15 Janvier 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CLINCHAMPS s/ ORNE |
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Canton de Bourguébus |
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Il y a six mois, ce misérable se jeta sur la fillette alors âgée de 13 ans et demi, et la viola. L'enfant et la mère n'osèrent rien dire, tant elles redoutaient Robidas. En les menaçant de les tuer, il les força même à aller, trois mois après, dénoncer comme l'auteur du viol un ouvrier peintre nommé Montiton. Celui-ci protesta et accusa Robidas de l'avoir frappé. Heureusement que, pressée de questions, la femme Robidas et sa fille ont fini par avouer que le coupable était bien Robidas. Il a toujours nié, soutenant que c'était pour se débarrasser de lui que sa femme et la fillette l'accusaient. Ce misérable était la terreur du pays, il a déjà subi treize condamnations. Le jury s'est montré inexorable, car Robidas a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. Défenseur : Me Roger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1903 - Tout augmente. - Le curé de Clinchamps-sur-Orne a dit, au prône, qu'il fallait se hâter de retenir ses places pour la première communion. Il n'y a pas de presse, cependant, car, au lieu de cinq centimes, comme partout, il faudra payer vingt-cinq centimes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 - Mort dans les champs.
- Le sieur Léon Anne, dit Tostain, 41 ans, toucheur de
bestiaux, travaillait chez M. Adolphe Besnehard, village de la
Renarderie, à Clinchamps-sur-Orne. Lorsque, le midi, son patron alla le
rejoindre dans un de ses champs, il eut la triste surprise de le trouver
mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1904 - Chevaux volés. - A Clinchamps-sur-Orne, canton de Bourguébus, un inconnu avait volé un cheval de 700 francs à M. Anger, cultivateur. Dans la nuit, un sieur Anatole Lebois, domestique, rencontra le voleur monté sur le cheval, sans bride, ni licol, et l'interpella. L'homme réussit à prendre la fuite et Lebois ramena l'animal à son propriétaire. —
A Torteval, près Caumont, on a volé un cheval hongre et une jument, au
pacage dans un champ. Perte de 1 000 francs pour le sieur César
Langlois, propriétaire. (Source :
Le
Bonhomme Normand)
Janvier 1907 - Poulaillers dévalisés. - Dans la nuit de jeudi à vendredi, les voleurs ont visité les poulaillers de M. Armand Leroy, cultivateur à Clinchamps, et de Mme veuve Bigot, leur voisine. Trois
canards, estimés 7 fr., ont été pris au premier ; deux coqs, deux
poulets
et un lapin, estimés 12 fr., à la seconde. Une enquête est
ouverte pour découvrir l'auteur de ces deux larcins. (
Le Moniteur
du Calvados )
Septembre 1907 - Découverte d'un cadavre. - Le garde champêtre de la commune de Clinchamps a trouvé, au lieu-dit Champ de Roule, et le corps d'une femme la face tournée contre la terre. Ce cadavre a été reconnu pour être celui de la femme Cécile Lefrançois, âgée de 35 ans, originaire de Landelles. On suppose que cette femme qui avait l'habitude de boire, a été frappée d'une congestion et qu'elle est morte là où elle a été trouvée. C'est du reste l'avis du docteur Le Roux, de Landelles.
Mai 1913 - Vandalisme au cimetière - Une certaine émotion règne à Clinchamps par suite de la découverte d'une statue de la sainte Vierge brisée au cimetière sur la tombe de la famille Speir. On a vu pénétrer dans le cimetière une femme de haute taille, vêtue de noir, et qu'on suppose être l'auteur de cet acte odieux. Une enquête est ouverte.
Décembre 1915 - Au champ d’honneur. - M. Léon Lebrun, 34 ans, soldat au …e d’infanterie est tombé au champ d’honneur le 30 novembre dernier.
Avril 1917 - Jour de deuil. - Gros émoi, ces jours-ci, parmi nos riches possesseurs d'autos. Malgré que plusieurs aient soigneusement caché leurs voitures, on les a dénichées et réquisitionnées. L'un d'eux a vu prendre la sienne qui lui avait coûté, assurait-il, 22 000 frs. Un autre, gros bonnet municipal, avait muchi son auto chez un ami et se servait d'un mauvais « taco ». On l'en a dépouillé aussi, pas du « taco », mais de la bonne voiture. Sa mauvaise humeur n'a pas émotionné le moins du monde l'officier acheteur. Pauvres gens ! faudra nous coucher pour les plaindre !
