1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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COQUAINVILLIERS

Canton de  Blangy-le-Château

Les habitants de la commune de Coquainvilliers sont des Coquainvillais, Coquainvillaises.


Mars 1901   -   Noyé accidentellement.  -  Comme il passait devant sa mare, le, sieur Alfred Frémont, 76 ans, gardien d'herbages à Coquainvilliers, près Blangy-le-Château, a été pris vraisemblablement d'un étourdissement. Il est tombé dedans et s'est noyé.  ( Le Bonhomme Normand )  

 

Mars 1901   -   Écrasé.  -   Louis Dasnière, 20 ans, domestique à Coquainvilliers, Canton de Blangy, est tombé sous une voiture d'arbres qu'il conduisait et a eu la poitrine, écrasée. Il a succombé peu après. ( Le Bonhomme Normand )

 

Juin 1901   -   Suicide.  -  Le cadavre du sieur Auguste Lemonnier, 52 ans, journalier à Coquainvilliers, près Blangy-le-Château, a été repêché de la rivière la Touques où il s'était jeté volontairement. Le malheureux, qui avait des idées noires, avait, maintes fois, manifesté l'intention de sa donner la mort. . ( Le Bonhomme Normand )

 

Octobre 1901   -   Morts subites.   -  Le sieur Eugène Martin, 53 ans, journalier, abattait des poires avec une gaule chez le sieur Bossière, gardien d'herbages aux Authieux-sur-Calonne, près Pont-l'Évêque, quand tout à coup il tomba à la renverse. On s'empressa de le relever, mais il avait déjà cessé de vivre.

— Le sieur Émile Leboursié, 76 ans, demeurant à Coquainvilliers, près Blangy-le-Château, est mort subitement d'une congestion sur la route. ( Le Bonhomme Normand )

 

Juillet 1904  -   Équipages  volés.  -  Un jeune domestique de 15 ans, Victor Thierry, vint trouver la veuve Blécher, cultivatrice à Coquainvilliers, près Blangy, et lui demanda son cheval et sa voiture de la part de sa mère, qui habite le pays. 

C'était, soi-disant, pour aller chercher du linge à Lisieux. La dame Blécher ayant consenti, Thierry attela aussitôt, emmena l'équipage et ne revint pas. La gendarmerie le recherche.

  On a volé un cheval et une voiture estimés 1 800 fr. au sieur Pierrette, directeur du manège, à Trouville. ( Le Bonhomme Normand )

 

1905  -  l'inventeur lexovien Paul Cornu invente et réalise les premiers essais de son hélicoptère. Cela fit un grand bruit dans toute l'Europe.

 

Décembre 1905  -  Une piqûre d’épine.  -   Le sieur Léandre Bacon, 60 ans, journalier à Coquainvilliers, canton de Blangy-le-Château, élaguait une haie d'épines chez le sieur Petit, propriétaire. Il tomba si malheureusement qu'une épine lui pénétra profondément dans un genou, La jambe enfla dans de telles proportions qu'il dut être admis d'urgence à l'hôpital de Lisieux. ( Le Bonhomme Normand )

 

Novembre 1907  -  Le 13,  Paul Cornu fait décoller le premier hélicoptère. l'appareil avec son constructeur et son frère comme passager, s'élèvent de 30 centimètres pendant quelques  instants. Ainsi est né une des plus belles inventions du XXème siècle qui a fait de Coquainvilliers un haut lieu de l'aviation !

 

Juillet 1916  -  Les déserteurs.  -  Nous avons déjà exposé, à plusieurs reprises, les dangers auxquels s'exposent les personnes donnant asile aux déserteurs. C'est d'abord le Conseil de guerre qui les guette, puis les déserteurs étant, à peu d'exceptions prés, des gens sans aveu, des repris de justice toujours à l'affût de mauvais coups, ceux qui les recueillent risquent de devenir tot ou tard leurs victimes. Des journaliers de Coquainvilliers, près Pont-l'Evêque, les époux Guéret, avaient occupé, quelques jours, un nommé Ressencourt, originaire de  Manerbe, évadé de la prison de Lisieux, où il était en prévention de Conseil de guerre, ils n'ignoraient pas la situation illégale de Ressencourt, mais ils n'avaient pas cru mal faire, ont-ils  déclaré. Poursuivi devant le Conseil de guerre de Rouen, Guéret a été condamné à deux mois de prison.  

