15 Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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GRAINVILLE - LANGANNERIE |
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Canton de Bretteville-sur-Laize |
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Mars 1903 - Mines de fer. - Le représentant de la société d'études minières de Basse-Normandie, M. Bernard, administrateur, vient de solliciter la concession de mines de fer sur le territoire des communes de Bretteville-le-Rabet, Estrée-la-Campagne, Grainville-Languannerie, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Urville sur une superficie de 12 kilomètres carrés environ. Le prix offert pour la propriété tréfoncière est de 15 centimes hectares.
Janvier
1904 - Une église pour cent sous.
- Il
en est, des églises comme des habitations : il y en a à bon marché.
Telle l'ancienne église de Grainville-l'Engannerie, adjugée 5 fr. par le
conseil municipal à M. Bazencourt, entrepreneur à Saint-Pierre-Canivet.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1907 - Un phénomène. - M. Lebourgeois, bouilleur ambulant, a trouvé, dans un champ, à Langannerie, un champignon phénoménal, une Vesse-de-loup, mesurant un mètre de circonférence et pesant 3 kilos 250.
Septembre 1915 - Ce que nous mangerons l’an prochain. - C'est en ce moment que va se décider, en grande partie, le sort de la prochaine récolte. La question des semailles est une question vitale, et si, à la rigueur, le premier venu, ou le second, peut ramasser une gerbe et la battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre et de l'ensemencer, c'est une autre affaire. A ce sujet, M. Blaisot, député, a écrit au ministre de l'agriculture, qui lui a répondu. Il résulte de leur correspondance qu'on va essayer d'accorder des permissions de labours et de semailles, de préférence à des cultivateurs. Espérons qu'on y parviendra. Il parait que, pour la moisson, on envoyait des notaires, des rémouleurs et des professeurs d'académie. Si ça recommençait pour les semailles, nous serions exposés, l'an prochain, à récolter des choux rouges au lieu de blé chicot et à faire de la galette de Sarrazin avec des navets d'hiver.
Septembre
1915
- Complications postales.
- Les
habitants
de onze communes dépendant
du bureau de poste de Langannerie viennent de recevoir un coup
d'assommoir. On les a avertis qu'ils n'auraient désormais leur courrier
qu'un jour sur deux ! Le tramway de Falaise à Caen n'effectuant plus de
service régulier, le courrier arrive trop tard à Langannerie pour être
distribué dans les communes. Voici donc trois ou quatre mille personnes
qui vont être traitées en parias et sevrées de communications comme si,
au lieu d'habiter notre joli département, elles vivaient au fin fond des
forêts ou des gorges de montagne ! Pourtant il serait si simple de
faire porter le courrier à Langannerie par
Octobre
1917 -
Tentative de vol.
-
Le 23
octobre, vers
5 heures
du matin,
M. Decaen,
épicier et
débitant
au bourg
de Grainville-Langannerie,
en entrant
dans une
pièce située
derrière sa
cuisine,
s'aperçut que
quelqu'un avait
tenté de
s'introduire chez
lui pendant
la nuit.
Septembre 1921 - Quittes pour la peur. - Un négociant de la rue des Ursulines, à Falaise, M. Ameline, se rendait à Caen en auto. Arrivé, près de Langannerie, trois de ses pneus éclatèrent ensemble, faisant renverser la voiture. Une
seule des six personnes
qui se trouvait dans l'auto, Mlle Ameline, 9 ans. a été blessée à la
jambe par des éclats de vitre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1924 - Bénédiction d’une statue. - Dimanche, prochain 18 mai aura lieu dans cette paroisse la cérémonie de la bénédiction d'une statue de la Bienheureuse Thérèse, sous la présidence de M. le chanoine Caval, curé-doyen de Saint-Sylvain. Vêpres à 3 h., sermon par M. l'abbé Jeanne, missionnaire de N.-D. de la Délivrande, bénédiction de la statue procession des reliques, salut solennel et vénération des reliques.
Octobre
1926 -
Un accident tragique à Langannerie.
-
Un accident
tragique
s'est produit
ces jours
derniers
à Langannerie.
Les
époux
Basile,
cultivateurs,
s'étaient
rendus
dans une
propriété
qu'ils
possèdent
près de
l'église
de cette
localité.
Une violente
discussion
s'éleva
entre eux.
