1er Octobre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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CASTILLON

Canton de Balleroy

Les habitants de la commune sont des Castillonais, Castillonaises


Juillet 1901   -   Escroquerie d’arrhes  -  Avec les loueries de domestiques sont revenues, inévitablement les escroqueries d'arrhes. C'est ainsi qu'ont été escroqués : de 12 fr. le sieur Denize, à Condè-sur-Seulles, par Célestine Marie, servante à Baynes ; de 10 fr. la dame Pinel, à Noron ; de 12 fr. la dame Rousseiin, à Castillon, par Augustine Binet ; de 12 fr.  également, la dame Sevestre, à Isigny, par Maria Chevrel, servante à Longueville. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1901    -   Fichue rencontre.  -   Arthur Deslandes, 21 ans, journalier à Castillon, étant de passage à Caen, fit, pour son malheur, la rencontre de la nommée Marie Guérin, 39 ans, femme de mauvaise vie, qui l'entraîna dans un petit coin où procès-verbal leur a été dressé pour outrage public à la pudeur.

En outre, ce pauvre Arthur a constaté que, pendant qu'il s'occupait d'autre chose, sa compagne lui avait enlevé son porte-monnaie et 183 francs qui se trouvaient dedans. ( Le  Bonhomme Normand )  

 

Juin 1903   -   Incendies.   -   De deux corps de bâtiments à usage de maison d'habitation, cave, cellier et étables, appartenant au sieur Guibout, de Sées (Orne) et occupés par le sieur Lénault, cultivateur à Castillon, canton de Balleroy. Pertes, pour le propriétaire, 10 000 fr. ; pour le locataire, 2 000 fr. Tous deux assurés.

— De la maison de la dame veuve Leroux, à Manerbe. Pertes, 3 300 fr., assurées.

— A Airan, d'une meule de blé au sieur Le breton. Pertes, 7 500 fr., assurées. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Coups de pied de chevaux.   -     En entrant dans son écurie, le sieur Dupont, cultivateur à Castillon, près Balleroy, a reçu en pleine figure un violent coup de pied de cheval. Son état inspire des inquiétudes.

— Le jeune Ledanois neveu de la dame veuve Cauchard, propriétaire au Tronquay, près Balleroy, sortait un cheval de l'écurie, quand il en reçut un coup de pied en pleine figure et eut la joue déchirée. Cet accident, quoique grave, n'entraînera pas de dangereuses complications. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1904  -   chien méchant.    -   A Castillon, près Balleroy, le sieur Eugène Lebas, facteur rural, entrait dans la cour de la ferme exploitée par le sieur Persiller, lorsqu'un chien de garde se jeta sur lui et le mordit. L'animal a été abattu et le sieur Lebas est parti pour l'institut Pasteur, à Paris. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1904  -  Les désespérés.  -   Le sieur Pierre Dumont, 23 ans, domestique à Ondefontaine, a été trouvé pendu dans la cave du sieur Letanneur, son beau-frère, chez lequel il habitait, depuis son retour du régiment. Avant de se suicider, Dumont avait écrit sur un journal, trouvé dans une de ses poches : « Un chagrin, je suis mort à 9 heures ». On croit à un accès de folie.

—  Au Mesnil-sur-Blangy, près Blangy-le-Château, un cultivateur, le sieur Albert Bellière, a été trouvé pendu dans son pressoir. Il se serait suicidé pour échapper à des difficultés financières qu'il ne pouvait surmonter.

—   Aristide Debaudre, 29 ans, demeurant chez ses parents, à Castillon, près Balleroy, était atteint depuis quelque temps de dérangement cérébral. Ces jours derniers, trompant la surveillance dont il était l'objet, il quitta la maison paternelle et, depuis, il n'avait pas reparu.

La découverte sur le bord de la Drôme, au lieu dit le Bas-de-Noron, d’une paire de sabots et d’un chapeau lui appartenant laissait supposer qu'il s'était jeté à l’eau. On l’a effectivement retrouvé dans la Drôme, à cet endroit. Il s'était attaché au cou deux poids pesant ensemble 30 livres. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1917  -  Recel de déserteur.  -  La dame Lelièvre, 33 ans, ménagère à Castillon, a été l'objet d'un procès-verbal pour avoir reçu chez elle, du 10 juin au 7 juillet, un  déserteur  belge.