 

Août 1916  -  Le temps qu’il fait.  -  Inutile de parler de la chaleur, tout le monde la sent. Nous sommes dans la canicule, cela ne veut pas dire qu'il doit faire un temps de chien,  mais tout bonnement que le soleil traverse en ce moment la constellation du Grand Chien dont Sirius (Invisible en ce moment, bien entendu) est l'étoile la plus brillante du ciel. Si la récolte des foins se fait admirablement, les herbages et prairies commencent à souffrir de la sécheresse, car il n'a pas plu depuis près d'un mois. 

 

Août 1916  -  Ne donnez pas asile aux déserteurs.  -  Nous avons dit dans un précédent numéro qu'un sieur Guéret, de Coquainvilliers, avait été condamné à deux mois de prison, par le conseil de guerre de Rouen, pour avoir donné asile au soldat déserteur Ressencourt. Un cultivateur de Formentin, Georges Bossey, qui avait aussi donné aide et asile à Ressencourt, vient d'être condamné, à son tour, à un an de prison. Bossey est père de six enfants. Les gendarmes auraient pu s'emparer déjà de Ressencourt, évadé depuis plusieurs mois de la prison  de Lisieux, sans l'aide que donnent, par crainte, à ce mauvais soldat les habitants de la région. Espérons que les sanctions prises par le conseil de guerre de Rouen seront d'un salutaire  exemple.

 

Avril 1917  -  Si le blé manquait !  -  Il y a seulement une soixantaine d'années, on ne comptait pas exclusivement sur le blé pour faire le pain. Les céréales de printemps, orge, sarrasin, maïs, faisaient le fonds de la nourriture de nos paysans, suivant les régions. Chez nous, on mangeait du pain d'orge qui était frais et excellent, et on mêlait la farine de seigle à celle du froment. La galette et la bouillie de sarrasin étaient aussi consommées en quantité, aussi bien en Normandie, qu'en Bretagne. Ailleurs on mangeai des « gaudes » de maïs, s’il est trop tard pour refaire les blés manqués, on peut encore, en avril, semer d'autres céréales, et même des pommes de terre tardives. Ce serait trop bête de souffrir de la faim, l'hiver prochain,  sur la terre la plus fertile du monde. 

 

Avril 1917  -  La misère !  -  On a trouvé, ces jours derniers, dans un petit bâtiment, dans la cour de M. Dumont, journalier à Coquainvillier à canton de Blangy-le-château, le cadavre d'un sieur Alphonse Crestey, 48 ans. La mort remontait à deux mois environ. On croit que ce malheureux, qui vivait de la charité publique et ne jouissait pas de toutes ses facultés, a succombé à une congestion causée par le froid.

 

Avril 1917  -  Pâques mouillées  -  Le temps continue d'être très mauvais. II pleut, il neige, il grésille, il giboule sans interruption et même, hier, il a tonné. C'est étonnant ! Le pis, c'est que rien ne pousse et qu'il n'y a pas d'herbe pour les bestiaux. Le foin a atteint des prix fantastiques, les semences ont souffert et beaucoup seraient à refaire, malheureusement il est trop tard. Pourtant ne désespérons pas, une simple saute de vent peut ramener le beau temps et la chaleur. N'empêche que cet hiver 1916-17 aura été un des plus rigoureux et des plus longs que nous avions jamais éprouvés en Normandie.

 

Juillet 1921  -   Macabres trouvailles.   -   On a trouvé dans un champ à St-Marlin-de-Sallen, le cadavre de Fernand Jeanne, 64 ans, hospitalisé à l'asile des vieillards de Thury-Harcourt. La mort parait due à des causes naturelles.