Le mari
reprochait
à sa
femme certaine
préférence
pour un
enfant
né avant
leur mariage,
prétextant
que celle-ci
lui donnait
trop de
pain à
manger.
« Voici
douze livres
de pain
qu'il mange
cette semaine,
dit le
mari, et
il ne
gagne pas
un sou ».
Hier
matin,
M. Roux,
procureur
de la
République,
accompagné
de M.
Bret, procureur
de la
République
intérimaire,
et de
M. Legot,
commis
greffier,
se rendit
à Langannerie.
Ils entendirent
le mari
qui avait
été gardé
à vue.
M. le
docteur
Omont procéda
à l'autopsie.
Après
avoir entendu
plusieurs
témoins,
les magistrats
ont conclu
à un
accident.
Décembre
1926 - Élections
du maire et du l’adjoint. — M.
Émile Lescaffette, adjoint, a été élu maire de Grainville-Langannerie,
en remplacement de M. Garry, décédé.
Août 1927 - Ces bons Horsains ! - Durant un bal au débit Hesnault, à Grainville-Langannerie, une discussion a éclaté pour un motif futile entre ouvriers français et étrangers. Soudain, un carrier tchécoslovaque, Alexis Wykovril, 21 ans, pris de boisson, saisissait un litre vide et le brisait sur la tête d'un paisible danseur, André Jacqueline, qui a été grièvement blessé. Après quoi, l'agresseur prenait la fuite, mais il était arrêté peu après.
Janvier
1928 -
Un chauffeur intoxiqué par un moteur.
- M.
Olivier, commissaire
de police
de Falaise,
revenant de
Caen, l’autre
soir en
automobile, vers
6 h. 30,
qui venait
de déposer
au Parquet
de Caen
des marchandises
soustraites par
la femme
Ernoux et
ses complices
(vols que
nous avons
relaté), arrivait
à 6 kilomètres
de Langannerie,
lorsqu'il rencontra,
barrant la
route, un
camion-auto de
la maison
Pochiet, de
Fleury-sur-Orne, sans
feu rouge
arrière, arrêté
bien que
le moteur
marchât à plein
régime. Étant
descendu, M.
Olivier chercha
le conducteur qu'il
ne découvrit
qu'au bout
de quelques
instants, il était
sans connaissance, allongé sur
la banquette, aux
cotés de
son volant.
M. le commissaire de police
fit arrêter
trois autos
qui venaient
de la direction
de Falaise
et il
se rendit
à Langannerie ou
il alla
chercher les gendarmes
qui vinrent
sur les
lieux.
Février
1928 - La cambriole.
- Un
vol
par
effraction
a
été
commis
mardi
dernier
7
courant
à
Grainville-sur-Odon
dans
une
maison
inhabitée
appartenant
à
Marie
Bertheaume
institutrice,
demeurant
à
Saint-Martin-de-Fontenay.
Les
auteurs
du
cambriolage
sont
deux
gamins,
13
ans
et
12 ans
dont
les
parents
habitent
Grainville-sur-Odon
et
qui
accomplissent,
depuis
quelques
temps
des
méfaits
semblables
en
faisant
l'école
buissonnière.
Ils
se
sont
introduits
dans
la
dite
maison
mardi
dernier
pour
la
seconde
Février
1928 - Un grave
accident inexpliqué. - Se
rendant
à Caen
en
compagnie
d'un
camarade
nommé
Eugène
Desloges,
19
ans,
agriculteur
à Bretteville-le-Rabai,
M.
Henri
Roussel,
19
ans,
ouvrier
agricole
à Langannerie,
a été
victime
d'un accident
sur les
causes
duquel
il n'a
pu fournir
aucune
explication.
Juillet
1928 -
Grave incendie.
-
Un
incendie a détruit,
l'autre
nuit,
l'atelier
de mécanique de M.
Jean Halbout,
27 ans,
au
bourg de Grainville. M. Halbout, les gendarmes et M.
Robert Bune, charcutier, s
aperçurent en même temps, vers
5 heures
du matin, que
le feu
venait
de faire
éclater les vitres du magasin. Les
pompiers,
la population
combattirent
l'incendie
et, a
9 heures,
tout danger
était
écarté.
Le feu
a détruit
l'atelier
de M.
Halbout
et l'important
matériel
qu'il contenait.