Avril
1917 -
Les normands au feu. -
Le 13 avril dernier, sur
la place d'un petit village, en arrière des lignes, le colonel d'un
régiment de zouaves a décoré de la Légion d'honneur, un de nos
compatriote, un simple sergent. Ce brave se nomme Émile Lucas sa mère
est en service à Mutrécy-Clinchamps. Lucas avait été blessé dans un
combat
Avril 1917 - Le temps qu’il fait. - Nous avons eu quelques journées de soleil, mais il gèle encore la nuit, une bise âpre et froide dessèche les terres et arrête la végétation. Il est impossible d'imaginer une plus mauvaise saison. Nous voici fin avril et la campagne est absolument nue. Même dans la cour de notre confrère, M. Le Boyteux, le fameux marronnier qui dégottait celui des Tuileries et fleurissait le 20 mars est en retard juste d'un mois. S'il n'y a pas la de quoi marronner !
Août 1917 - Le temps qu’il fait. - Après quelques journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu partout, dans notre région, retardant la récolte du foin qui, jusqu'ici, s'opérait sans encombre. Pour quelques jours le temps est redevenu maussade, pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une mauvaise passe.
Août 1917 - Les méfaits de la foudre. - Ces jours derniers, un violent orage a éclaté dans la région de Vire y a causé plusieurs accidents. A Vire, un commencement d'incendie, provoqué par un court-circuit, dû à la chute de la foudre, s’est déclaré chez M. Gouye, receveur de l’enregistrement. Grâce à la promptitude des secours, les dégâts furent presque nuls. A Clinchamps, six bestiaux, au fermier de Mme Brillet, de Vire, furent foudroyés. A Neuville, la foudre a tué cheval à M. Laumonnier. Des bestiaux auraient été tués près de Clécy.
Avril 1921 - Escamotage. - En rentrant de Caen où il était allé chercher un domestique, M. Muller, agriculteur à Clinchamps-sur-Orne, canton de Bourguébus, s'arrêta à un café de Laize-la-Ville, où il consomma. II sortit son portefeuille pour payer et le replaça dans la poche de son veston. Rentré chez lui. M. Muller déposa son veston sur une table dans la cuisine. Le lendemain, le portefeuille, qui contenait de 800 à 1 000 fr. avait. disparu. On recherche le voleur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1921 - Un trouble fête. - Le soir de la fête de Clinchamps-sur-Orne, canton de Bourguébus, quatre individus descendirent d'un taxi et l'un d'eux, habillé de toile bleue, se détacha de ses compagnons et se livra à toutes sortes d'excentricités, frappant et injuriant plusieurs personnes, il repartit ensuite, dans l'auto, dont on connaît le numéro, dans la direction de Caen. On recherche cet énergumène. Mais comment les personnes insultées et frappées ne l'ont-elles pas mis à la raison ? (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1925 - Il chassait les pies. - Le 16 avril, Palard Ulysse, âgé de 43 ans, cultivateur à Clinchamp, fut trouvé par les gendarmes, alors qu'il était muni d'un fusil et cherchait le gibier. Bien qu'il prétendit chasser les pies qui dévoraient ses poulets, Patard s'entend condamner à 100 francs d'amende avec sursis, un paiement d'un permis de chasse général et à la confiscation de son arme sous contrainte de 200 francs.
Octobre 1926 - Vols de pomme de terre. - Depuis quelque temps, M. Louis Lerouget, cultivateur, s'apercevait qu'on lui dérobait des pommes de terre dans un champ situé au lieu dit la Voie-de-la-Laize. L'autre matin, il fut averti qu'on avait vu une camionnette portant le numéro 255-Y-29, s'arrêter le long de son champ et deux hommes en descendre avec chacun un sac. Un champ appartenant à M. Auguste Féray avait été également visité. Les deux cultivateurs portèrent plainte et les gendarmes retrouvèrent vite les coupables, Henri Havas ,30 ans, chauffeur, et Francis David, 32 ans, ramasseur de lait, tous les deux employés à la fromagerie du Fief-Nourel, à Fresney-le-Puceux. Les deux hommes reconnurent qu'ils avaient enlevé en effet un petit sac de pommes de terre, mais pas autant qu'on l'avait dit.
