15 Février 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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CROISSANVILLE |
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Canton de Mézidon-Canon |
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Que venez-vous faire ici ? -
Je venais m'y coucher. -
Mais il est bonne heure pour dormir, il n'est que deux heures après
midi. -
C'est égal. -
Et à quoi bon pour vous coucher avoir apporté ce sac et deux
bouteilles ? Poussardin
gardant le silence, M. le maire crut devoir interroger ses tonneaux,
qui, moins discrets que le voleur, lui donnèrent l'assurance que ce n'était
point pour dormir qu'il était venu à la cave, en plein jour, avec un
sac plus que suspect, Mais que la soif en ces lieux l'attirait. Et
de plus que ce n'était pas la première fois. En effet, 100 litres de
cidre manquaient dans un des tonneaux, et quarante dans un autre. Malgré
cette preuve de la soif continuelle et coupable de Poussardin, le maire
se contenta de le chasser de la cave, mais ledit Poussardin ne se
contenta pas de sortir de là, et crut prudent de ne pas rester dans le
voisinage. Cependant une information se fit, qui démontra que la veille
de ce jour malencontreux, Poussardin avait eu soif à trois reprises, et
que trois fois ses bouteilles avaient voyagé de la cave du maire à la
maison d'un sieur Houlette, auquel il disait qu'il achetait le cidre
dans une commune voisine. Repris depuis, Poussardin qui avait déjà fait en deux fois 12 années d'emprisonnement pour vol, a de nouveau été condamné en 10 années de la même peine, et à 10 ans de surveillance à l'expiration de sa détention. (Le Pilote du Calvados)
Décembre 1846 - Cour d'assises du Calvados. - La nommée Léonin Alexandrine-Victorine Lepellelier, femme Fouques, était accusée d'avoir, à Caen, dans le courant de 1841, soustrait frauduleusement une bague en or au préjudice de la dame Lajoie, belle-mère de M. Letanneur, professeur de musique, dans le domicile de ce dernier et alors qu'elle était domestique à gages. Elle était accusée en outre d'avoir, le 12 septembre 1845, le 28 du même mois, les 16, 20 et 25 octobre, et 26 décembre suivants, soustrait frauduleusement d'importantes sommes d'argent au préjudice du sieur Dauge, filateur à Croissanville, dont elle était alors la domestique à gages. Malgré ses aveux sur le vol au préjudice de madame Lajoie, la femme Fouques a été acquittée. ( source : Journal de Honfleur)
Février 1847 - Cour d’Assises du Calvados. - Raoul Renauld, enfant naturel, sans domicile fixe, comparaissait devant la cour d'assises, sous l'accusation de vols commis la nuit avec effraction et escalade. Il s'était introduit, le 7 novembre 1846, chez une femme Bachelel, à Croissanville, et y avait pris du pain, du beurre et 70 centimes. Le 9 du même mois, il était entré chez les époux Rigaud, dans le même bourg et y avait volé quelques effets, du pain, et de la viande. Raoul
Renaud avoue ses vols en disant qu'il n'y a été poussé que par une
profonde misère. I! avait déjà été condamné à cinq années
d'emprisonnement à 18 ans, pour des
Août
1858 -
Réunion de communes. -
La réunion d'une partie du territoire des communes de Cléville,
Méry-Corbon et Ouézy à Croissanville, dans des limites