Il a
également
endommagé
un bâtiment
à usage
de bureau
et de
cuisine,
attenant
à l'atelier,
et la chambre du mécanicien
située
au-dessus. M.
Halbout
estime
son préjudice
à plus de 40.000 francs
et M.
Bisson,
beau-frère
du mécanicien
et propriétaire
de l'immeuble,
évalue
à près
de
12.000 francs
les dégâts
causés,
à la
maison.
Août 1928 - Mauvais traitements. - Les gendarmes voyant passer trois voitures de nomades, demandèrent les papiers aux occupants Camille Auffray, 38 ans, Adrien et Louis Michelet, 38 et 23 ans, tous marchands ambulants. Chaque voiture était attelée d'un cheval et un chien. Les pauvres bêtes étaient à bout de souffle et ne pouvaient plus avancer. Des procès-verbaux ont été dressés pour non autorisation d'attelage de chiens et mauvais traitements envers les animaux domestiques.
Mai 1932 - Si jeune ! - L'autre matin, le jeune Albert Lebarbe, 20 ans, pupille de l'Assistance publique, domestique de ferme chez M. Chapron, maire de Grainville-Langannerie, canton de Bretteville-sur-Laize, a été trouvé pendu dans un hangar par un de ses camarades de travail. On se perd en conjectures sur les causes de cet acte de désespoir. De caractère toujours enjoué, le jeune homme était rentré à l'aube de la fête de Fresne-la-Mère, s'était déshabillé et avait soigné les chevaux avant de mettre son funeste projet à exécution.
Mars 1936 - Un cycliste est blessé par une automobile. - Mme Albert Boitier, domiciliée à Fécamp, circulait en auto, vers 20 heures, sui la route de Falaise à Caen, se dirigeant vers cette ville. Près du bourg de Grainville-Langannerie, Mme Boitier vit venir vers elle un cycliste roulant à gauche. Pour éviter une collision, l'automobiliste obliqua vers la gauche, mais le cycliste ayant fait la même manœuvre vers sa droite, la voiture le renversa et le blessa à la tête. Le docteur Legendre qui passait, le prit dans son auto et le transporta à l'hôpital de Falaise. L'état du cycliste, un ouvrier agricole polonais, Josef Lobowiez, 18 ans, domicilié à Rocquancourt, n'inspire pas d'inquiétudes. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars 1936 - Une cycliste est renversée par une auto. - Lundi soir, vers 17 heures, Mme Wicer Marie, 41 ans. ménagère à Grainville-Langannerie venait de prendre son lait chez M. Dupart, à Estrées-Ia-Campagne et débouchait à bicyclette d'un chemin qui aboutit sur le chemin de G. C. de Langannerie à Saint-Sylvain, en plein bourg de Bretteville-le-Rabet. A cet endroit, la visibilité est nulle par suite de murs très élevés. De la direction de Langannerie, arrivaient deux automobiles. La première voiture passa librement, mais, aussitôt derrière, arrivait celle conduite par M. Delaplanche-Houguet Ernest, maréchal-ferrant à Saint-Sylvain. La cycliste, en l'apercevant, eut plusieurs mouvements d'hésitation. L'automobiliste, pour l'éviter, obliqua sur sa gauche, mais malheureusement sans succès, et il alla heurter de son aile droite avant la roue avant de la bicyclette. Mme Wicer fut projetée violemment sur la chaussée et l'automobile, continuant sa course, alla s'immobiliser sur un tas de démolitions de 1 m. 50 de hauteur. Les deux occupants de l'automobile sortirent indemnes de la voiture et se portèrent aussitôt au secours de la cycliste, ainsi que plusieurs personnes présentes, mais tous secours étaient inutiles. Elle avait cessé de vivre. M. le docteur Le Breton, médecin-légiste à Falaise, qui pratiqua l'autopsie conclut que la mort était due à une fracture de la base du crâne. La dame Wicer, de nationalité yougoslave, est mariée et mère de trois enfants : le plus jeune est âgé de 11 ans. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - 35 000 Francs pour cuir un cervelas ! - M. Louis Lepetit, cultivateur, avait fait édifier dans un champ, deux meules de paille, une meule de blé, et une d'avoine. Lundi après-midi, M. Madeleine, boucher, et sa servante, qui travaillaient dans le voisinage, s'aperçurent qu'une des meules était en flammes. Ils donnèrent aussitôt l'alarme, mais malgré la promptitude des secours, l'incendie s'étendit aux quatre meules qui ne furent bientôt qu'un tas de cendres. M. Lepetit évalue à 35 000 francs environ son préjudice. Il est assuré. L'enquête a établi que le feu avait été mis imprudemment par le jeune domestique de la ferme Achille V..., 14 ans, pupille de l'Assistance publique. Après