— M. Ferdinand Sosse, 42 ans, ouvrier de l'usine de Foulafu, à Coquainvillier, canton de Blangy-le-Château, a été trouvé noyé dans un ruisseau tout près de son travail. ( Le Bonhomme Normand )

 

Mai 1922  -   Macabre pêche.    -   On a retiré de la Touques, à la grille de l'usiné électrique de Coquainvilliers, canton de Blangy-le-Château, et dans un état de putréfaction avancée, le cadavre d'un individu qui parait être celui d'un mendiant ou d'un vagabond. On n' a pu l'identifier. ( Le Bonhomme Normand )

 

Avril 1923   -  Cour d’Assises.   -   Mauvaise graine.     Deux jeunes apaches, Eugène Margat, 18 ans, et Gaston Harmonville, 19 ans, échappés de la colonie pénitentiaire des Douaires, où ils avaient été envoyés pour vols jusqu'à leur majorité, sont accusés de nombreux vols dans la Seine-Inférieure et dans le Calvados. Onze faits sont retenus contre eux : à Elbeuf, au Petit-Quevilly, à Rouen, à Coquainvilliers, chez M. Dumont, ou ils pénètrent par effraction et s'emparent de 63 fr. qu'ils se partagent, et de divers autres objets, dans la même commune, chez M. Hamel, journalier, où ils dérobent 20 fr, et des bijoux. A Manerbe, les deux accusés pénètrent chez M, Maubant où ils se restaurent. Passant à Lisieux, ils brisent un carreau de la devanture de la cordonnerie Colette et emportent cinq paires de chaussures. A Glos sous-Lisieux, c'est la maison de M. Faucon qui est visitée par les voleurs qui prennent un certain nombre d'objets et des effets. Le même jour à Hermival-ies-Vaux, ils volent 10 fr. chez M. Hébert ainsi qu'une montre et d'autres objets.

Quittant notre région, Margat et Harmonville vont opérer à Méry-sur-Seine où ils sont arrêtés. Tous ces faits ont été avoués par eux. Malgré leur jeune âge, les antécédents des accusés sont déplorables. Margat est condamné à 7 ans de travaux forcés, et Harmonville à 6 ans de réclusion.

— Défenseurs: Mes  Lenoël et Tesnière. ( Le Bonhomme Normand )

 

Mai 1923  -  Découverte d’un cadavre.  -  On a couvert dans la Touques, à Coquainvilliers, le cadavre d'un homme en état complet de décomposition. C'est celui de Leroy Isidore, 74 ans, à Fervacques.

 

Mai 1923   -  Une mère qui noie son enfant.  -   Une domestique de Coquainvilliers, canton de Blangy-le-Château, la fille Albertine Pellerin, 34 ans, avait eu, il y a quelques semaines, une petite fille qu'elle devait mettre en nourrice. Un jour, après déjeuner, elle quitta ses patrons, les époux Guéret et se rendit à Manerbe, à quelques kilomètres de la ferme.

Au lieu de chercher une nourrice, elle jeta son enfant dans un ruisseau. De retour chez ses patrons, la fille Pellerin prétendit que sa petite fille avait été victime d'un accident mortel. Mais devant les explications plutôt, embarrassées de sa domestique, M. Guéret la conduisit à la gendarmerie de Lisieux où elle avoua son crime.

Le cadavre de la pauvre petite a été retrouvé à quelques mètres de L'endroit où sa mère l'avait noyée. Comme excuse, Albertine Pellerin a déclaré qu'elle n'aurait jamais eu le moyen de payer les mois de nourrice. On l'a écrouée à Pont-l’Évêque. ( Le Bonhomme Normand )

 

Avril 1932   -   Courage d’enfants.   -   A Coquainvilliers, canton de Blangy-le-Château, les petits André et Henri Pelcat jouaient sur le bord  de la Touques, quand Henri, 5 ans 1/2, tomba à l'eau.