déterminées, est proposée. Un membre s'oppose à cette réunion et,
pour justifier son soutien, il s'en réfère aux réclamations produites
par les communes intéressées. Il insiste pour que le statu quo soit
maintenu, ainsi que l'avait décidé le Conseil général en 1845. La
délibération proposée, mise aux voix, est adoptée. Considérant
que l’agglomération désignée sous le nom de bourg de Croissanville,
et dont l’église de cette commune et le centre, appartient à quatre
commune à trois cantons, deux arrondissements, qu'il en résulte une
confusion constante dans, les attributions civiles, judiciaires et
épiscopales, que toute action administrative est paralysée, qu'aucune
amélioration n'est possible, Considérant que les habitants des hameaux
de Cléville, de Méry-Corbon, d'Ouézy, dont on proposé la réunion à
Croissanville, sont distants des centres de leur commune, les uns
de 5 000 m. les autres, de 2 500 m., que pour accomplir tous, les actes
de la vie civile, politique et religieuse, cet éloignement a pour eux
les inconvénients les
plus graves, leur impose des déplacements longs et pénibles, des
pertes de temps considérables, que, contribuant aux charges de
l'instruction primaire, ils n'en profitent pas, ne pouvant, sans danger,
laisser parcourir à leurs enfants la longue distance qui les sépare de
l'église et de l'école de ces communes. Considérant que les Conseils
municipaux de Cléville et de Méry-Corbon s'opposent à la distraction
des hameaux situés sur la route impériale de Paris, dans la crainte de
voir diminuer leurs ressources et de ne plus pouvoir faire face à leurs
dépenses, que ces objections sont peu fondées : Cléville, possédant
486 habitants et 895 hectares, ne perdra que 39 habitants, et 21
hectares, 72 ares, Méry-Corbon, ayant une population de 780 habitants
et une superficie de 757 hectares, ne perdra que 57 habitants
et 12 hectares 30 ares, que ces communes seront encore plus étendues et
plus peuplées que la plupart de celles du département. En ce qui
concerne Ouézy, considérant que cette commune peu importante se
verrait réduite d'une manière extrême, et menacée dans son
existence, s'il était donné suite aux propositions premières,
soumises à l’enquête, et qui enlevaient à Ouézy 87 habitants et
112 hectares, qu'en adoptant, l'accord avec M. le Préfet, une nouvelle
ligne de démarcation, on réduira à 20 hectares 10 ares seulement la
portion qui sera réunie à Croissanville. 1°
Les portions des communes de
Cléville et de Méry-Corbon, comprises entre l'ancienne route royale,
au sud, et une ligne parallèle à la nouvelle route impériale,
distante, au nord, de 150 m. de cette route est restreinte au
périmètre des maisons agglomérées. 2° La portion du territoire de la commune d'Ouézy, bornée au nord ancienne route royale, à l'est par la route de Canon à Croissanville, et au sud par une ligne parallèle à la route impériale de Paris à Caen, partant du point d'intersection des routes de Saint-Pierre-Sur-Dives à Croissanville et de Croissanville à Canon, et se dirigeant vers la commune de Croissanville.
Avril
1860 -
Nomination du corps législatif.
- Dans
la séance d'hier du corps législatif, a eu lieu la nomination d'une
commission de sept membres pour l'examen
Octobre
1860 -
Circonscriptions territoriales. Réunions de communes.