avoir nié de toutes ses forces, le gamin a fini par avouer qu'il avait
allumé près
des meules une poignée de paille pour faire griller un cervelas que Mme
Lepetit lui avait
Septembre 1936 - Un piéton est renversé et tué. - Dans la soirée de dimanche, un automobiliste, M. Lambertus Van Kampen 30 ans, de nationalité hollandaise, directeur de la fromagerie de La Perrière Boschard (Orne), suivait la route n° 158, revenant de Caen. Il était 20 h. 30, lorsqu'il arriva sur le territoire de Grainville-Langannerie. Une autre voiture venant à sa rencontre, il mit ses phares en code et les laissa dans cette position parce qu'une seconde automobile apparaissait à une centaine de mètres de celle qu'il venait de doubler. Cet
éclairage réduit ne permit pas a M. Van Kampen d'apercevoir un piéton,
M. Léon Perrier, 60 ans, demeurant à Bretteville-le-Rabet, qui marchait
dans la même direction que lui, tenant sa droite. Heurté à la
jambe gauche par l'aile avant de l'automobile, le piéton fut projeté sur
la chaussée, sa tête heurtant le caniveau. M. Perrier fut tué sur le
coup, succombant, croit-on, à une fracture du crâne. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1936 -
Des gendarmes sauvent quatre enfants.
-
Le
maréchal-des-logis Miot et les gendarmes Perocheau et Mallard, de la
brigade de Potigny, traversait vers 14 heures le bourg de Langannerie,
virent une fumée épaisse s'échapper des interstices d’une fenêtre
fermée sise an premier étage d'un bâtiment édifié sur la route
nationale. Intrigués,
ils s'informèrent et apprirent que le logement était occupé par le
ménage Louis Catillon. Le mari se trouvait à son travail aux carrières
des Aucrais, et la femme était partie faire une courses, fermant sa porte
à clef et laissant seuls au logis ses quatre enfants, âgés de 4, 3, 2
ans et 9 mois. Pénétrant
dans la cour de l'immeuble, les gendarmes entendirent des cris et des
pleurs d'enfants. Sans hésiter, ils enfoncèrent la porte et entrèrent
dans l'appartement du premier étage. Celui-ci était plein de la fumée
qui s'échappât d'un petit bûcher placé près du fourneau. Aidés des
voisins, les agents de la loi emportèrent les enfants et jetèrent ensuite
des seaux d'eau sur le foyer d'incendie qui s'éteignit bientôt. Interrogés chez les voisins qui les avaient recueillis, les deux aînés des bambins s'accusèrent mutuellement d'avoir mis le feu avec du papier enflammé. Fort heureusement, ce commencement d'incendie n'a eu que des conséquences minimes, mais sans la prompte intervention des gendarmes, les quatre enfants eussent probablement été asphyxiés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Une automobiliste tombe par la portière. - Vendredi après-midi, Mme Georges Dubois, propriétaire à Falaise, rue Aristide-Briand, se rendait à Caen en automobile, en compagnie de sa fille et de son fils. Ce dernier conduisait la voiture. Entre Potigny et Langannerie, une portière s'étant ouverte, Mlle Aline Dubois se leva pour la fermer, mais elle perdit l'équilibre et fut projetée violemment sur la route. Relevée avec une grave blessure à la tête et de fortes contusions aux mains et sur diverses parties du corps, Mlle Dubois fut aussitôt transportée à la clinique de la Miséricorde. (Source :
Le Moniteur du
Octobre
1937 -
On
a inauguré hier un monument à la mémoire des victimes des Ancrais. –
Il y a
un an que se produisit, aux Aucrais, dans la carrière dont le nom sonne
maintenant comme un
glas, la terrible explosion qui coûta la vie à vingt ouvriers . C
'étaient : Ambroise
Decroix, Norbert Decroix, frère du précédent ; Clair Guérin, Lurovie
Luno, Arthur Ducrocq, Maurice Arrhien, Arthur Pannel, Lucien Mesure, de
Cauvicourt. Gaston
Vivien, Gustave
Furet, Léon Lamotte, de Gouvix. Eugène
Dorel, de Soumont-Saint-Quentin. Julien
Dumas, de Potigny. Maurice
Marie, Georges Laidet, de Maizières. Roger
Suriray, Noël Fray, Jules Hébert, de Langannerie. Georges
Lamotte, de Bretteville-sur-Laize. Constant
Lemarié, de Saint-Germain-le-Vasson. Tous
Français, à l'exception de Luno, Sarrois réfugié, en instance de
naturalisation. Leurs
camarades de travail eurent la pieuse pensée de commémorer le souvenir
des victimes en érigeant un monument sur le lieu de leur tragique destin.