Mars 1927 - Le chat incendiaire. - L'autre jour, M. Couvrechef, 78 ans, fermier à Clinchamps-sur-Orne, faisait cuire ses aliments dans la cheminée de sa cuisine lorsque des étincelles ont mis le feu à la fourrure du chat de la maison. Affolé, l'animal s'est échappé dans le grenier à fourrages. Peu après, le bâtiment flambait et une partie de la ferme a ainsi été détruite.
Août 1932 - Le dévouement honoré. - A I’occasion de la nomination, au grade d'officier d'Académie, de Mlle Morel, institutrice à Clinchamps-sur-Orne, le Conseil municipal de cette commune a écris une délibération, félicitant Mlle Morel de cette distinction « hautement méritée par toute une vie consacrée à l'enseignement, vie de haute moralité et de dévouement, dont pendant 25 ans, ont bénéficié les jeunes filles de Clinchamps ». Toute la population s'est associé a cet exceptionnel hommage d'estime et de sympathie. (Bonhomme Normand)
Février 1936 - Le verglas. - Ce matin, nos concitoyens ont eu la: désagréable surprise de trouver rues et routes enduites d'une couche de verglas, produite par la congélation d'une pluie fine au contact du sol glacé par le vent d'Est. Si les rues du centre, plus abritées, sont devenues plus rapidement praticables à la circulation, les voies des quartiers hauts et les routes, devenues de véritables glissoires, ont été le théâtre d'accidents dont aucun, croyons-nous, n'a été grave. Toutefois, en de nombreux endroits, et principalement dans les côtes au profil accentué, les pannes d'auto et de cars se sont multipliées. Les
tramways ont rendu les plus grands services en permettant aux habitants
des quartiers excentriques, de se rendre en ville avec le minimum de
risques. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 - Un
domestique agricole tente d’incendier une ferme.
- En
passant auprès de la ferme de M. René Lemoisson, cultivateur à
Clinchamps-sur-Orne, M Lepoittevin vit de la fumée s'échapper de la
toiture des bâtiments d'exploitation. Il
donna l'alarme. Aidé de M. Lepoittevin, M. Lemoisson éteignit le feu
qui dévorait deux couvertures que le cultivateur avait mises à sécher
sur des perches, dans son grenier à grain. Il était temps, déjà la
flammes léchaient la toiture et menaçaient sérieusement le grenier à
foin contigu. Ce
sinistre éteint, M. Lepoittevin se rendit dans la plaine où il avait
aperçu une lueur insolite. Il constata que le feu avait dévoré une
meule de 140 bottes de foin appartenant à M.
Féray,
débitant. L'enquête
ouverte a fait découvrir l'auteur de la tentative d'incendie commise
chez M. Lemoisson. C'est un nommé Léon Anne, 47 ans, domestique de
ferme chez M. Leprince, à
Clinchamps. Anne
a déclaré avoir mis le feu « par bêtise ». On croit plutôt qu'il a
agi ainsi pour se venger
de M. Lemoisson, avec lequel il avait eu une altercation quelques jours
plus tôt. Anne nie être l'auteur de l'incendie de la meule de foin. Il a été arrêté. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Mort de l’incendiaire. - Il y a une quinzaine de jours, les gendarmes de Bretteville-sur-Laize arrêtaient un domestique de culture de Clinchamps-sur-Orne, le nommé Léon Anne, 47 ans, depuis 7 ans au service de M. Leprince. Anne, soupçonné d'avoir mis le feu dans un grenier de la ferme exploitée par M. Lemoisson et à une meule de foin appartenant à M. Feray, avait nié ce dernier méfait et avoué le premier. Cependant
Anne était un alcoolique qui n'a pu s'adapter au régime sec de la
maison d'arrêt où il attendait sa comparution devant le jury. Il
vient de mourir en prison.
(Source :
Novembre
1937 - La vengeance d’un mari trompé.
–
absence de son mari,
convoqué pour une « période »
à la prison de Caen à la suite d'une condamnation pour détention
d'explosifs, la femme Legrix, née Odette Lhéritier, âgée de 30 ans,
avait quitté le logis où la solitude lui pesait, pour celui d'un
conseiller municipal de la commune, M. Alexis
Perrigaud, maçon, âgé de 47 ans. On
imagine facilement la déconvenue du prisonnier quand l'heure de la
libération fut venue, en constatant que sa volage épouse s'était
elle-même libérée de ses devoirs conjugaux.