- Quatre lois
ont opéré récemment diverses modifications dans les circonscriptions
communales du département : La
première, en date du 9 mai dernier, a distrait les hameaux de Célery
et du Gable-Blanc de la commune de Fresnay-le-Puceux, et les a réunis
à la commune de Boulon. La
deuxième, en date du 21 du même mois, a distrait des portions de
territoire des communes de Méry-Corbon, Cléville et Ouézy, et les a
réunies à la commune de Croissanville. La
troisième, en date du 26 dudit mois de mai, a supprimé les communes de
Saint-Mélaine et de Launay-sur-Calonne, et a réuni Saint-Mélaine à
la ville de Pont-l'Évêque, et Launay, partie à cette ville et partie
à Saint-Julien-sur-Calonne. Enfin,
la quatrième, en date du 14 juillet, a distrait des terrains dépendant
de la commune de Graye, qui formaient prolongement entre Courseulles et
la mer, et les a réunis à cette dernière commune. Il
a été reconnu que ces nouvelles dispositions ne déplacent pas le
centre des divisions territoriales qu'elles concernent, de manière à
devoir apporter aucune modification au tableau des distances des
diverses communes à leurs chefs-lieux de canton, d'arrondissement et de
département, arrêté le 21 septembre 1856, et, en conséquence, il a
été décidé que ces distances devront continuer à être comptées,
pour les communes désignées dans les lois précitées, aux chiffres
pour lesquels elles sont inscrites à ce tableau. Mais
il n'en est pas de même de la population officielle des communes, qui
demeure désormais ainsi fixée : Fresnay-le-Puceux, 1 015 habitants ; Boulon, 719 ; Croissanville, 522 ; Méry-Corbon, 723 ; Ouézy, 220 ; Cléville, 433 ; Pont-l'Évêque, 2 717 Idem (population municipale) 2 654 ; Saint-Julien-sur-Calonne, 283 ; Graye, 514 ; Courseulles, 1 666. ( L’Ordre et la Liberté)
Juin 1860 - Un vol. - Mardi, les gendarmes de Croissanville ont été appelés à constater un vol de trente six litres d'eau-de-vie, commis au préjudice du sieur Coudray, fermier à Croissanville. Trois individus soupçonnés d'être les auteurs de ce vol ont été arrêtés dès le lendemain mercredi et amenés à la maison d'arrêt. Ce sont les nommés Grammont Dominique, berger ; Étienne, domestique, tous deux demeurant à Croissanville ; et Mazure, berger, à Magny-le-Freule. ( Le Normand )
Juin
1860 - Pour les élèves des lycées et collèges.
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A l'occasion de l'annexion de la Savoie et de
l'arrondissement de Nice à la France, le ministre de l'instruction
publique a décidé qu'il y aurait congé avec sortie demain dimanche
17, pour les élèves des lycées et collèges des départements. Deux
jours seront ajoutés aux grandes
Juin 1860 - Une noyade. - Le 20 du courant, vers 11 heures du matin, au moment ou le sieur Lecharpentier, propriétaire, demeurant Méry-Corbon, pêchait dans la rivière Laizon, il aperçut, accroché aux racines d'un saule, le cadavre d'une femme. Aussitôt il s’empressa de prévenir plusieurs personnes à l'aide desquelles il retira le corps de la rivière. On ne tarda pas reconnaître que cette malheureuse était la nommée Marie Enoux, âgée de 48 ans, née à Caen, domiciliée à Croissanville où elle était employée comme ouvrière dans la filature de M. Dauge. Depuis quelque temps, la femme Enoux était atteinte d’aliénation mentale. L'entrée de son mari à l'hôpital avait encore contribué à lui déranger l'esprit. On suppose que c'est le 19, dans la soirée, que cette pauvre femme se sera noyée dans la rivière de Laizon, car à 7 heures du soir, après avoir parlé à une de ses voisines, elle s'était dirigée vers le pont de Croissanville, où elle a sans doute mis fin à ce jour. ( L’Ordre et la Liberté)
Novembre 1861 - Un incendie. - Dimanche 3, un incendie accidentel a réduit en cendres une partie de la toiture d'une maison d'habitation située à Croissanville, occupée par plusieurs locataires et appartenant au sieur Victor Cabard, demeurant au même lieu. Le
rapport des gendarmes de la brigade constate que la perte approximative
s'élève à 1 296 fr. La maison était assurée à la Compagnie
