15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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CRÉPON 

Canton de Ryes

Les habitants de la commune de Crépon sont des Créponais, Créponaises.


Juin 1903   -   Un nouveau Malbrough.   -    Au lieu de monter à la tour de son manoir, comme défunte madame Malbrough, le sire Baptiste Lahaulle, 24 ans, maréchal à Crépon, était monté dans la tour de l'église pour surveiller sa femme, partie cueillir de l'herbe dans les champs pour ses lapins.

La voyant parler sur la route à un domestique, Lahaulle fit rentrer sa femme, l'enferma dans sa chambre et, en vrai maréchal, se mit à la battre dur comme fer. Ce n'était pas la  première fois que notre maréchal se livrait à cet exercice. Ses débuts remontent à deux mois à peine après la célébration du mariage.

Le tribunal de Bayeux a condamné Malbrough Lahaulle à huit jours de prison, mais avec le bénéfice de la loi Bérenger. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1904  -   Noyé dans un fossé.   -    En voulant satisfaire un besoin naturel, Adolphe Bâton, 59 ans, ouvrier maçon à Creully, est tombé, à Crépon, dans un fossé plein d'eau et s'y est noyé.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1904  -   Incendies.   -   D'un bâtiment d'exploitation, à Bonnebosq, appartenant à M. Pouettre, propriétaire. Pertes, 4 420 fr. Assuré.

— De 3 hectares de bruyère et soixante pommiers aux sieurs Debaize et Hébert, propriétaires à Moulines. Pertes, 400 fr. Non assuré.

— D'un immeuble, à Crépon, à Mme Jean Pierre. Pertes, 1 000 fr. Assuré.

— D'une maison, à Honfleur, à Mme Bouvier. Pertes, 2 000 fr. Assuré.

— D'un logement au n° 43 de la place Victor-Hugo, à Lisieux, chez les époux Malherbe. Pertes, 1 000 fr. Non assuré.

— D'un bois de 18 hectares de sapins, sur les communes de Vieux-Fumé et d'Airan, appartenant à la baronne des Rotours, à Avelin (Nord).   (Source : Le Bonhomme  Normand)

 

Décembre 1904  -  Mort inexpliquée.  -   Le sieur Lefèvre, boucher à Crépon, canton de Bayeux, avait trouvé, un matin, son tiroir-caisse fracturé et constaté qu'on y avait dérobé une somme minime. Il en fit la remarque à son employé, Georges Frandemiche, 20 ans, de Cussy.

Le lendemain matin, celui-ci était trouvé noyé dans une fontaine, la tête et une partie du corps enfoncés dans la vase. Faut-il croire à un suicide ou à un accident.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1905  -  Accident et non suicide.  -  Il semble prouvé que la mort de M. Frandemiche fils, garçon boucher Crépon, est le résultat d'un accident. Le malheureux, trompé par l'obscurité, est tombé dans la vase, profonde d'un mètre, du ruisseau voisin de l'abattoir et n'a pu en sortir. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Maires suspendus.  -  Voici la liste des maires dans l'arrondissement de Bayeux qui ont ou l'honneur d'être suspendus par le Préfet pour s'être opposés à l'enlèvement des Christs dans les écoles :

MM. Le baron Danger, d'Esquay-sur-Seulles.

Desfontaines, de Crépon.

De la Peschardière, de Colombiers-sur-Seulles.

Du Manoir, de Saint-Côsme-de-Fresné.

De la Loyère, de Vienne-en-Bessin.

De Courseulles, le Villiers-le-Sec.

Carabeux, de Tracy.

Nous leur adressons nos bien vives félicitations pour cette mesure qui les honore. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1914  -  Accident.  -  Mme veuve Bouet, propriétaire à Asnelles, conduisant une voiture attelée d'un cheval passait au carrefour de Crépon lorsque survinrent deux  cyclistes allant  à une très vive allure. L'un d'eux passa près de la voiture mais l'autre vint heurter violemment le flanc du cheval et tomba. L'animal s'emballa et la voiture alla donner contre une borne. Dans le choc, un marchepied et un frein furent tordus et brisés. Le cycliste qui était tombé, Xavier Martin, 16 ans, domestique à Ver-sur-Mer, n'a eu que de légères blessures mais sa machine a été fortement endommagée.