La Société Métallurgique de Normandie tint à s'associer à ce projet
et offrit le terrain où devait s'élever le monument, constitué par un
monolithe en granit de Vire, portant gravés les noms des victimes, avec
l'inscription suivante : «
Aux victimes de la catastrophe des Aucrais, 22 octobre 1936 ». Il
se dresse en bordure de la route nationale n° 158, de Caen à Falaise, à
une centaine de mètres du lieu de l'accident. L'inauguration en a eu lieu
hier matin, avec la plus grande
simplicité, mais avec toute la dignité que commandait un tel souvenir.
L'invitation, faite par le délégué ouvrier, avait été adressée aux
maires des communes endeuillées par la catastrophe et à leur conseil
municipal, à l'exclusion de toute personnalité politique ou
syndicaliste. Dans
l'église de Cauvicourt, que remplissait une foule émue débordant jusque
dans le cimetière, un catafalque avait été dressé. M.
le chanoine Hédé, vice-chancelier de l'évêché de Bayeux, célébra le
service funèbre chanté par la maîtrise locale et rehaussé par des
morceaux de circonstance, exécuté, par l'excellente harmonie de la
S.M.N., de Mondeville dirigée par M. Delarue. Mgr Adam, vicaire
général, spécialement délégué par Mgr Picaud, évêque de Bayeux,
donna l'absoute. Et un imposant cortège se forma sous le soleil clair
pour gagner l'emplacement du monument. L'harmonie
ouvrait la marche, suivie du clergé comprenant outre les personnalités
citées, MM. le chanoine Renouf, doyen de Saint-Sylvain ; l'abbé
Romen, curé de Langannerie ; l'abbé Ranvillet, curé d'Urville,
desservant de Cauvicourt ; les enfants des écoles de Cauvicourt ;
les veuves et les familles des victimes ; les personnalités. Les
prières liturgiques dites, le monument béni, Mgr Adam prononça une
délicate allocution. M.
Rouër, au nom de la S.M.N. dit son émotion de se retrouver, en ce
tragique anniversaire, au milieu de ceux qui pleurent de chers disparus,
et dont la fidélité à leur souvenir est attestée par le monument
destiné à le perpétuer. Après avoir remercié toutes les
collectivités, toutes les personnalités qui au lendemain de la
catastrophe, apportèrent à ceux qu'elle avait éprouvés le
témoignage de leur sympathie et de leur solidarité, le directeur
général de la Société Métallurgique de Normandie remercia les
camarades de travail des victimes de leur pieuse initiative, à
laquelle la S.M.N. a tenu à s'associer, il remercia aussi les ouvriers
des usines de Colombelles dont les généreuses souscriptions ont aidé à
l'érection du monument, les personnalités et les délégations
présentes, M. Rouër tint, en terminant, à renouveler l'assurance
donnée aux familles des M.