mutuelle du Calvados, de l'Orne et de la Manche. Les locataires
n'étaient pas assurés. ( L’Ordre et la
Liberté )
Janvier 1863 - Par arrêté. - M. le préfet du Calvados a pris, à la date d'hier 23, l'arrêté suivant : Art. 1er. La somme de 16 872 fr. 90 c., déposée à la Recette générale du Calvados et provenant, jusqu'à concurrence de 6 872 fr. 70 c.. des souscriptions volontaires consenties en faveur des localités du Calvados où l'industrie est particulièrement en souffrance, et, pour le surplus, de la munificence de S. M. l'Empereur, est répartie comme il suit : - Falaise, 5 600 fr. La moitié de cette somme sera versée dans la caisse de la ville pour être employée en distribution de secours ou en travaux d’utilité communale, l'autre moitié profitera à la ligne de moyenne communication de Cesny-Bois-Halbout à Falaise et sera versée dans la caisse de M. le receveur général. - Condé-sur-Noireau. Distribution de secours aux indigents et travaux d'utilité communale, 5 600 fr. ; Clécy. id. 420 fr. ; Crocy, id. 370 fr ; St-Denis-de-Méré, id., 800 fr. ; St-Marc-d'Ouilly, id., 420 f. ; Mesnil-Villement, id., 880 f. ; Pierrefitte-en-Cinglais, id., 90 fr. ; St Rémy, id., 100 fr. ; Thury-Harcourt, id., 180 fr. ; Croissanville, id., 1 000 fr. ; Ouilly-le-Vicomte, id., 300 fr. ; Mesnil-Guillaume. id., 250 fr. ; Thiéville, id., 62 fr. 90 ; La Chapelle-Yvon, id., 170 fr. ; Aunay, id., 400 fr. ; Saint-Germain-du-Crioult. id., 180 fr. ; Maisoncelles-la-Jourdan. id., 50 fr. Art.
2. La présente
répartition sera notifiée à MM. les sous-préfets de Falaise, de
Lisieux et de Vire. 1862. (l’Ordre et la
Novembre
1863 - Par arrêté du 20 novembre.
-
M. le préfet a nommé Mlle Rivière (Céline-Amanda)
directrice des postes à Croissanville, en remplacement de M. Audry,
admis à faire valoir ses
droits à une pension de retraite. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1867 -
Réparation des édifices religieux. -
Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre
des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de
leurs édifices religieux : 300 fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ; 300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois ; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à Les Iles-Bardel ; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ; 500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500 fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ; 200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.
Avril
1868 -
Une noyée. - Vendredi,
vers les 7 heures du soir, la nommée Sophie Pinçon, veuve Cabard,
âgé de 72 ans, née à Bissières, et demeurant à Croissanville, a
été trouvée noyée dans une mare située au bout de son jardin. La levée et la constatation du cadavre ont fait reconnaître que la mort était le résultat d'un accident.
Décembre 1873 - Visites du premier janvier. - C'est le moment, ou jamais, de s'occuper des cartes qu'il est dans l'usage d'échanger à l'occasion du premier de l'an. C'est seulement à l'époque du 1er janvier qu'on peut envoyer des cartes par la poste, c'est-à-dire sous enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent, pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de distribution, l'affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent porter que le nom, la profession et l'adresse. On peut en mettre deux sous la même enveloppe. Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n'envoie jamais de carte.
Décembre 1873 - Chemin de fer de Mézidon à Dives. - Par arrêté du 18 courant, M. le préfet a approuvé les projets de stations et haltes présentés parle concessionnaire. Des stations pour voyageurs et marchandises seront établies à Beuvron, Putot, Dozulé et Dives. Des haltes pour voyageurs avec voie de garage et quai aux marchandises, seront établies dans les communes de Mézidon, Magny-le-Freule, Bissières, Croissanville et Méry-Corbon. Enfin, des haltes pour voyageurs seront établies à Hottot-en-Auge, Brucourt, Varaville, et Dives-Cabourg.