Son frère André, 4 ans, appela au secours et aussitôt, le jeune André Malagerti, 6 ans 1/2, accourut. Et les deux gamins, joignant leurs efforts, furent assez heureux pour retirer Henri de sa périlleuse situation. (Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  Mort sur la route.  -  M. Mesnier Paul, 51 ans, cultivateur à Coquainvilliers, revenait de Lisieux à bicyclette. Arrivé près du village d'Ouilly-le-Vicomte, il a éprouvé un malaise. Il a posé sa bicyclette sur le bord de la route et s'est assis sur le talus. Mais il est mort presque immédiatement d'une crise cardiaque. ( Le Bonhomme Normand )

 

Avril 1937  -  Un taureau blesse un ouvrier agricole.  - M. Robert Hue, âgé de 27 ans, ouvrier agricole au service de M. Pierre Levasseur, cultivateur à Coquainvilliers, voulait faire rentrer à l'étable un taureau qui se trouvait dans l'herbage. Au moment de passer la porte, l'animal soudain furieux se jeta sur M. Hue et lui porta de violents coups de cornes.

Alerté par ses appels, son patron transporta le blessé à la clinique de la Providence, à Lisieux, où M. le docteur Marie, chirurgien-adjoint de l'hôpital, lui prodigua ses soins.

M. Hue. atteint d'une plaie profonde à la cuisse avec contusion abdominale, sera immobilisé pendant deux mois. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  La mystérieuse affaire de Coquainvilliers.  -  A la suite de l’incendie d'une camionnette à Lisieux

Incendie qui parut suspect à cause de la hauteur invraisemblable des flammes et de la disparition du conducteur.

La gendarmerie découvrit, à Coqnainvilliers, dans une maison isolée, un véritable entrepôt de marchandises diverses, alcool, alimentation, etc..., en provenance du Havre, à destination de Paris.

Le trafic nocturne de ce magasin improvisé, l'importance du stock et surtout le mutisme de l'entrepositaire ont amené son arrestation...

Il se dit anarchiste et se refuse à toute déclaration.

A quoi était destiné ce ravitaillement, ou à qui ?  

S'agit-il d'une banale affaire de fraude.

Est-on en présence d'une bande appartenant à une organisation internationale ?

Y a-t-il des complicités dans la région ?

Autant de questions qui se posent.

M. de Monti-Rossi, juge d'instruction s'emploie activement à les résoudre.

Un détail donnera une idée du volume des marchandises saisies : il a fallu réquisitionner deux pièces à la caserne de gendarmerie pour pouvoir les loger !  (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Août 1937  -  La mystérieuse affaire de Coquainvilliers.  -   L'enquête ouverte sur la mystérieuse affaire de Coquainvilliers n'a pas encore réussi à éclaircir le mystère qui plane sur l'origine et la destination des marchandises saisies. 

Après l'arrestation de l'entrepositaire Féret et d'une complice, une nouvelle perquisition a été opérée à Coquainvilliers, à son domicile, où on a constaté qu'une certaine quantité de caisses de produits d'alimentation étaient marquées « Soustelle-Trouville ». 

Immédiatement, une délégation se rendit au domicile de M. Soustelle, épicier, demeurant quai Tostain à Trouville-sur-Mer. 

L'épicier, interrogé, commença par déclarer qu'il n'avait rien de commun avec la bande dont on voulait l'accuser de faire partie. Puis, pressé de questions, il avoua finalement avoir vendu une certaine quantité de marchandises à M. Féret, de Coquainvilliers. 

Les soupçons se précisèrent davantage et M. Soustelle crut bon de disparaître de la circulation. 

Samedi, le Parquet de Pont-l'Evêque et M. de Monti-Rossi, juge d'instruction, ont été apposer des scellés sur la demeure de M. Soustelle à Trouville. Jusqu'à ce jour plus de deux mille  kilos de marchandises ont été saisis et amenés à la gendarmerie de Pont-l'Evêque.   (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Une auto dans le fossé bâtiment agricole brûle.   -  Un accident d'auto s'est produit mardi soir, vers 22 heures, au carrefour formé par la route de Pont-l'Evêque à Lisieux et celle de Coquainvilliers à Saint-Ouen.