Cette femme a déjà eu à son actif, en mars dernier, un fait semblable.

 

Avril  1919    -     Mort accidentelle.   -   Le 11 avril, le nommé Marcelus Guillemet, 71 ans, journalier, résidant à Castlllon, était occupé à démolir des masures pour le compte de M. Victor Marie, propriétaire cultivateur à Foulognes. 

Un pan de mur s'étant écroulé, Guillouet fut enseveli presque totalement et écrasé. Il rendit le dernier soupir presque aussitôt. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1922  -   Une trouvaille !   -   Une propriétaire de Castillon, canton de Balleroy, occupé, depuis Noël dernier, la ferme précédemment, exploitée par M. Auguste Fleury, décédé dernièrement.

Elle vient de découvrir sous un tas de paille, un portefeuille contenant la somme de 13 950 francs qu'elle à remis au notaire chargé de la succession de M. Fleury. Quelle aubaine pour les héritier s! (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1922   -  Une chute mortelle.   -   M. Albert Gautier, 32 ans, cultivateur à Castillon, canton de Balleroy avait aidé au déménagement du mobilier de Mme Martin. Le soir, en rentrant à cheval à son domicile sa monture a fait un brusque écart et l'a projeté à terre. Dans sa chute, M. Gautier s'est brisé le crâne. II est mort le lendemain. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1922   -  Une mauvaise farce.   -   Les deux beaux-frères de Mme Goupil, journalière à Castillon, canton de Balleroy, Léon et Alfred Goupil, accompagnés de Louis et Pierre Bouteloup et de François Hervé, ont pénétré la nuit dans le jardin de Mme Goupil.

Pour lui faire une farce, ils lui ont intimé l'ordre d'ouvrir, se disant agents de la sûreté, porteurs d'un ordre de perquisition. Après avoir tenté en vain d'ouvrir la porte, ils ont cassé un carreau et essayé d'entrer par la fenêtre : Mme Goupil avant appelé du secours, la bande s'éclipsa.

Très émotionnée, la pauvre femme qui est sur le point d'être mère, a dû s'aliter. Son état est assez grave. Les farceurs seront poursuivis pour bris de clôture et usurpation de fonctions. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1926  -  Broyé dans les engrenages d’un moulin.  -  Mme Gilles, propriétaire du moulin de Castillon, près Bayeux, était sortie un moment pour se rendre à son jardin, lorsque des cris déchirants attirèrent son attention. Prise d'un secret pressentiment, elle rentra dans le moulin. Là, un spectacle horrible s'offrit à sa vue l'un de ses employés, Daniel Beautier, âgé de 22 ans, tournait dans les engrenages après avoir été happé par une courroie. Le malheureux avait eu le corps affreusement broyé par les roues dentées.

Mme Gilles appela au secours et, après avoir levé les vannes d'arrêt du moulin, on retira le cadavre de la victime.

 

Juin 1926  -  Arrestation.  -  Charlotte Ferdinand-Albert, journalier à Castillon, se présenter à la maison d'arrêt de Bayeux pour accomplir 48 heures d'emprisonnement pour vol a été appréhendé par les gendarmes de Balleroy le 14 juin pour aller subir sa peine à Hôtel des Lilas.

 

Septembre 1926  -  découverte de cadavre.  -  Mme Francisca Laurent, demeurant seule dans une petite maison située Castillon, a été trouvée morte à son domicile, mardi matin. Le corps était allongé sur le parquet. Cette femme se livrait à la boisson. Toute idée de crime est écartée. Le décès a été constaté par le Dr Quesnel, de Balleroy.

 

Novembre 1926  -  Vols.  -  Alcide Gohory, 51 ans, journalier, sans domicile fixe, est condamné à un an de prison pour vol de volailles au préjudice de M. Esnault, journalier à Sainte-Marguerite-de-Viette ; Vol de 6 050 fr. chez M. Varin René, 25 ans, cultivateur à Montviette, et tentative de vol d'objets mobiliers au détriment de la veuve Marie, journalière à Castillon.