 

Juin 1920   -   Tuée par le tonnerre.   -   Pendant un violent orage qui sévissait sur Crépon canton de Ryes, alors qu'elle revenait de traire, la veuve Blanchet, 68 ans, servante chez Mme Lefèvre, à Crépon, a été tuée par la foudre, dans sa voiture. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1920  -  Légion d’honneur.   -  M. I'abbé Soinard, curé de Crépon, lieutenant, démobilisé, est promu chevalier de la Légion d'honneur. Il était déjà titulaire de cinq citations. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1921  -   Triste découverte   -   La domestique de M. Lesage, cultivateur à Crépon, canton, de Ryes, Eugénie Glever, 20 ans[1]a été trouvée dans la campagne, où elle était allée traire les vaches, écrasée par la tonne servant au transport de l'eau. On suppose que la jeune fille a voulu remplir une cuve avec l'eau du tonneau, et qu'a, ce moment là, la tonne a dû basculer sur le dos de la malheureuse servante, qui a succombé à une hémorragie violente. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est  maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables  souffrances  physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur  leur propriété, ou de puits,  sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la  poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève  incontestablement le budget.

 

Janvier 1930   -  Plaintes.   -   M. César Lecomte, cultivateur à Saon, a porté plainte contre les nommés Lepailleur, demeurant à Ver, qui, intentionnellement, lui barrèrent le chemin avec leurs voitures de bois, alors qu'il était de passage en automobile à Crépon.

Ces deux individus étant installés à boire, plusieurs fois levèrent leurs verres en criant à M. Lecomte : « A ta santé, tu n'es pas plus pressé que nous ! » (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1930   -   Un camion tamponne une auto.   -   M. Charles Prieur, administrateur, demeurant à Paris, se rendait en auto de Bayeux à Ver-sur-Mer, en compagnie de M. et Mme Lefauconnier, demeurant à Guiseray, de Mme Benoist, demeurant à Bayeux, rue de la Maîtrise et de Mme Brice, demeurant à Ver-sur-Mer.

En arrivant au carrefour de Crépon, un camion automobile conduit par M. Jules Lesueur, chauffeur de la maison Desmarais, de Caen, vint heurter l'arrière de son auto qui fut projetée contre le mur. Mesdames Benoist et Brice ont été assez sérieusement blessées. L'auto tamponnée est complètement hors d'usage. (Source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Août 1930   -   Le danger des armes à feu.   -   Trois jeunes gens, MM. Octave Lair, ouvrier boulanger à Crépon, Briand et Guesnon, domestiques à Colombiers-sur-Seulles, s'amusaient avec une carabine dans le jardin des époux Lair. Un garçonnet, le petit Briard, 12 ans, se trouvait avec eux. M. Lair eut la fâcheuse idée de lui remettre l'arme, en lui recommandant toutefois de prendre garde celle -ci étant chargée.

En dépit du conseil de prudence qui lui avait été donné, l'enfant épaula et pressa la gâchette. La balle alla frapper une fillette, Marguerite Lair, 5 ans, jouant à proximité. Très grièvement blessée à l’œil droit, la fillette a été transporté à l'hôpital de Caen. 

 

Juillet 1932   -   Fâcheuses rencontres   -   Une collision s'est produite à Crépon, canton de Ryes, entre l'auto de Mme de la Héronnière, propriétaire au bourg, et l'attelage de Mme Suzanne Guilbert, de Sainte-Croix-sur-Mer.

Dans le choc, la carriole a été renversée et Mme Guilbert, blessée au bras droit et à la figure. Mme Camille Anne, qui était près d'elle, a été commotionnée et devra garder un long repos à cause de son état de grossesse avancée. (Bonhomme Normand)

 

Août 1937  -  Un Bâtiment agricole incendié.  -  Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2 h. 30, un incendie a éclaté dans un bâtiment situé près de la route de Ver à Sommervieu, et dépendant de la ferme de M. Lahaye, cultivateur à Crépon. 

