15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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La CHAPELLE - YVON

Canton d'Orbec

Les habitants de La Chapelle Yvon sont nommés les Chapelle Yvonnais et les Chapelle Yvonnaises.

Janvier 1846   -   Rapport du jury central de l’exposition des produits de l’industrie française en 1844.  -  Nous venons de recevoir communication du rapport dont nous venons d'écrite le titre.

Ainsi la part du département du Calvados dans les récompenses décernées à la suite de l'exposition de 1845, a été : Une médaille d’or, Cinq médailles d'argent, Neuf médailles de bronze, Sept mentions honorables, Quatre citations favorables.

Mais avant d'en venir à ce détail, nous ne pouvons nous dispenser de faire remarquer qu'en 1798 date de la première exposition, on ne comptait que 110 fabricants qui y eussent envoyé leurs produits et que la dixième, celle de 1844, en a vu 3 960. Quel développement en près d'un demi-siècle.

Teillage du lin et du chanvre. - M. Guesnon, de la Chapelle-Yvon, est mentionné honorablement pour le travail du lin et du chanvre en branches, opéré dans un établissement fondé par lui en 1843 et qui opère sur 600 000 kil. de matières premières.

Tissage. - MM. Lefournier Lamolle père et fils et Dufay, à Condé-sur-Noireau, ont obtenu une médaille d'argent, pour la fabrication du linge de table et d'étoffes d'ameublement en Damas, laine et coton, ils occupent 220 ouvriers et ont prés de 100 métiers Jacquart. Ils avaient reçu une médaillé de bronze en 1839.

Dentelles. - MM. Lefebure et sœur et Petit, à Bayeux. avaient obtenu une médaille de bronze en 1819, celle d'argent en 1823, celle d'or en 1827.  Ils sont rappelés en 1844 comme toujours digne de celle-ci pour les nouveaux et riches produits qu'ils ont exposés.

M. Leboulanger, à Bayeux, qui occupe 800 ouvrières, a obtenu une médaille d'argent pour ses magiques dentelles, remarquables par le bon goût du dessin et la richesse de l'exécution.

M. Violart, à Courseulles, a reçu la même récompense, il avait obtenu en 1834 la médaille de bronze. Ses produits très beaux, riches et variés, en dentelle noire, ont attiré l'attention.

M. Torcapel, à Caen, a mérité la médaille de bronze pour ses tulles brodés, du goût le plus pur, la grâce et la légèreté des dessins, l'aspect avantageux du réseau. ll exposait pour la première fois.

Mlles Villain, à Caen, ont été mentionnées honorablement.

Ainsi la part du département du Calvados dans les récompenses décernées à la suite de l'exposition de 1845, a été : Une médaille d’or, Cinq médailles d'argent, Neuf médailles de bronze, Sept mentions honorables, Quatre citations favorables. Le compte que nous venons de rendre, s'il est, comme nous le disions en commençant une récompense des travaux des exposants  qui y sont dénommés, doit être un encouragement, une excitation pour ceux qui, marchant dans la même route, peuvent prétendre à un égal succès.  (Source  : Journal de Honfleur)  

 

Décembre 1849   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller GÉRALDY. Audience du 23 novembre.  

Le cinq septembre dernier, un malfaiteur s'introduisit dans le domicile des époux Oursel à la Chapelle-Yvon ( arrondissement de Lisieux ) pendant leur absence, en brisant un carreau de vitre d’une fenêtre donnant sur le jardin, et, après avoir forcé une armoire, il s'empara d'un assez grand nombre d'effets, parmi lesquels se trouvait une pièce de mariage. 

L'auteur de ce crime n'était autre que le nommé Levillain déjà condamné trois fois pour vol, deux fois en police correctionnelle et la dernière en cour d’assises. 

Le 10 septembre dernier, la dame Vauché, revenant du marché et rentrant chez elle à Marolles, sur les deux heures d'après-midi, trouva un contrevent ouvert et un carreau de vitre brisé. Elle entra dans la maison et entendit les pas d'une personne qui était dans sa chambre à coucher. 

A son interpellation : « Qui est là ? » l'on ne répondit pas, mais un malfaiteur sauta par la croisée et prit la fuite. La dame Vauché se mit à crier « au voleur », les voisins accoururent et cet individu fut arrêté, c’était Levillain. 

Il fut fouillé, la justice opéra en outre une perquisition dans la chambre qu'il occupait à Lisieux. et ces investigations firent découvrir divers objets provenant des vols commis chez la dame Vaucné et chez les époux Oursel. La pièce de mariage fut saisie sur Levillain.

Malgré ces preuves, l'accusé ne convient que du vol dans l'accomplissement duquel il a été pris en flagrant délit. 

