15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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HÉROUVILLETTE 

Canton de Cabourg

Les habitants de la commune sont des Hérouvillettois, Hérouvillettoises


Février 1901   -   Morts subites.  -   M. Trébutien, 73 ans, ancien receveur des postes et télégraphes à Caen où il a laissé les meilleurs souvenirs, et qui s'était retiré à Bayeux, y  est mort en son domicile, place aux Bois.

— M. le baron d'Argenton, demeurant au château de Sainte-Honorine, à Hèrouvillette, arrivait le soir, dans une propriété qu'il possède à Montbray (Manche). Le lendemain matin, on l'a trouvé mort dans son lit.

— Le sieur Aimé Leblanc, 66 ans, maçon à Ifs, près Caen, s'est trouvé subitement malade en venant à Caen. Quelques instants après, il rendait le dernier soupir. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1901   -   Différence inexplicable.  -   Le sieur Gobillet, cultivateur à Hérouvillette, canton de Troarn, prétend avoir livré douze sacs de blé au minotier du sieur Chardine, boulanger. Celui-ci soutient qu'il n'a été livré que quatre sacs. Grosse différence, somme on le voit.

Le tribunal civil a tranché le différend en donnant tort au sieur Gobillet qui n'a pas pu prouver qu'il avait remis douze sacs et l'a condamné à remettre au sieur Chardine le prix des huit sacs contestés, plus les frais du procès.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1901   -   Découverte de cadavre.  -  On a trouvé sur la route, à Hérouvillette, hameau de Sainte-Honorine, un cadavre que l'on croit être celui du nommé Achille Chartenay, 45 ans, ouvrier plâtrier, né à Caen, sorti depuis peu de l'hospice de Falaise. La mort du malheureux est attribuée à une congestion déterminée par le froid. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1901   -   Un conseiller municipal peu ordinaire.  -  Samedi, à Héronvillette, il prit fantaisie au conseiller municipal Louis Gobillet de dévaster avec sa machine une coupe de foin appartenant à M. Eugène Martin.

Le propriétaire étant survenu, le sieur Gobillet fut le trouver au milieu de cette pièce et, sans aucune explication, il l'injuria, le terrassa, le roua de coups et lui fit des blessures. Grâce à son sang-froid, M. Martin fit le mort pour ne pas être tué et se releva avec des blessures relativement peu graves.

Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1903    -   Père indigne.  -   Le nommé François Fremin, 40 ans, charron à Hérouvillette, canton de Troarn, a été arrêté sous l'inculpation d'avoir bâillonné et violé sa fille âgée de 12 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1903  -   Imprudence d’enfant.   -  Les gamins ont la mauvaise habitude de danser devant les voitures, au risque de se faire écraser ou de faire peur aux chevaux.

L'un de ces gamins, le jeune Marette, demeurant à Hérouvillette, près Caen, gambadait devant l'automobile de M. de Vanssay. Le mécanicien, qui conduisait cependant à une allure modérée, ne put arrêter sa machine et l'enfant fut atteint et projeté à terre. Ses blessures ne sont pas graves.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1907  -  La Fièvre Aphteuse dans le Calvados.  -  M. Bertin, chef du service sanitaire du département, a relevé les cas suivants de fièvre aphteuse pendant la dernière semaine du mois d'avril écoulé.

Arrondissement de Caen. — A Colombelles, dans la canton de Troarn, on a constaté deux exploitations contaminées et soixante-deux animaux atteints ; à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen, quarante neuf animaux ont été atteints dans une seule exploitation ; à Hérouvillette, l'entrée d'un boucher dans une ferme a communiqué la maladie à dix animaux ; à Noyers-Bocage, on a relevé six cas dans une exploitation, à la suite de la visite d’un domestique venu pour apporter du fourrage ; à Audrieu, la contagion de voisinage a déterminé sept cas  dans une même ferme, enfin, à Monts-en-Bessin, six animaux ont été atteints dans la mène exploitation.

Arrondissement de Bayeux. — Une seule commune a eu à souffrir de la maladie : la commune de Sermentot, près de Caumont-l'Eventé, on y a constaté onze animaux atteints dans deux exploitations, mais la fièvre affecte un caractère bénin.

Arrondissement de Lisieux. — Des bœufs provenant de Laval ont apporté la maladie dans une ferme ; à Saint-Pair-du-Mont, près de Mézidon, huit animaux ont été atteints.

Arrondissement de Pont l'Évêque. — A Hottot-en-Auge, on a constaté dix cas dans une exploitation et l'on attribue la cause de la maladie à la contagion par le gardien d'un herbage infecté ; à Notre-Dame-d'Estrées, quinze animaux ont été atteints dans la même ferme, enfin ; à Victot Pontfol, deux exploitations ont été contaminées et trente animaux atteints. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1918  -  Triste histoire d’un veau.  -  Plusieurs veaux appartenant à M. Thomas, cultivateur à Hérouvillette, étaient au piquet dans un champ sur le bord de la route. Un matin, le propriétaire s'aperçut qu'un animal lui manquait. On fit des recherches et l'on découvrit qu'un individu avait offert à plusieurs personnes de la viande de veau qu’il qualifiait de «chevreuil». Cet individu, Pierre Fouquère, 33 ans, terrassier, sans domicile fixe a été arrêté.