Puges. au nom de M. le Préfet, s'associa à cette manifestation du
souvenir et s'inclina devant le monument érigé à ceux qui ont donné
l'exemple du travail consenti jusqu'au sacrifice, devant les familles
inconsolées. Il associa les morts du travail des Aucrais à tous les
morts pour de nobles causes. La musique joua des airs funèbres, puis des couronnes furent déposées au pied du monument. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - Un charretier passe sous sa voiture. - M. Edmond Vassal, 58 ans, ouvrier agricole chez un brocanteur et propriétaire d'Ifs, se dirigeait vers cette localité, conduisant un cheval attelé à une voiture de foin, qu'il venait de chercher à Potigny. M. Vassal tenait sa droite et marchait à la gauche de son cheval, qu'il conduisait avec une paire de guides. Comme il arrivait à proximité du bois de Quesnay, il lâcha les guides qui tombèrent sur la chaussée. Le conducteur se baissa pour les ramasser, mais son pied se trouvant pris dedans, il tomba devant le véhicule qu'il conduisait si malheureusement que la roue gauche lui passa sur la jambe droite, qui fut brisée. M. Vassal demeura étendu sur la route, dans l'impossibilité de se relever, jusqu'au moment où vint à passer un camion dont le conducteur releva le blessé et le déposa sur la berne, rangea le véhicule qui gênait la circulation et, au passage à Langannerie, fit prévenir les gendarmes, qui firent transporter M. Vassal chez lui. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - Grave accident de chasses.
- M.
Héroult, boucher à Bayeux, prônait part
dimanche l'après-midi, à Grainville-Langannerie, avec des amis, à une partie
de chasse au lapin quand il fut malencontreusement touché à l'œil gauche par un
plomb qui, traversant l’œil, alla se loger en arrière. Conduit immédiatement à la Clinique St-Martin, à Caen, il a reçu les soins du docteur Leroux, oculiste. L'état du blessé n'est pas grave, mais il y a bien des chances pour que la vision de l'œil gauche reste considérablement diminuée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Une
auto flambe sur la route.
- Dimanche
après-midi,
une
automobile touriste, appartenant à Mme Sorel, débitante à Falaise, dans laquelle
se trouvaient
M. et Mme D……..,
institutrice
à
Villy,
et
leurs enfant, roulait
sur la
route
de
Caen
à Falaise.
A
proximité de Langannerie, le feu se déclara sous le véhicule. Gardant tout son sang-froid, M. D…….. fit sortir les occupants et tenta d'éteindre les flammes, mais ses efforts furent vains. Plusieurs
automobilistes de passage voulurent l'aider, mais aucun n'avait
d'extincteur. La voiture de Mme Sorel fut entièrement détruite, mais personne ne fut blessé. (Source : Le Moniteur du![]()
Août
1938 -
Une église cambriolée.
- En
venant le matin, sonner l'Angélus, Mme Gorys, sacristine, constata que
l'église avait reçu la visite de malfaiteurs pendant la nuit. Un
luminaire avait été dressé en guise d'échelle sous une fenêtre
élevée de 1 m. 80 de la sacristie, un carreau de ladite fenêtre brisé,
l’espagnolette tournée. M.
le Curé, prévenu, fit des recherches qui lui permirent de s'assurer
qu'aucun désordre ne régnait dans l'église ni dans la sacristie et, que
le visiteur, dédaignant de fracturer les troncs, s'était contenté de
vider une bouteille de vin de messe et d'emporter un trousseau de clefs,
appartenant à la commune. Les habitants de Langannerie n'ont remarqué
aucune personne suspecte. Il est vrai que l'église est isolée. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1938 - Un matériel de battage est détruit par le feu. - une courte distance du bourg de Grainville-Langaunerie, M. Lescalette, négociant en charbon et cultivateur, possède un hangar dans lequel il avait logé sa récolte de blé, ainsi qu'une machine à battre et un tracteur. Hier soir, vers 21 heures, dans des circonstances non établies encore, le feu s'est déclaré dans le bâtiment et a pris une extension telle que les habitants et pompiers accourus ne purent que sauver le tracteur. En quelques minutes, le hangar entier était en flammes et en une heure et demie la récolte et la batteuse étaient en cendres. Du
hangar assez légèrement construit, il ne reste que des pans de murs. Les
pertes sont évaluées à une centaine
de mille francs. Les gendarmes de Potigny rapidement arrivés sur les
lieux du sinistre ont procédé à l'enquête d'usage. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 - Un charretier passe sous sa voiture. - M. Edmond Vassal, 58 ans, ouvrier agricole chez un brocanteur et propriétaire d'Ifs, se dirigeait vers cette localité, conduisant un cheval attelé à une voiture de foin, qu'il venait de chercher à Potigny. M. Vassal tenait sa droite et marchait à la gauche de son cheval, qu'il conduisait avec une paire de guides. Comme il arrivait à proximité du bois de Quesnay, il lâcha les guides qui tombèrent sur la chaussée. Le conducteur se baissa pour les ramasser, mais son pied se trouvant pris dedans, il tomba devant le véhicule qu'il conduisait si malheureusement que la roue gauche lui passa sur la jambe droite, qui fut brisée. M.