Le jury a rapporté contre lui un verdict de condamnation, la Cour lui a appliqué la peine de 20 années de travaux forcés. (Source.  -  Journal de Honfleur)  

 

Mai 1852   -   Cours d’Assises du Calvados.   -   Audience du 14.

La session de mai a commencé le 10, et doit se terminer le 24. Plusieurs vols, des faux, des coups et blessures, une banqueroute frauduleuse, y sont déférés, ainsi que deux cas d'incendie, 2 viols, un attentat à la pudeur, 2 infanticides.

L'arrondissement de Pont l'Évêque n'y fournit que trois jurés MM. Bénard, de Beaumont ; Larguillier, de Trouville ; Mermet, de Criquebeuf. Audience du 11 mai.

Le nommé Corneville, dit Mardon, âgé de 18 ans, ouvrier fileur dans une fabrique de coton, à la Chapelle-Yvon, arrondissement de Lisieux, est accusé d'une tentative de viol sur une petite fille de 4 ans. Ce jeune homme paraît faible d'esprit, il se recommande par de bons antécédents.

Déclaré coupable, mais avec circonstances atténuantes, il ne subira que cinq ans d'emprisonnement.

—-  Ygouf, Louis-Désiré, déjà coupable de vols ou de faux était amené devant la cour, sous la prévention d'avoir fabriqué sous un faux nom et mis en circulation plusieurs billets l'un de 132 fr, un second de 185, un troisième de 250 fr. Il a été condamnée six ans de réclusion. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Janvier 1863   -   Par arrêté.   -   M. le préfet du Calvados a pris, à la date d'hier 23, l'arrêté suivant :

Art. 1er. La somme de 16 872 fr. 90 c., déposée à la Recette générale du Calvados et provenant, jusqu'à concurrence de 6 872 fr. 70 c.. des souscriptions volontaires consenties en faveur des localités du Calvados où l'industrie est particulièrement en souffrance, et, pour le surplus, de la munificence de S. M. l'Empereur, est répartie comme il suit :

-        Falaise, 5 600 fr. La moitié de cette somme sera versée dans la caisse de la ville pour être employée en distribution de secours ou en travaux d’utilité communale, l'autre moitié profitera à la ligne de moyenne communication de Cesny-Bois-Halbout à Falaise et sera versée dans la caisse de M. le receveur général.

-        Condé-sur-Noireau. Distribution de secours aux indigents et travaux d'utilité communale, 5 600 fr. ; Clécy. id. 420 fr. ; Crocy, id. 370 fr ; St-Denis-de-Méré, id., 800 fr. ; St-Marc-d'Ouilly, id., 420 f. ; Mesnil-Villement, id., 880 f. ; Pierrefitte-en-Cinglais, id., 90 fr. ; St Rémy, id., 100 fr. ; Thury-Harcourt, id., 180 fr. ; Croissanville, id., 1 000 fr. ; Ouilly-le-Vicomte, id., 300 fr. ; Mesnil-Guillaume. id., 250 fr. ; Thiéville, id., 62 fr. 90 ; La Chapelle-Yvon, id., 170 fr. ; Aunay, id., 400 fr. ; Saint-Germain-du-Crioult. id., 180 fr. ;  Maisoncelles-la-Jourdan. id., 50 fr.

Art. 2. La présente répartition sera notifiée à MM. les sous-préfets de Falaise, de Lisieux et de Vire. 1862. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1869   -   Fait divers.   -   Fait divers.   -   Jeudi dernier, vers onze heures du matin, le cadavre du nommé Pierre-Louis-Ferdinand Lamy, âgé de 58 ans, journalier, a été trouvé mort dans une grange située au village des Mares, commune de la Chapelle-Yvon, occupée par M. Alphonse Doublet, tisserand. La mort de Lamy a été déterminée par une apoplexie foudroyante pouvant remonter à deux jours. Lamy était atteint d'aliénation mentale depuis plusieurs années.  

 

Mai 1877   -  La pluie.  -  Il résulte d'observations faites que, dans l'espace de huit mois (du 28 septembre 1870 au 28 mai 1877), il y a eu dans nos contrées 131 jours de pluie.

 

Juin 1877   -  Déraillement.  -  Dimanche, le train partant de Lisieux à 4 h. 40 m. du soir, pour se rendre à Orbec, a déraillé en arrivant à la gare de la Chapelle-Yvon, à 30 mètres environ avant de s'arrêter. La machine et trois wagons de marchandises seuls ont déraillé, les voitures contenant les voyageurs n'ont éprouvé qu'un léger choc, et il n'y a eu aucun accident de personnes, ni de matériel à déplorer. Le train a seulement éprouvé un retard de 5 heures, le personnel de la  Compagnie n'ayant pas eu sous la main l'outillage nécessaire pour remettre la machine et les wagons sur la voie. La cause de ce déraillement est attribuée à la manière défectueuse dont l'aiguillage a été opéré.  