Novembre
1876
-
Une chère vivacité. -
Une
amende vient d'être inflige à M. Lemière, âgé de 72 ans, à
Croissanville, pour avoir outragé M. Dauge, maire de cette Dans
ce moment de vivacité, le père Lemière a eu tort d'oublier que le
jeune M. Dauge était maire, ça lui coûtera 500 fr. d'amende.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le
Calvados -
Arrondissement
de Lisieux :
Marolles, école de garçons ;
Lisieux, école
de garçons ;
Saint-Désir, école de garçons ;
Sainte-Foy-de-Montgommery, école
mixte ;
Mesnil-Duraud, école de
filles ; Ouville,
école de filles,
Saint-Michel-de-Livet, école
mixte ; Tortisambert,
école mixte ;
Mézidon, les deux
écoles ; Croissanville,
école de garçons ;
Saint-Julien-le-Faucon, école
de garçons ;
Sainte-Marie-aux-Anglais, école
mixte ;
Mesnil-Mauger, école
mixte ; Orbec,
école de garçons ;
La Chapelle-Yvon, les
deux écoles ; Courtonne-la-Ville,
école de
garçons ; La Folletière,
école mixte ; Saint-Julien-de-Mailloc,
école de
garçons.
etc....
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le
Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme
de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de
1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Croissanville, 349 habitants, Mme Jouenne (Augustine), sœur
Sainte-Madeleine, 26 élèves payantes, 11 gratuites ; 450 fr. de
traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée. . . 75 fr.
Juin 1879 - Le dénichage des oiseaux. - A cette époque de l'année, nous ne saurions trop engager MM. les instituteurs à rappeler aux enfants qu'il y a une loi qui interdit le dénichage des oiseaux. Ils éviteront ainsi à leurs élèves les pénalités qui pourraient les atteindre et rendront un véritable service à l'agriculture.
Juillet 1879 - Écoles primaires. - Les vacances des écoles primaires commenceront le 1er août pour finir le 1er septembre.
Août
1879
- Assassinat. -
Dans la nuit du 11 au 12
de ce mois, sur la route nationale n° 13, territoire de la commune de
Croissanville, un assassinat a été commis sur
la personne de Marie-Anne Michelet, âgée de 27 ans, chanteuse
ambulante, par le nommé Louis-Auguste Auffray, âgé de 29 ans,,
marchand ambulant, domicilié à Sées (Orne), avec lequel elle
vivait en concubinage depuis 12 ans. Cette femme est mère de quatre
enfants. Le cadavre est couvert de blessures, notamment sur la figure,
ce qui a occasionné un épanchement au cerveau qui a déterminé la
mort. Auffray, qui est un ivrogne de la pire espèce, a été arrêté.
Mars
1882
- Le
télégraphe.
- On va ouvrir
un bureau télégraphique municipal à Clécy. Celui de Croissanville
va être bientôt
Juillet
1882
- Télégraphe.
- Un
bureau est ouvert à Croissanville, depuis le 24 juillet.
Décembre
1883 -
Un puits miraculeux. –
A Croissanville, des puisatiers étaient employés à l’établissement
d'un puits, mais, chaque matin, ils étaient certains de trouver la
fosse comblée par les éboulements de la nuit, ils crurent que le trou
était ensorcelé, et l'abandonnèrent, puis ils se mirent à genoux
pour demander à l'Esprit saint de
leur indiquer un autre emplacement.
Aujourd'hui, le puits est terminé. L'Esprit saint peut bien y
être pour quelque chose, mais les cercles et les planches dont le
second travail a été entouré y sont assurément pour plus encore.
Mars 1886 - Laïcisation. - Le Sénat a voté l'instruction; primaire obligatoire et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à aucune congrégation.
Mai 1886 - Les orages. - Les orages qui ont sévi pendant trois jours, la semaine dernière sur Caen et toute notre contrée, ont causé de graves accidents. Nous avons déjà dit qu'à May-sur-Orne une petite fille de deux ans avait été tuée par la foudre. — A Mouen, un accident presque semblable est arrivé. Un homme prenait dans ses bras sa petite fille, effrayée par les coups de tonnerre. Au même instant, la foudre tomba sur lui et tua l'enfant sans faire aucun, mal au père. — L'orage a également éclaté, mercredi avec violence sur le territoire de Méry-Corbon, Cléville, Bissière, et Croissanville, dans cette dernière commune, la foudre et la grêle, ont brisé tous les carreaux de l’ancienne filature. -— Aux environs de Verson, la foudre a frappé un cultivateur. Il n’a reçu aucune blessure, sa montre seule a été fondue dans sa poche. Sur la route de Caen à Verson, le tonnerre s'est abattu sur un attelage. Le conducteur n'a rien eu. Mais deux de ses chevaux ont été foudroyés.