Vassal demeura étendu sur la route, dans l'impossibilité de se relever,
jusqu'au moment où vint à passer un camion dont le conducteur releva le
blessé et le déposa sur la berme, rangea le véhicule qui gênait
la circulation et, au passage à Langannerie, fit prévenir les gendarmes,
qui firent transporter M. Vassal chez lui. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les dégâts de l’orage du 7 juin.
- Voici
quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts
causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la
tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ;
Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville,
Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert. Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été
faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000
fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1942 - Un accident de la route. - Samedi matin, une collision s'est produite, à Grainville-Langannerie, près du calvaire, entre un camion conduit par M. Lavarde, de Sept-Vents, et un motocycliste, le Dr J. Malassis, de Tilly-sur-Seulles. Projeté
brutalement sur le sol, M. Malasis a été relevé avec une fracture du crâne
et une fracture ouverte du genou. La vie du médecin ne paraît cependant
pas en danger malgré la gravité de ses blessures. (Bonhomme Normand)
Octobre
1943 - Fait
divers. -
A
Langannerie, les enfants Catillon, 11, 10, 8 et 4 ans, ramassaient
des marrons d'Inde, quand l'aîné découvrit une boule
avec
laquelle
il se mit à jouer avec ses petites sœurs. Hélas
! il s'agissait d'une grenade qui explosa, blessant les
4 enfants. Transportés
dans une clinique de Caen, le plus jeûne des blessés expirait peu
après.
Avril
1944 -
Interdiction de
la circulation
sur certaines
parties de
routes.
-
Par
ordre de
la Feldkommandantur
723, les
parties
de routes
ci-après
désignées
seront
barrées
et
fermées
à tout
trafic
civil. 1°
- Route
Nationale
n°
158, entre
Cintheaux
et Langannerie
sur 2 km.
350. Les déviations s'exerceront : 1°
- Dans
le sans
Falaise-Caen,
depuis
Langannerie
par Bretteville-le-Rabet
et, Cauvicourt
et Cintheaux
en empruntant
le C. D.
43, le
V. O.
1,de Cauvicourt,
le C.
D. 132
et le
V.O. 3
de Cauvicourt. Des pancartes de direction seront placées sur les itinéraires de déviation précités.
Novembre
1945 -
A la mémoire des combattants polonais.
- Dimanche
prochain, à 10h. sous le patronage du haut-commandement de l’armée
polonaise, auront lieu, à
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de
concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des
terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes
soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne
soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être
adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Janvier 1947 - L’entretien des tombes des militaires alliés. – La commission Impériale des sépultures militaires britanniques procède à l’aménagement définitif des nécropoles ci-après : Cimetières militaires britanniques de Fontenay-le-Pesnel, Secqueville-en-Bessin, Ryes, Cambes, Douvres-La-Délivrande, Tilly-sur-Seulles, Hottot-les-Bagues, Hermanville, Brouay, Saint-Manvieu, Ranville-Jeruzalem, tombes britanniques du cimetière communal de Ranville, cimetières militaires canadiens de Brettevile-sur-Laize et Bény-sur-Mer, Cimetière militaire polonais de Langannerie. Des
arbustes et des fleurs vont y être plantés. Les personnes ayant adopté
des tombes de soldats sont priées de n’y déposer que
des fleurs coupées et de s’abstenir de déposer des couronnes
artificielles ou des récipients quelconques (vases, douilles d’obus,
etc…). (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
6 juin, férié. –
Le 6 juin a été officiellement déclaré jour férié pour les
administrations publiques et les écoles du Calvados. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Les communes sinistrées.
– Un
arrêté paru au « Journal Officiel » vient de déclarer
communes sinistrées
les localités de Vimont et de Grainville-Langannerie. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet 1947 - Tragique baignade. – M. Jean-Pierre Hossard, 19 ans, se baignait dans l’étang de la foret de Cinglais. Après une plongée, un garçonnet qui l’accompagnait ne le vit pas reparaître et appela à l’aide. Un nageur se mit à sa recherche et put le retrouver, mais malgré les soins dont il fut l’objet, M. Hossard ne put être rappelé à la vie. Son corps a été ramené à Langannerie. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 - Un chef de manœuvre tombe d’un train.