Venant de la direction de Pout-l’Evêque et se dirigeant vers Lisieux, M. Belhomme, débitant à Rocques, circulait en auto accompagné de M. Abel Ruellaud, 41 ans,  propriétaire à Norolles, auquel appartenait la voiture et qui apprend actuellement à conduire, l’auto roulait bien à droite et à une allure modérée, lorsqu'en arrivant près du carrefour en question. M. Belhomme fut ébloui par les phares d'une voiture qui venait en sens inverse.

Il appuya aussitôt sur sa droite. En effectuant cette manœuvre, il monta sur le talus, renversa un poteau indicateur, deux bornes de pierre, pour aller enfin se renverser dans le fossé. Par  un hasard providentiel, M. Belhomme sortit indemne de l'accident. Il n'en était pas de même de M. Ruelland. Celui-ci était blessé à la face par des éclats de vitres et il perdait son  sang en abondance.

Il fut transporté dans le débit le plus proche où le docteur Roullier, appelé, vint lui donner les premiers soins. Quant à la voiture, elle semble complètement hors d'usage. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Octobre 1938   -   Trois jeunes cambrioleurs se restaurent à bon compte.   -    Les gendarmes de Lisieux ont arrêté en flagrant délit, trois jeunes gens, les nommés H……., âgés de 14 et 16 ans et D…….., âgé de 17 ans, dont les parents habitent Lisieux. 

Ces trois jeunes gens ont pénétré dans la maison de M. et Mme Sevestre, demeurant à Coquainvilliers, en brisant le carreau d'une fenêtre du rez-de-chaussée. Une fois dans la place, ils se sont copieusement restaurés avec les victuailles trouvées dans le buffet. Ils seront poursuivis. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938   -  Un père indigne.  -   La gendarmerie de Lisieux a procédé à l'arrestation du nommé Denis Vaudolon, 52 ans, demeurant à Coquainvilliers. Cet individu qui est père de huit enfants, vit actuellement en concubinage avec une femme Marthe Gouyet. 

C'est par la rumeur publique que les gendarmes ont appris les manœuvres odieuses que Vaudolon exerçait sur une de ses filles, âgée de 15 ans. A la suite de leur enquête les  gendarmes ont réussi à faire avouer ce père indigne. 

Vaudolon qui a reconnu qu'il abusait de sa fille depuis plus d'un an, a été amené à Pont-l'Évêque où il a été écroué. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Un père indigne.   -   Vaudolon Denis, 52 ans, carrier, demeurant à Coquainvilliers, est accusé d'attentats à la pudeur sur sa fille.

Vaudolon a reconnu les faits, il prétend avoir agi sous l'empire de l'ivresse.

Les renseignements recueillis sur lui sont assez favorables. Il est représenté comme intelligent, travailleur et honnête, mais il se livre fréquemment à la boisson et, lorsqu'il est dans cet état, il frappe sa maîtresse et ses enfants.

L'accusé a été condamné en 1931, par le tribunal correctionnel de Pont-l’Évêque pour mauvais traitements et privation des soins à sa fille. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   L’imprudence d’un fumeur.   -   Vers 16 heures, Louis Bertron, 18 ans, ouvrier agricole, demeurant à Coquainvilliers, commit l'imprudence d'allumer une cigarette et de  jeter sont allumette mal éteinte dans le bois où il travaillait, Il continua son travail mais, quelques instants après, en se retournant, il s'aperçut que le bois avait pris feu. Il essaya vainement d'éteindre le commencement d'incendie, car le vent soufflait en tempête. II appela un ouvrier voisin qui alerta les pompiers de Lisieux.

immédiatement, ceux-ci se rendirent sur les lieux et, après deux heures de travail, circoncirent tout danger.