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -  Arrondissement de Lisieux : Marolles, école de garçons ; Lisieux, école de garçons ; Saint-Désir, école de garçons ; Sainte-Foy-de-Montgommery, école mixte ; Mesnil-Duraud, école de filles ; Ouville, école de filles, Saint-Michel-de-Livet, école mixte ; Tortisambert, école mixte ; Mézidon, les deux écoles ; Saint-Julien-le-Faucon, école de garçons ; Sainte-Marie-aux-Anglais, école mixte ; Mesnil-Mauger, école mixte ; Orbec, école de garçons ; La Chapelle-Yvon, les deux écoles ; La Folletière, école mixte ; Saint-Julien-de-Mailloc, école de garçons ; Saint-Martin-de-Bienfaite, école de garçons ; Sainte-Marguerite-de-Viette, les deux écoles ; Montviette, école mixte ; Vieux-Pont, école mixte.

 

Avril 1879  -  Demande de subvention.  -  Le Conseil général, considérant que les demandes de subvention sur les fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été établi  conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence de ces travaux, ainsi que des charges et des ressources des communes. Prie M. le Ministre de vouloir  bien accorder aux communes les subventions demandées pour travaux aux églises et aux presbytères, à La Chapelle-Yvon, travaux au presbytère. Montant de la dépense 3 542,06 fr.  déficit : 685 fr.  

 

Avril 1879  -  Répartition de secours pour les bâtiments communaux.  -  Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Chapelle-Yvon (La), travaux au presbytère, 200 fr.

 

Juillet 1879   -  Parents, veillez.  -  Mercredi, à la Chapelle-Yvon, une enfant, âgée de 4 ans, Hélène-Adolphine Deshayes, est tombée dans une mare située dans la cour de l'habitation de ses parents, et près de laquelle elle jouait, pendant que sa mère était occupée à traire ses vaches à l'extrémité de cette même cour. Cette pauvre mère, prévenue de l'accident par son petit garçon, âgé de 8 ans (l'aîné de six), est accourue au secours de son enfant, et l'a retirée de l'eau, mais malheureusement trop tard, l'asphyxie était complète, et, malgré tous les soins qu'elle lui a prodigués, elle n'a pu la rappeler à la vie.  

 

Septembre 1883  -  Attaque nocturne.    Le sieur Marie, âgé de 19 ans, fait à pied le dimanche le service des dépêches entre la Chapelle-Yvon et Orbec. Dimanche, vers 9 heures du soir, un inconnu qui se tenait caché dans un fossé s'est jeté sur le sieur Marie et a essayé de le dévaliser. Marie s'est défendu énergiquement et a fini par mettre en fuite son agresseur en le frappant avec sa canne.

 

Novembre 1884  -  Terrible accident.  -  Mardi soir, à la Chapelle-Yvon, le sieur Baptiste Leprêtre, 57 ans, ouvrier foulonnier chez M. Henri Haimet, est tombé entre le mur et le grand rouet d'une dégraisseuse. Il a eu la tète broyée. Leprêtre était un excellent ouvrier qui avait obtenu, lors du dernier concours de la Société d'émulation de Lisieux, une des plus hautes récompenses accordées aux ouvriers de l'industrie, il travaillait, depuis plus de trente ans, dans la même fabrique. Le malheureux Leprêtre, malgré la défense de M. Haimet, avait voulu huiler le tourillon de la dégraisseuse, et c'est en procédant à cette opération que, probablement pris d'un étourdissement, il est tombé.  

 

Décembre 1888  -  Incendie.  -  Un incendie considérable a éclaté chez le sieur Alexandre Martin, filateur à la Chapelle-Yvon. Le feu a été mis par imprudence. L'usine est complètement détruite. Pertes, 70 000 francs.  

 

Mai 1890  -  Outrages et rébellion.  -  Mercredi, le nommé Jules Leforestier, 43 ans. ouvrier de fabrique à la Chapelle-Yvon, a été arrêté pour injures au maire de cette commune. Il était ivre et a opposé une vive résistance aux gendarmes qui ont dû réquisitionner une voiture pour l'emmener. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1891  -  Le froid et les récoltes .  -  Les dégâts causés aux récoltes par les grands froids de cet hiver ne peuvent pas encore être appréciés d'une manière certaine. Les contrées les  plus éprouvées seraient la Beauce et le Nord. Le total des surfaces à réensemencer en blé serait de 8 à 10 %. Dans ce cas, la situation ne serait pas si mauvaise qu'on le craignait, surtout si le printemps était favorable a la culture.   (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1891  -  Mort accidentelle.  -  Le sieur Eugène Guillard, 56 ans, journalier à la Chapelle-Yvon,  a été trouvé mort dans un herbage baigné par l'Orbiquet. Pour rentrer chez lui, le soir, il devait traverser la rivière, mais, au lieu de passer sur une planche assez peu solide qui joint les deux rives, il préféra aller plus loin trouver un gué. Saisi par le froid de l'eau, il fut frappé d'une congestion cérébrale et tomba à quelques mètres de la rivière.         (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1891  -  Suicide.  -  Le sieur Félix Emery, âgé de 18 ans, propriétaire à la Chapelle-Yvon, a été trouvé sur son lit, couché sur le côté droit et baignant dans une mare de sang, le bras gauche replié sur le côté et tenant encore à la main un pistolet à un coup dont il s'était servi pour se donner la mort. 