 

Décembre 1926  -  Qui a pris les poules ?  -  Treize poules estimées à 100 francs ont été volées au préjudice de Mme Vve Louis Marie, née Turget, 76 ans, gardienne d'herbages à Castillon. Ce vol a été commis en deux fois différentes dans la même semaine.

 

Juin 1929  -  Contravention.  -  Procès-verbal a été dressé contre M. Gaston Gasnier, 47 ans, meunier à Castillon, pour avoir jeté dans la rivière la Drôme le cadavre d'un veau au lieu  de l'enfouir comme l'exige la loi.  

 

Novembre 1930   -   Un cultivateur tué d'un coup de pied de cheval.  -   M. Louis Lefrançois, 53 ans, cultivateur à Castillon, revenait de porter son mobilier à Juaye-Mondaye, en  compagnie de MM. Legoupil et Michaud. Ils marchaient en causant à quelques pas derrière l'attelage, lorsque le cheval de M. Lefrançois attaché à l'arrière, pris de peur sans doute, se mit à ruer. M. Lefrançois reçut un coup de pied qui lui fracassa la tempe de l'œil droit. Il reçut les soins du docteur Desmoulins et partit pour une clinique de Caen où il fut trépané en  arrivant.

Le blessé mourut dimanche matin à 5 h. 30. Cet accident a produit une vive émotion dans la région. 

 

Janvier 1932   -   Un septuagénaire se pend sous les yeux de sa femme.   -  M. Gaston Marie, dit Hommet, 74 ans, demeurant à Castillon, souffrant depuis longtemps de rhumatismes, s'est pendu à une corde fixée au-dessus du lit, cette corde avait été placée là pour qu'il puisse se dresser plus facilement.

Mme Marie, qui avait assisté à la pendaison de son mari, , a déclaré qu’elle n’avait eu ni la force ni le courage de couper la corde devant un spectacle. Elle s'était contentée de placer une bougie allumée de chaque côté du cadavre.

Le ménage était privé de ressources et se trouvait dans la misère. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1936  -   La journalière a-t-elle été empoisonnée puis pendue par son fils ?  -  On a découvert, ce matin, pendue à son domicile, une journalière de Castillon, Mme veuve Duchemin, Agée de 56 ans.

Les premières constatations effectuées par la gendarmerie de Balleroy semblent établir que Mme Duchemin ne s'est pas suicidée, mais qu'elle a été assassinée. Le nœud qui lui serrait la gorge n'a pu, en effet, être fait par elle-même : il est de ceux que, seuls, connaissent les marins ou anciens marins.

D'autre part, à proximité du cadavre, les gendarmes ont trouvé un verre ayant contenu un liquide bleuâtre analogue à la « Taupicine ».

Les soupçons se portant sur le fils de la victime, un certain Le Louart, repris de justice redouté dans le pays, et qui, fréquemment, brutalisait celle-ci.

Le Louart aurait pour complice, croit-on, un camarade nommé Hardy.

Le Parquet de Bayeux s'est rendu à Castillon.   (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1936  -   La pendue de Castillon s’était bien suicidée.  -  L'autopsie du corps de Mme Duchesne, dont la mort avait été entourée de circonstances pouvant  faire croire a un  crime, a démontré qu'il s'agissait bien d'un suicide. 

En conséquence, M, Eugène Lelobant, fils de la victime, qui avait été gardé à vue et interrogé, a été aussitôt remis en liberté. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1937  -   Un fils malhonnête.  -  M. Herpin, marchand de volailles, avait acheté des poules et des lapins dans des conditions qui lui parurent suspectes. Il avisa la police qui  découvrit que le vendeur, Léon Bettin, 19 ans, avait dérobé les bêtes, quatre poules et deux lapins, chez ses parents, cultivateurs à Castillon. Il s'était querellé avec ces derniers, et ne  voulant pas quitter la maison paternelle sans argent, il avait fait main basse sur la volaille pour se procurer des fonds, il a reconnu avoir en outre emporté la bicyclette de sa mère,  qu'un tiers a revendue à un brocanteur. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    Une série de suicides.    M. Adrien Buffard. 50 ans, domestique agricole au service de M. Pierre Méhédin, à Touffréville, s'est suicidé par pendaison dans un hangar dépendant de la ferme de son patron. M. Buffard était atteint de neurasthénie.