Une leçon, pensa-t-il, était nécessaire, il s'en chargea sur l'heure. Après
avoir passé la nuit dans une grange, il se présenta dimanche vers sept
heures du matin, au domicile de son rival. Il était armé d'une
matraque faite d'une barre de fer
enveloppée
de chiffons. Sans que le couple l'ait entendu, il pénétra dans la
chambre dont la porte n'était pas fermée à clef et tomba à bras
raccourcis sur les deux amants qui n'eurent
même pas le temps de se lever. Las de frapper, il ficela les bras et
les jambes de Périgaud,
l'attacha au lit et le bâillonna, entraînant sa femme dans la pièce
voisine, il lui fit subir le même traitement. II partit enfin, fermant
les portes à clef et emportant une somme de 500 francs. Après
de longs efforts, Périgaud se libéra de ses liens et, au moyen de la
corde qui l'immobilisait, descendit de la chambre par la fenêtre. Il se
trouva mal en arrivant au sol. Un voisin
averti le maire, lequel fit prévenir le docteur Pinsard, de
Saint-André-sur-Orne. Le praticien donna ses soins à Périgaud et
constatant une légère fissure de la boite crânienne, jugea
nécessaire de faire mettre le blessé en surveillance à l'Hôpital de
Caen. Legrix est recherché par les gendarmes. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Estropié par un mari trompé.
- Le
31 octobre
dernier, Legrix Désiré, 38 ans, magasinier à Clinchamps-sur-Orne, qui venait de sortir
la veille de la maison d'arrêt, où il venait de purger une peine de 3 mois pour détention
d'explosifs, eut la surprise d'apprendre que sa femme avait profité de sa
détention pour intenter une action en divorce. Il
trouva sa femme chez M. Périaut, où elle avait passé la nuit. M. Périaut et Mme Legrix étaient
encore couchés. Legrix les frappa avec une matraque de fer, après les avoir ligotés sur
le lit. M. Périaut a été très sérieusement blessé, il est atteint d'une incapacité permanente
partielle de travail de l'ordre de 20 %. Legrix, assisté de Me Tréhet, a été condamné à 2 mois d'emprisonnement. Il devra verser à M. Périaut une somme de 10 000 francs. Me Chanut assistait M. Périaut. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars 1938 - Les jeunes cambrioleurs aimaient… l’argent et les confitures. - De retour chez elle après une courte absence Mme veuve Rivière, 84 ans, ménagère à Clinchamps-sur-Orne, hameau du Val, s'apercevait que durant celle-ci des voleurs y avaient pénétré en brisant l'une des vitres d'une fenêtre.
Les soupçons de l'octogénaire se portèrent sur les enfants de l'un de ses voisins, Élisabeth et, Eugène Robert, 10 et 15 ans, qui avaient été vus rôdant autour de la maison. Ceux-ci, interrogés par les gendarme, se reconnurent bientôt coupables tout en se rejetant mutuellement la responsabilité du vol. Mme Rivière a porté plainte. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Un jeune « disparu » est retrouvé. - Une certaine émotion avait été soulevée dans la région de Clinchamps par la disparition du jeune Eugène Rorbert, 17 ans, qui n’avait pas au domicile de ses parents depuis le milieu du mois d’août dernier. Après avoir commis de nombreux larcins dans les environs, il était parti pour éviter la correction que lui aurait donnée son père, comme celui-ci l'avait déjà fait à plusieurs reprises. Les recherches entreprises ne donnèrent aucun résultat. Une information fut ouverte, et après avoir écarté la thèse du suicide, on envisagea celle d'un assassinat. C'est dans ce sens que les recherches s'aiguillèrent et on fit répandre, la bruit que Robert avait été tué. On formula même des accusations assez précises à ce sujet. Entre temps il arriva qu'un gendarme avait été chargé de transférer un jeune voleur qui, sous le nom de Texier, avait été condamné par les tribunaux de Vire et d'Avranches, à la suite de nombreux vols commis dans la région de Vire et de cambriolages dans la Manche. Or, d'après la photo qu'on avait fait publier par un journal de la région, le gendarme reconnut Eugène Robert en la personne de son prisonnier, et il fit part de sa découverte vendredi soir à M. Guimbellot, juge d'instruction. Il précisa d'ailleurs que le jeune homme avait bien une taie à l’œil, comme l'indiquait la photo en question. De plus, les prénoms et le lieu de naissance du pseudo Texier, ainsi que l'état civil qu'il avait donné de ses parents, correspondaient point par point, à l'exception du nom, bien entendu, à ceux du jeune Robert. Ce dernier est actuellement dans une maison de correction où il a été envoyé à la suite de sa comparution devant les tribunaux. (Source : Le Moniteur du Calvados
Juin 1943 - Les feux de genêts, - Ces temps derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux, d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au cours de la matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces d'occupation du 18 décembre 1942, l'allumage de feu en plein air durant l'obscurité est passible de sanctions. Août 1943 - Fait divers. - Quoique ne sachant pas nager, Alphonse Marie, 23 ans, ouvrier agricole à Clinchamps, était allé se baigner avec des camarades dans la Laize. Soudain, il fut pris d'un malaise et coula à pic. Retiré peu après, l'infortuné jeune homme ne put être ranimé malgré tous les soins.