M. Lahaye fut averti par un passant que des flammes s'échappaient du toit du bâtiment où fort heureusement les récoltes n'étaient pas encore rentrées.

Alertés, les pompiers de Bayeux se rendirent promptement sur les lieux et réussirent à maîtriser le sinistre. 

Vers 4 h., tout danger était écarté. La gendarmerie a ouvert une enquête. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Un cultivateur aurait mis le feu à sa ferme.  -  Nous avons relaté dans quelles conditions un bâtiment de ferme, appartenant à M. Lahaye, cultivateur à Crépon, avait été  la proie des flammes. 

Or, à la suite des bruits qui couraient dans la commune, le parquet de Bayeux a été appelé à effectuer une enquête.

En effet, le cultivateur était en butte à de gros soucis d'argent, et le bâtiment en question était assuré pour une somme très élevée.

En raison des charges relevées contre lui et des contradictions relevées dans ses déclarations. M. Lahaye a été arrêté et écroué à la prison de Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Le fermier incendiaire a passé des aveux.  -   L'information ouverte au sujet, de l'incendie de Crépon, est maintenant à peu près close. 

Roger Lahaye, sous le poids des charges qui pesaient sur lui, est entré dans la voie des aveux. Ramené samedi matin à l'instruction, il exprima aussitôt le désir de faire une  déclaration et il se décida à avouer spontanément que c'était bien lui qui avait provoqué volontairement l'incendie d'un bâtiment de sa ferme. 

Il expliqua qu'ayant sur le dos des dettes urgentes, notamment chez son boucher et son garagiste, et ne voyant point d'issue à cette situation, l'idée lui était venue de mettre le  feu chez lui afin de toucher quelques billets de mille francs à l'assurance. 

Le dimanche 8 août, au soir, il entreprit de mettre son plan à exécution. Il était rentré de Bayeux vers 9 heures avec sa femme. Cette dernière partit au champ avec sa bonne pour traire les vaches, le commis était encore occupé au jardin. Sous un prétexte quelconque, il resta seul à la maison et il se rendit dans le fameux bâtiment où, à l'aide d'une allumette, il mit le  feu au plancher composé de terre battue et de paille en grande partie, puis, son coup fait, il alla rejoindre sa femme et ne se fit pas faute, sur son passage, de bavarder avec les voisins d'ailleurs surpris de voir chez lui une telle volubilité contraire à ses habitudes. 

Roger Lahaye, qui se rend compte maintenant de la situation dans laquelle il s'est mis, a manifesté de profonds regrets pour son acte. 

Après quelques suppléments d'enquête, le dossier de cette affaire sera définitivement clos et transmis à la Chambre des mises en accusations qui selon toutes probabilités, renverra Lahaye devant la Cour d'Assises du Calvados à la session de janvier.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Le temps qu’il a fait en septembre.    Le mois de septembre a été normal pour les températures. La moyenne mensuelle à 14° 77. Partout, le maximum  s'est présenté le 6, sans atteindre 36° à Lisieux, cependant, par exception, ce maximum s'est élevé à 31°. 

Le mois a été généralement beau, sauf du 10 au 20, mais, au cours de cette période, les pluies ont été exceptionnellement abondantes.

Quelques orages faibles ont éclaté, spécialement le 19 et le 20. Les pluies, quoique tardives, ont été très favorables aux prairies, qui ont reverdi rapidement. (Source  : Le Moniteur  du Calvados)

 

Octobre 1937  -   L’incendiaire de Crépon accuse sa femme.    Nos lecteurs se souviennent de l'affaire Lahaye, le cultivateur, inculpé d'avoir volontairement incendié sa  ferme au mois d'août dernier, et qui, en effet, passa des aveux, après une brève et habile enquête.

L'instruction se poursuivait néanmoins pour éclairer et mettre en lumière tous les points de cette pénible affaire. Or, au cours d'une confrontation émouvante entre Lahaye et sa  femme, celui-ci vient de l'accuser d'avoir été sa complice dans l'incendie. Elle protesta de son innocence, et une enquête serrée est ouverte à nouveau. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   L'incendie volontaire de Crépon.   -   Après de longs débats qui ont occupé toute la soirée et une partie de la nuit, le jury a rendu, dans l'affaire des époux Lahaye, inculpés d'incendie volontaire et de complicité, un verdict affirmatif, avec circonstances atténuantes en ce qui concerne Roger Lahaye, et négatif en ce qui concerne sa femme. 