 -  la suite d'une insolation dont il avait été frappé en travaillant sur la route. M. Octave Senécal, 39 ans, cantonnier, demeurant à Castillon, s'est pendu dans la cave de son habitation. 

 -  On a découvert pendu dans la buanderie de sa ferme. M. François Belot, 62 ans, cultivateur à Saint-Pierre-des-Ifs. Atteint de paralysie du bras droit, M. Belot craignait de ne plus pouvoir bientôt se livrer à aucun travail. 

  -  Un cultivateur de Cartigny-l'Epinay, M. Pierre Simon, 75 ans, s'est suicidé en se pendant dans son grenier. 

C’est sa fille, Mlle Jeanne Simon, qui a découvert le cadavre. Le décès a été constaté par le docteur Vernay, de Littry. On ignore totalement les raisons de ce suicide. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Avril 1938   -   Un camion s’écrase contre un arbre.  -   Un camion de la maison Lemoine, de Bayeux, transportant des cailloux à Saint-Paul-du-Vernay, roulait sur le chemin de Balleroy à la Tuilerie, lorsqu'arrivé dans la côte de Castillon, le lourd véhicule, emporté par sa vitesse, ne put prendre le virage et continua son chemin en ligne droite, pénétrant dans le bois,  après avoir escaladé un talus.

Par malheur il heurta au passage un gros sapin et tout l'avant du camion fut littéralement arraché ainsi que les roues.

Trois hommes occupaient le véhicule. Ce sont MM. Paul Lemarois, 18 ans, de Saint-Paul-du-Vernay, qui seul sortit indemne de l'accident, Karazin, le chauffeur, d'origine russe, qui fut  projeté sur la route et blessé assez sérieusement aux jambes, au bras droit et au ventre, et enfin M. Raoul Perrinne, 25 ans, demeurant à Bayeux, qui se plaint de contusions dans la  poitrine.  (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Mai 1938   -   Un cycliste grièvement blessé dans une collision.   -  Carrefour du Calvaire, un camion de la Laiterie Gervais, de Littry, conduit par le chauffeur René Ménard, venait de Planquery, et se dirigeait vers le bourg de Castillon, lorsqu'il se trouva en présence d'un cycliste qui débouchait à sa droite du chemin venant de St-Paul-du-Vernay. Celui-ci se jeta sur  l'arrière du camion.

Il s'agissait du jeune Alexis Derobert, âgé de 18 ans, journalier agricole à Castillon, qui resta étendu sur la chaussée, atteint à la tête et au bras gauche de blessures graves.

Le blessé fut examiné par le docteur Couëdic, de Balleroy, qui ordonna son transport à la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux.

Le blessé, M. Derobert, âgé de 18 ans, a dû être trépané. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un bâtiment agricole détruit par un incendie.   -  Hier matin, le feu s'est déclaré, pour une cause qui n'a pu encore être établie, dans les communs d'une ferme  exploitée par M. Frécourt, au hameau du « Vivier », et appartenant a M. Behue, propriétaire à St-Germain-d'Ectot. Tout a été détruit, y compris le matériel renfermé dans le bâtiment incendié.

Les dégâts s'élèvent à environ 20 000 francs et ne sont que partiellement couverts par une assurance. La situation des époux Frécourt, qui ont six enfants, est d'autant plus digue de commisération qu'il y a quelque temps, un de leurs enfants avait été victime d'un accident au cours duquel il s'était cassé la jambe. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -   Le domestique pillait la maison.   -   M. Léon Michaud, cultivateur et conseiller municipal à Castillon, occupait depuis un an comme domestique le jeune Jean Hodemond, 19 ans, ouvrier agricole. L'autre jour, Mme Michaud surprit son employé dérobant des victuailles dans la cuisine.

Voici trois mois, Hodemond s'était enivré avec du cidre bouché et de l'eau-de-vie dérobés à son patron. Enfin, dans les premiers jours du mois d'avril, un billet de 1 000  francs avait été  volé à M. Michaud.

