Perrinne, 25 ans, demeurant à Bayeux, qui se plaint de contusions
dans la poitrine.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Mai
1938 - Un
cycliste grièvement blessé dans une collision.
- Carrefour
du Calvaire, un camion de la Laiterie Gervais, de Littry, conduit par le
chauffeur René Ménard, venait de Planquery, et se dirigeait vers le
bourg de Castillon, lorsqu'il se trouva en présence d'un cycliste qui
débouchait à sa droite du chemin venant de St-Paul-du-Vernay. Celui-ci
se jeta sur l'arrière du camion.
Il
s'agissait du jeune Alexis Derobert, âgé de 18 ans, journalier agricole
à Castillon, qui resta étendu sur la chaussée, atteint à la tête et
au bras gauche de blessures graves.
Le
blessé fut examiné par le docteur Couëdic, de Balleroy, qui ordonna son
transport à la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux.
Le
blessé, M. Derobert, âgé de 18 ans, a dû être trépané.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Août
1938 -
Un bâtiment agricole détruit par un incendie.
-
Hier matin, le feu s'est déclaré, pour une cause qui n'a pu
encore être établie, dans les communs d'une ferme exploitée par
M. Frécourt, au hameau du « Vivier », et appartenant a M.
Behue, propriétaire à St-Germain-d'Ectot. Tout a été détruit, y
compris le matériel renfermé dans le bâtiment incendié.
Les
dégâts s'élèvent à environ 20 000 francs et ne sont que partiellement
couverts par une assurance. La situation des époux Frécourt, qui ont six
enfants, est d'autant plus digue
de commisération qu'il y a quelque temps, un de leurs enfants avait été
victime d'un accident au cours duquel il s'était cassé la jambe.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Le domestique pillait la maison.
- M.
Léon Michaud, cultivateur et conseiller municipal à Castillon, occupait
depuis un an comme domestique le jeune Jean Hodemond, 19 ans, ouvrier
agricole. L'autre jour, Mme Michaud surprit son employé dérobant des
victuailles dans la cuisine.
Voici
trois mois, Hodemond s'était enivré avec du cidre bouché et de
l'eau-de-vie dérobés à son patron. Enfin, dans les premiers jours du
mois d'avril, un billet de 1 000 francs avait été volé à
M. Michaud.
Interrogé
par les gendarmes, Hodemond reconnaît les faits qui lui étaient
reprochés, mais nia le vol du billet de 1 000 frs. Il reconnaît, d'autre
part, un vol commis dans le débit tenu par Mme Ameline, à Castillon. Ce
jour-là, Hodemond qui consommait avec des camarades, déroba dans le
tiroir-caisse un billet de 100 frs. et un autre de 50 francs, ainsi qu'une
poignée de pièces de monnaie. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1939 -
On liquide à bon marché les gares du Calvados.
-
Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission
départementale, a fait procéder ces derniers temps, par
adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien
réseau du chemin de fer du Calvados.
Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ;
Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix,
4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000
fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subles,
5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5
000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes, 10 500 fr.
; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ;
St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août
1939 -
Un cultivateur se pend dans un herbage.
– Depuis
quelque temps, M, Victor Precourt, 34 ans, cultivateur à Castillon,
travaillait aux betteraves, chez M. Lemarinier, à Planquery.
L'autre
matin, il prit comme de coutume son petit déjeuner avant, d’aller à
son travail, mais le soir, Mme Precourt ne le vit pas rentrer au logis à
l'heure habituelle. Inquiète, elle prévînt des voisins et tous se
mirent à la recherche du disparu. On alla jusqu’à la ferme de M,
Lemarinier et l'on fouilla tous les alentours pendant une partie de la
nuit sans succès.
Au
petit jour, les recherches recommencèrent activement et l'on finit par
découvrir le cadavre du malheureux, pendu à l'aide d'un fil de fer aux
branches d'un arbre dans un herbage, à 3 m. 50 du sol. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est
de la France et que, par conséquent, le soleil
s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire
un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à
avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous
étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette
belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Août
1940 -
Déclaration des récoltes. -
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est
tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant
le 1er septembre 1940.
La
libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est
interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui
seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Août
1940 - Interdiction
des battages.
- La
Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services agricoles
de faire connaître que l'autorité militaire allemande a décrété
une interdiction générale des battages.
Les
battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un
ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement permis
actuellement de battre l'avoine nécessaire aux troupes d'occupation.
Août
1940 -
Grave sabotage.
- Un jeune
garçon de Castillon, âgé de 16 ans, qui était détenu au commissariat
de police de Bayeux, a été conduit la semaine dernière à Caen
par les gendarmes de la kommandantur, afin d'être traduit devant le
Conseil de guerre, pour avoir détruit du matériel appartenant à
l'autorité allemande.
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés
par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la
plus proche.
Octobre
1941
- Grave
incendie.
- Lundi, un
grave incendie s'est déclaré dans un vaste bâtiment de 50 m. de long de
la ferme de M. Désiré Dumont, à Castillon.
Faute
d'eau, les pompiers de Balleroy n'ont pu combattre efficacement le
sinistre. Le bâtiment, tout le matériel qu'il contenait (faucheuse,
lieuse, moissonneuse, etc.) et le fourrage
ont été détruits.
Les
dégâts s'élèvent à 450.000 fr. On croit que le feu a pris naissance
contre la cheminée de la cuisine, dans un réduit où un fagot a dû
être atteint par une étincelle du foyer.
Mars
1947 -
Une Singulière façon d’entrer dans la famille. –
Parce que M. Émile Lenormand, cultivateur à Castillon, lui
refusait la main de sa fille, Marcel Clolus, 23 ans, cultivateur à
Planquery, s’est emporté jusqu’à frapper celui qu’il aurait
désiré voir devenir son beau-père. M. Lenormand a porté plainte contre
l’amoureux éconduit. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Le contre coup du coup.
- Attelée à un
jeune cheval, la voiture de Mme Charles Eury, de Castillon, montait la rue
des Forges, à Balleroy, lorsque pour une cause inconnue, l'animal recula.
Le
véhicule brisa la glace de la charcuterie Harel, heurta l'étalage de la
quincaillerie Lefèbvre et se retourna provoquant la chute de la
conductrice qui a été légèrement contusionnée. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Un charretier tombe sous son véhicule.
-
M. Lucien Leloutre, au service de M. Malherbe, cultivateur à
Castillon, est tombé sous une barrique à eau qu'il conduisait et dont
une roue lui a passé sur les deux jambes. Les membres ont été
contusionnés sans qu’il en ait résulté des fractures. (Source :
Le Bonhomme Libre)
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