En conséquence, Lahaye a été condamné à 5 ans de prison avec sursis et sa femme acquittée. Audience du mercredi 6 avril.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Un ouvrier agricole blessé par une ruade.   -   M. Jean-Baptiste Lemière, ouvrier agricole au service de M. Lahaye, cultivateur à Crépon, se rendait à 'écurie pour atteler le cheval. Comme il passait derrière, l'animal, celui-ci lui envoya un coup de pied sur la tête, le blessant assez gravement. 

On appela aussitôt le docteur Dimier, de Creully, qui ordonna le transfert du blessé à l'hôpital de Bayeux. (Source  : Le Moniteur du Calvados) 

 

Février 1943   -   Fait divers.   -   Samedi, vers 16 h ., la petite Christiane Pelhale, fille de cultivateurs de Crépon, aperçut des flammes sortant d'un bâtiment de la ferme  exploitée par ses parents, et appartenant à M. Chapelle, boucher à Asnelles. L'alerte fut immédiatement donnée. Les pompiers du bourg réussirent, avec du matériel réduit, à épargner la maison d'habitation contiguë en attendant l’arrivée des pompiers de Bayeux.

Ce bâtiment à usage d’habitation, cave, étable, hangar, qui contenait 3000 kilos de foin, 1 000 kilos de paille et 20 tonnes de betteraves environ, avait une longueur de 20 mètres et fut détruit avec tout son contenu.

On devait malheureusement découvrir, dans les décombres, le cadavre du petit Jacques Pelhale, 6 ans, complètement carbonisé. On suppose que c'est l'enfant qui, en jouant, aura mis le feu à un tas de paille se trouvant à l'entrée de la grange. Les flammes l'ayant alors immédiatement environné, il ne put sortir de la grange et essaya de se sauver par une lucarne, mais celle-ci était fermée à l'aide d’une barre de fer. Le père de l'infortuné bambin est, actuellement prisonnier de guerre et, au moment de l'incendie, la cultivatrice. Mme Pelhate, rentrait de Bayeux. Ce drame a causé dans la région une émotion bien compréhensible.  

 

Juin 1944  -  Bataille de Normandie.  -  Les soldats britanniques débarqués à Gold Beach ont libéré le village dès l'après-midi du 6 juin 1944.

 

Mai 1948   -   Les voyageurs sans bagages.   -   A l'arrêt du car de Crépon, Mme veuve Léa Quillié, 53 ans, épicière à Asnelles, qui se rendait à Caen, s'est vu saisir par les gendarmes de Ryes, un colis contenant 7 kilos de beurre environ.

La marchandise a été remise à M. Filliatre, collecteur à Bayeux. La trafiquante n'en serait pas à son coup d'essai. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Avril 1949   -   Deux enfants provoquent l'incendie d'une meule.  -   Au lieu-dit Notre-Dame-des-Champs, à Crépon, le feu a détruit une meule représentant 20 000 kg de paille et appartenant à un cultivateur de la localité, M. Lecornu.

L'incendie a été provoqué par deux enfants, les jeunes Lenoël, âgés 3 et 5 ans, qui jouaient avec un bâton enflammé à un brasier allumé par un bûcheron.

Les parents se sont engagés à payer à M. Lecornu la valeur de la meule détruite, soit 40 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Une bataille de dames.  -   Une querelle a mis au prise deux ménagères de Crépon, les dames Germaine Castel, 22 ans, et sa voisine Émilienne Suret, 37 ans. Giflée par deux fois, cette dernière a riposté en saisissant son antagoniste par les cheveux. L'intervention de l'ami d'Émilienne Suret, André Papin, ouvrier agricole mit fin à la rixe.

Les gendarmes ont dressé procès-verbal pour violences réciproques. (Source  : Le Bonhomme Libre)

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La Rançonnière

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