Interrogé par les gendarmes, Hodemond reconnaît les faits qui lui étaient reprochés, mais nia le vol du billet de 1 000 frs. Il reconnaît, d'autre part, un vol commis dans le débit tenu par Mme Ameline, à Castillon. Ce jour-là, Hodemond qui consommait avec des camarades, déroba dans le tiroir-caisse un billet de 100 frs. et un autre de 50 francs, ainsi qu'une poignée de pièces de monnaie. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   On liquide à bon marché les gares du Calvados.   -  Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps,  par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados.

Jusqu'à présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. : Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville, 4 200 fr. ; Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500 fr. ; Gouvix, 4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300 fr. ;  Saint-Martin-de-Fontenay, 4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ; Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subles, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr. ; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes, 10 500 fr. ; St-Vigor, 20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1939  -  Un cultivateur se pend dans un herbage.      Depuis quelque temps, M, Victor Precourt, 34 ans, cultivateur à Castillon, travaillait aux betteraves, chez M. Lemarinier, à Planquery.

L'autre matin, il prit comme de coutume son petit déjeuner avant, d’aller à son travail, mais le soir, Mme Precourt ne le vit pas rentrer au logis à l'heure habituelle. Inquiète, elle prévînt des voisins et tous se mirent à la recherche du disparu. On alla jusqu’à la ferme de M, Lemarinier et l'on fouilla tous les alentours pendant une partie de la nuit sans succès.

Au petit jour, les recherches recommencèrent activement et l'on finit par découvrir le cadavre du malheureux, pendu à l'aide d'un fil de fer aux branches d'un arbre dans un herbage, à 3 m. 50 du sol. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour  faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été !  Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Août 1940   -    Déclaration des récoltes.  -   Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est tenu d'en  faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant le 1er septembre 1940.

La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.

 

Août 1940   -   Interdiction des battages.   -   La Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services agricoles de faire connaître que l'autorité militaire allemande a  décrété une interdiction générale des battages.

Les battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après  un ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement permis actuellement de battre l'avoine nécessaire aux troupes d'occupation.

 

Août 1940   -   Grave sabotage.   -   Un jeune garçon de Castillon, âgé de 16 ans, qui était détenu au commissariat de police de Bayeux, a été conduit la semaine dernière à Caen par  les gendarmes de la kommandantur, afin d'être traduit devant le Conseil de guerre, pour avoir détruit du matériel appartenant à l'autorité allemande.  

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche. 

 

Octobre 1941   -   Grave incendie.   -   Lundi, un grave incendie s'est déclaré dans un vaste bâtiment de 50 m. de long de la ferme de M. Désiré Dumont, à Castillon.

Faute d'eau, les pompiers de Balleroy n'ont pu combattre efficacement le sinistre. Le bâtiment, tout le matériel qu'il contenait (faucheuse, lieuse, moissonneuse, etc.) et le fourrage ont été détruits.

Les dégâts s'élèvent à 450.000 fr. On croit que le feu a pris naissance contre la cheminée de la cuisine, dans un réduit où un fagot a dû être atteint par une étincelle du foyer.  

 

Mars 1947  -  Une Singulière façon d’entrer dans la famille.     Parce que M. Émile Lenormand, cultivateur à Castillon, lui refusait la main de sa fille, Marcel Clolus, 23 ans, cultivateur à Planquery, s’est emporté jusqu’à frapper celui qu’il aurait désiré voir devenir son beau-père. M. Lenormand a porté plainte contre l’amoureux éconduit. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Le contre coup du coup.   -   Attelée à un jeune cheval, la voiture de Mme Charles Eury, de Castillon, montait la rue des Forges, à Balleroy, lorsque pour une cause inconnue, l'animal recula.

Le véhicule brisa la glace de la charcuterie Harel, heurta l'étalage de la quincaillerie Lefèbvre et se retourna provoquant la chute de la conductrice qui a été légèrement contusionnée. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Un charretier tombe sous son véhicule.   -   M. Lucien Leloutre, au service de M. Malherbe, cultivateur à Castillon, est tombé sous une barrique à eau qu'il conduisait et dont une roue lui a passé sur les deux jambes. Les membres ont été contusionnés sans qu’il en ait résulté des fractures. (Source  : Le Bonhomme Libre)

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