Décembre
1944 -
Un enfant saute sur une mine.
- Daniel Leconte, 13 ans, fils d'un bûcheron du Val,
demeurant à Clinchamps-sur-Orne, traversait un herbage en compagnie de
son père. Apercevant un tas de pommes, l'enfant se dirigea en courant
vers celui -ci, mais à peine avait-il parcouru une dizaine de mètres
une explosion se produisit. Projeté
en l'air, le garçonnet retomba sur le sol, le crâne et le dos ouverts,
tué sur le coup.
Janvier
1945 - Un
cadavre dans l’Orne.
- En
novembre dernier, Mme et M. Grimault, journalier à Troismonts, se
noyaient en
traversant l’Orne en barque. On avait retrouvé
Mars
1945
- On retire de l’Orne
le cadavre d’un noyé.
- On a retiré à
May-sur-Orne, le cadavre de M. Paul Rambout, comptable, demeurant à
Mondeville. M. Rambout avait été noyé en novembre dernier lors de la
chute dans l’Orne, à Clinchamps, d’une automobile de l’entreprise
de travaux publics Chrétien, de Caen, dans laquelle il se trouvait
en compagnie de
deux autres personnes qui, elles avaient échappé à la mort.
Mars 1946 - La calomnie au village. - Depuis plusieurs mois des habitants de Climchamps-sur-Orne étaient l’objet de lettres grossièrement injurieuses et bien entendu anonymes. Certaines, adressées à la gendarmerie de Bretteville-sur-Laize et même à l’évêché de Bayeux, contenaient les accusations les plus viles à l’égard d’un prêtre particulièrement estimé de ses paroissiens. Dés l’annonce de son prochain mariage, Mlle Mauricette Barrier, employée depuis prés de quinze ans chez M. Chrétien, servit également de cible à ces attaques inqualifiables. Une habile et discrète enquête de la gendarmerie vient de mettre un terme aux tristes exploits des calomniateurs. Les
deux vipères n’étaient autres que la femme Eugène Alain, née
Madeleine Radiguet, 42 ans, et son fils Maurice 20 ans, domiciliés à
Laize-la-Ville. La femme Alain prétend avoir agi par jalousie. (source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
Noces d’or. -
On
vient de célébrer, à Clinchamps-sur-Orne le cinquantième
anniversaire du mariage de Mme et M. Charles Chrétien. Apres une messe
célébrée par M. le curé de la paroisse, un repas familial
réunit autour des jubilaires leurs cinq enfants, leurs sept petits
enfants, des parents et des amis parmi lesquels M. le Chanoine Lecat,
curé de St-Gilles-de-Caen. Nos félicitations aux jubilaires. (source
: Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Les communes sinistrées. – Par arrêté du Ministre de la Reconstruction, les communes de Le Theil, Croisilles, Grimbosq, Clinchamps-sur-Orne, ont été déclarées sinistrées. En
conséquence, la création, le transfert et la réouverture des
établissements industriels, commerciaux et artisanaux dans ces
localités sont soumis à l’autorisation préfectorale ou la
déclaration prévues par le décret-loi de 9 septembre 1939. (source :
Le Bonhomme Libre)
Juin 1950 - Trop d’imagination. - Sans argent pour régler ses dettes auprès de divers commerçants, Émile Brisset, 41 ans, ouvrier agricole à Clinchamps-sur-Orne, est allé raconter à un cultivateur de Saint-Laurent-de-Condel. M. Alexandre Gauquelin, qu'il lui manquait 5 000 frs. pour achever de payer les frais de traitement de sa femme à la veille de son départ de l'hôpital de Caen. M.
Gauquelin ayant avancé généreusement les 5 billets et ne revoyant pas
la couleur de son argent, devait apprendre que son obligé avait abusé
de sa confiance. (Le Bonhomme Libre) |
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