Septembre
1888 -
Enfant noyé. -
Henri
Soyer, 12 ans, demeurant chez ses parents à Croissanville, a été
trouvé noyé dans la rivière le Laizon. Cet enfant, qu'on a vu
s'amuser à jeter des papiers dans ce cours d'eau, y est tombé par
accident.
Août
1889 -
L’école, situation comparative 1878 - 1888. -
Dans la période qui s’étend de 1878 à 1888, trois lois
scolaires ont été votées et promulguées : Le 16
Mai 1893 - La sécheresse. - Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1893 - Mandats-Poste. - Sous peu, le paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les facteurs. (source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1893 - Victimes du travail. - Le sieur Arthur Vautier, 18 ans, ouvrier maréchal chez le sieur Dontresoul, à Creully, était occupé, en compagnie d'un autre ouvrier, à trouer un bandage de roue à une machine à percer, lorsque tout à coup , voulant passer la burette à graisse à son camarade, il glissa et, en essayant de se retenir, il posa la main droite sur la machine et eut l'annulaire pris dans l'engrenage. On a dû couper le doigt broyé. — Octave Soyer, soldat du 36e, qui se trouvait chez ses parents, à Croissanville, s'est coupé deux doigts du pied gauche, l'orteil et le second doigt, en fendant du bois. (source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1893 - Mort asphyxié. - Mardi, le domestique de M. Chotard, propriétaire à Croissanville, a été trouvé mort dans son lit. Ce jeune homme s'était couché le soir à l'heure habituelle, mais avait eu la mauvaise idée d'allumer un réchaud rempli de charbon de bois, il a été asphyxié. (source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1896 - A la recherche de sa vache. - Le sieur Grégoire, cultivateur à Croissanville, achetait dernièrement une vache au marché de Caen et confiait à un toucheur de bestiaux le soin de la conduire à son domicile. Cet individu se met en route, mais, en passant à Moult, il éprouve le besoin de se réconforter, ne venait-il pas de parcourir quinze kilomètres ? Il entre alors chez, un débitant où il s'arrête assez longuement à siroter quelques rasades. Ses forces revenues, notre toucheur de bestiaux se dispose à continuer son chemin. Mais, ô stupéfaction ! la vache n'était plus là. A bout de patience, s'était-elle éclipsée, ou un filou l'avait-il emmenée ? Voilà ce que se demande maître Grégoire. (source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Vol d’un mouton. - On a volé au sieur Léon Chautard, propriétaire à Croissanville, un mouton d'une valeur de 45 fr. (source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Vol de moutons. – Le sieur Chautard, propriétaire à Croissanville, s'était aperçu que plusieurs de ses moutons avaient disparu. Il en fit part aux gendarmes de Mézidon qui recherchèrent les brebis manquantes. A la suite de l'enquête, des perquisitions furent faites à Magny-le-Freule chez trois individus soupçonnés être les auteurs de ces vols. Elles amenèrent la découverte de quartiers de mouton salés et soigneusement cachés ainsi que de peaux enfouies dans un jardin. Malgré leurs dénégations, ils ont été arrêts. (source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1897 - Les femmes témoins. - On vient de promulguer la loi accordant aux femmes le droit d'être témoins dans les actes de l'état civil et dans les actes instrumentaires en général. (source : Le Bonhomme Normand) |
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CROISSANVILLE - Place de l'Église |
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CROISSANVILLE - Manoir de Mirbel |
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