Les dégâts sont importants. Le bois appartient à M. Lissard de Saint-Hymer. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   On va exhumer le corps d’une femme.  -  La rumeur publique prétendant qu'une personne de cette localité, décédée au mois mars 1938, aurait succombe à des manœuvres abortives, le Parquet de Pont-l'Évêque a commis le docteur Bureau de Pont-l’Évêque, et le docteur Couturier de Trouville et le docteur Béglin, de Honfleur, pour examiner le cadavre, qui sera prochainement exhumé.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1943    -   Fait divers.   -   Six enfants jouant au bord de la Touques, à Coquainvilliers, ayant voulu par jeu traverser la rivière sur un radeau, celui-ci chavira soudain, précipitant tout le monde à l'eau. Heureusement, un courageux témoin, André Olivier, 24 ans, plongea dans la rivière profonde de 3 m. et put sauver les 3 petites Macquaire, Jacqueline, Thérèse et Marthe qui se seraient infailliblement noyées sans cette prompte intervention.

Pendant ce temps, les 3 autres enfants avaient réussi à gagner la rive par leurs propres moyens. M. Olivier a bien droit aux plus vives félicitations pour ce bel acte de courage.

 

Février 1944    -   Fait divers.   -   Armés d'un sabre et de pistolets, trois individus masqués ont pénétré dans la maison de M Marcel, moulin de Coquainvilliers, ils ont visite tous les  appartements et, sous la menace du revolver, sont fait remettre 5.000 francs.  

 

Avril 1944    -   Fait divers.  -  A la suite des nombreuses agressions à main armée dans la région de Pont-l'Evêque, la gendarmerie a procédé à des recherches qui viennent d'aboutir à quatre arrestations. L'un des principaux auteurs, Jean Cumont, 19 ans, sans profession, à Saint Hymer, a été le premier appréhendé. Il reconnut s'être présenté dans la soirée du 29  janvier chez un cultivateur de Pierrefitte-en-Auge, M. Prévost et lui avoir soustrait 130.000 fr., 20.000 fr. de bijoux, des pièces d'or et d'argent. Il déclara avoir été accompagné par Fernand Thouret, 18 ans, cultivateur. 

Thouret arrêté, ne put que confirmer les déclarations de Cumont. Les deux jeunes gens avouèrent par la suite avoir commis une agression en compagnie d'un nommé Marcel Tantet, 20 ans, cultivateur, à Saint-Hymer, le 16 février, à 21 h., à la ferme Moulin, à Coquainvilliers, et s’être appropriés 3.000 fr. Cumont et Thouret étaient armés chacun d'un revolver acheté à des réfractaires, Tantet possédait en outre un sabre de cavalerie et un revolver qui lui avait été remis par le nommé Robert Eugène, 53 ans, bûcheron. Interrogé a son tour, ce dernier a été arrêté.  

 

Janvier 1945  -  Ne jouez pas avec les armes. -  M. André Hamel, cultivateur à Cocquainvillers s’est aperçu que l’un de ses porcs avait été blessé par une balle de mitraillette. Interrogé à ce sujet, Bernard L’Huillier, 18 ans, ouvrier agricole a déclaré qu’il avait essayé son arme et en ignorait la portée. Sa mère, Mme Victoria L’Huillier est civilement responsable et sera poursuivie. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -    6 juin, férié.    Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1950   -   La mauvaise graine.   -   La maréchaussée a découvert les auteurs de divers méfaits commis à Coquainvilliers durant la nuit de Noël. Il s'agit de trois Jeunes gens de la commune.

L'un d'eux, Eugène Bertrand, 19 ans, avait brisé d'un coup de caillou le phare d'une auto. Un de ses camarades avait jeté une lourde pierre contre la porte de l'église durant l'office. Quant au troisième, il prétend n'avoir rien à se reprocher, ce qui ne l'a pas empêcher de récolter, comme les copains, une contravention pour tapage nocturne. ( Le Bonhomme Libre )

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Coqainvilliers  -  Distillerie des Calvados Boulard

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