Le coup de pistolet a été tiré dans l'oreille gauche, qui avait été complètement détachée de la tête. La mort avait été instantanée, le corps n'avait pas bougé de place et le sang avait coulé sur les sabots de la victime placés près du lit. Ce suicide est attribué à une condamnation à deux mois de prison qu'Emery avait encourue pour vols de poules au préjudice de ses voisins et détention d'engins de chasse prohibés.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1892  -  Vol dans une église.  -  Un voleur a pénétré dans la sacristie de la Chapelle-Yvon et a fracturé  une armoire et plusieurs tiroirs. Il n'a enlevé aucun objet, il n'a pas même dérangé les vases sacrés renfermés dans l'armoire, par crainte, sans doute, de ne pouvoir s'en défaire. Passant de la dans l'église, le voleur s'en est pris à un solide tronc qu'il a dû avoir quelque mal à briser avec sa pince, et dont il a vidé le contenu : une cinquantaine de francs environ. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1893  -  Cour d'assises du Calvados.   -  Vol qualifié.  -   Ludovic Jouanne, 41 ans, encore un récidiviste ayant subi 5 condamnations, fera 6 ans de réclusion pour vols divers commis à Beuvillers, Lisieux, Saint-Jacques et la Chapelle-Yvon. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1897  -  Passé sous la voiture.  -  Le jeune Albert Cuillier, 17 ans, domestique à St-Martin-de-Mailloc, conduisait à St-Martin-de-Bienfaite une voiture lourdement chargée, quand, en passant à la Chapelle-Yvon, étant assis sur le devant du véhicule, il glissa sous la roue qui lui passa sur la hanche. Le blessé fut relevé sans connaissance. Le médecin craint qu'il n'ait des lésions internes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Sangliers.  -  Une bande de 40 sangliers ont ravagé les bois environnant Tordouet et la Chapelle-Yvon. Des chasseurs leur ont donné la chasse. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1898  -  Noyés.   -   On a trouvé, à la Chapelle-Yvon, dans l’Orbiquet le cadavre d'un mendiant du nom de Leroy. 

— La femme Piavant, journalière à Bonneville-sur-Touques, a été trouvée noyée dans une mare. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Août 1899  -  Tentative de suicide.   -   Le sieur M…….., commerçant à la Chapelle-Yvon, près Orbec, a tenté de se suicider en se tirant deux balles de revolver dans la tête. Une seule a pénétré et n'a pu encore être extraite. Cet acte de désespoir est attribué uniquement à des chagrins domestiques.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1900  -  Tribunal de Lisieux.  -  Auguste Levrard, 31 ans, journalier à Lisieux , 1 mois, outrages à un employé d'octroi dans l'exercice de ses fonctions.

— Arthur Delarue dit la Suie, 18 ans, toucheur de bestiaux à Lisieux, coups aux sieurs Lamare et Fleury.

— Charles Lemire, 24 ans, domestique, né à Notre-Dame-de-Courson, 1 mois, abus de confiance de 50 francs au sieur Machetel, son patron, à la Chapelle-Yvon. (Source  : Le  Bonhomme Normand)

 

Novembre 1900   -   Pour payer ses dettes.   -   Le sieur Sevray avait quitté sa femme en lui laissant comme souvenir 500 fr. de dettes à payer. Ce n'est pas avec sa journée d'ouvrière à la fabrique de la Chapelle Yvon qu'elle aurait pu les payer.

Elle s'adressa à Auguste Pottier, ouvrier fileur, qui lui en procura les moyens; mais à la condition qu'elle vivrait avec lui. Le mari, qui habite Saint-Martin-de-Bienfaite, a porté plainte et les a fait pincer en flagrant délit d'adultère.

La femme Sevray, 40 ans, a été condamnée à huit jours de prison par le tribunal de Lisieux, et son complice, âgé de 59 ans, à 50 fr. d'amende seulement, en considération sans doute que s'il a « fauté », c'est pour le bon motif : donner à la dame Sevray les moyens de payer les dettes de son mari.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

1901 c'est ici

LA CHAPELLE-YVON (Calvados)

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