- A
Grainville-Languannerie, au passage d’un train minier allant de
Mondeville à Soumont, M. Onésime Ferry, employé à la S.M.N., demeurant
à Mondeville, est tombé du convoi et a été mortellement blessé. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Pour la troisième fois des malfaiteurs se sont introduits chez Mme Augustine Calbry, à Freney-le-Puceux, signalant leur dernier passage par le vol de 250 kilos de pommes de terre. Des
cambrioleurs ont fracturé le tiroir-caisse de la boucherie de M. Pantin,
à Ussy, faisant main basse sur un millier de francs. La maison de M.
Jules Manseron, cultivateur, a également
reçu leur visite mais ils n’ont pris qu’une louche en fer blanc.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Des résistants à l'honneur. - Pour les services qu'ils ont rendus contre l'ennemi et de l'aide apportée aux armées alliées, la médaille de la Résistance polonaise en France vient d'être décernée à : MM. Le général Marchand, commandant la subdivision de Caen, Paul Robiquet, chef de la division des étrangers à la Préfecture du Calvados ; Camille Voivenel et Léonard Gille, conseiller généraux ; le capitaine Tessier, à Cabourg ; l’abbé Louis Leroy, curé de Ouézy-Canon ; Jean Halbout, maire de Langannerie ; lieutenant Masseron, à Bretteville-sur-Laize ; Jules Hollier Larousse à Louvigny ; Sebire à Caen ; Marcel Le Noël, directeur des cours et complémentaires de Honfleur ; Mme Léa Vion, directrice de la Maternité de Bénouville ; Mme Marguerite Berthelot, à Caen ; MM. Guy Marigny, à Caen ; Henri Gascoin, à Caen ; Marcel Mériel, directeur de l'école honoraire à Courseulles ; Dauger, à Dives, et Adeline à Boulon. Nos vives félicitations. La
même distinction a été accordée à notre ami regretté, le capitaine
René Duchez, administrateur du « Bonhomme Libre » récemment
décédé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Arrondissement de Falaise. Canton de Bretteville-sur-Laize. - Bretteville-sur-Laize (C. A.) ; Bray-la-Campagne (R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ; Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais (R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ; Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
villages
entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août 1944
par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux Alliés,
éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec courage les
vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec ardeur.
Le même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me Simon, conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt, Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne, Soignolles, Bû-sur-Rouvres, Fierville-la-Campagne, Bray, Saint-Sylvain, Condé-sur-ifs, Ouilly-le-Tesson, Rouvres et Maizières qui, « détruits lors des combats de la poche de Falaise ou de la bataille de Caen, se sont remis au travail avec ardeur ». (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949
-
Un pèlerinage polonais au cimetière de Langannerie.
-
Dimanche
prochain, à 10 h. 30, le général Stanislas Maczek, commandant de la 10
division blindée polonaise qui participa aux durs combats de la « poche
de Falaise » conduira une imposante délégation de ses anciens
compagnons d'armes sur les tombes de leurs camarades inhumés au
cimetière de Langannerie. ( Le Bonhomme Libre )
Décembre 1949 - Un septuagénaire gisait inanimé dans sa chambre. - Inquiète de ne pas avoir aperçu depuis deux Jours son locataire, M. Pierre Mustière, 69 ans, expert-maréchal à Grainville-Langannerie, Mme Pipet avertissait deux voisins. A l'aide d'une échelle, ceux-ci pénétrèrent par une fenêtre demeurée ouverte dans l'appartement situé au premier étage et aperçurent le vieillard étendu sur le plancher. Le malheureux avait cessé de vivre. Un médecin a conclu à une mort naturelle. ( Le Bonhomme Libre )
Décembre
1949 -
Une bagarre dans un café.
- A
Grainville-Langannerie, deux pensionnaires du restaurant Lebrethon : MM.
Marcel Gidon, 39 ans, maçon, et Pierre Lepeltier, 26 ans, ferrailleur, se
sont pris de querelle. Il en est résulté un pugilat au cours duquel 2
000 francs de dégâts ont été commis dans le café. ( Le Bonhomme Libre
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La Carrière des Aucrais près LANGANNERIE (Calvados) La Pelleuse |
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