Il a avoué être l'auteur du vol. Après avoir tué et dépecé le veau, il avait, en effet, cherché à vendre la viande, mais lassé de ne pas y réussir, il l’avait jeté dans l’Orne. Il accuse Edmond Memer, 43 ans, ébarbeur à Colombelles comme complice de ce vol. La perte pour le propriétaire est de 250 francs.

 

Janvier  1919    -   Tribunal Correctionnel de Caen.  -   Julienne Vincent, femme Tribouillard, 42 ans, journalière à Hérouvillette ; Aimée Cabouret, femme Duhomme, 55 ans, journalière à Hérouvillette ; Eugénie Chevallier, femme Cousin, 32 ans, journalière à Escoville ; Octavie Lepecq, femme Jeanne, 47 ans, journalière à Bavent, sont poursuivies pour le fait suivant :

le charretier de la maison Lemanissier, minotier, a embourbé sa voiture contenant 35 sacs de farine au bas de la cote de Bavent. Il a pu en livrer au boulanger 13 sacs et le reste a passé la nuit.

Les prévenues ont défoncé 2 sacs et ont pris le contenu. Chacune 16 francs. Me  Adam, défenseur de Cabouret. ( Source : Le Moniteur du Calvados )

 

Août 1921  -   Sur les routes.   -   M. Jean Jégou, 28 ans, chauffeur à la S. N.M. à Hérouvillette, s'en revenait de son travail à bicyclette. Sûr la route vers Ste-Honorine, il fut dépassé par trois individus.

L'un d'eux lui porta un violent coup d'un instrument tranchant. M. Jégou tomba et perdit connaissance quelques instants. Mais, il se releva, frappa l’un de ses agresseurs d'un coup de poing, enfourcha sa bicyclette et put s'éloigner sans être Inquiété par les deux autres.

Le même jour, M, Durand, de Ste-Honorine, fut attaqué sur la route de Cabourg, près de la Pyramide, ainsi qu'un autre jeune homme, à qui ces rôdeurs de demandèrent son argent. On les recherche. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1921  -   Une sortie mouvementée.   -   M. Pierre Veyret, ouvrier d'usine à Hérouvillette, canton de Troarn, sortait avec son amie, Mlle Fossey, quand il fut accosté par deux individus, Pierre Le Mâle et Henry Ménard, qui lui portèrent plusieurs coups de poing. Veyret s'enfuit chez lui mais il fut poursuivi par l'un de ses agresseurs qui le rejoignit dans l'escalier et lui prit, prétend Veyret, ce qu'il portait sur lui.

Une enquête a été ouverte. Le Mâle a été interrogé. Quand à Ménard, il est en fuite. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Une électrocution.   -   Un ouvrier de l'usine électrique de Caen, M. Maurice Postel, 30 ans, travaillait sur la passerelle du transformateur de courant électrique à Hérouvillette, canton de Troarn. Le malheureux a dû toucher à un fil qui l'a foudroyé sur le coup. Il est tombé sur la route d'une hauteur de 4 m. 50.

M. Postel a été ramené à son domicile à Caen, rue du Vaugueux. Il laisse une veuve et deux enfants. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1926  -  Mort de froid.  -   Lundi dernier, un individu sans domicile, se présentait dans la soirée chez M. Henri Bellière, maire de la commune d'Hérouvillette et lui demandait un  abri pour la nuit, ajoutant qu'il aurait voulu prendre l'autobus le lendemain pour se rendre à Caen. M. Bellière lui remit 4 francs (prix du trajet) et le fit conduire dans un hangar voisin de l'habitation.

Comme l'étranger n'avait pas reparu dans la matinée, le maire d'Hérouvillette dit à sa servante d'aller voir s'il était toujours la et de lui porter de la soupe. La jeune fille aperçut l'homme étendu sans vie à l'entrée de la grange.

Pendant la nuit le malheureux avait succombé  à une congestion par le froid, ainsi qu'il est relevé des constatations faite par M. le docteur Lefillatre. On trouva dans ses vêtements des papiers au nom de Félix Dubost, demeurant précédemment à Cabourg.

 

Février 1927  -  Grave incendie.  - Dimanche dernier, vers 11 heures du matin, un court circuit se produisait à Hérouvillette, dans une vaste étable dépendant du domaine du maire, M.  Henri Ballière, l'éleveur bien connu. Le feu se communiquait rapidement à la paille et au foin et, bientôt tout le bâtiment était en flammes. Alerté téléphoniquement, les pompiers de Colombelles  arrivaient aussitôt suivis de près par la moto-pompe de Caen, sous les ordres du commandant Binet. En présence des progrès du sinistre, les pompiers ne purent que protéger  les bâtiments voisins et 29 veaux, attachés dans l'étable, furent brûlés vifs.

Par ailleurs, la chute d'une flammèche provoquait un commencement d'incendie dans une bergerie toute proche. Les moutons qui s'y trouvaient furent chassés et ce deuxième foyer rapidement éteint.

Vers 16 heures, les pompiers de Caen étaient de retour, tandis que ceux de Colombelles finissaient de noyer les décombres. Les dégâts assurés sont importants.  

 

Février 1932   -   Victime du froid.  -  Près de Troarn, des passants ont trouvé, sur la route Caen-Cabourg, le cadavre d'un homme couché sur la berne. Il s'agissait du nomme Jean Vincent,  70 ans, ouvrier agricole à Hérouvillette, sans domicile fixe, mort, des suites d'une congestion. Quelques jours auparavant, un billet pour l'hôpital de Caen avait été délivré par un médecin au vieillard, mais celui-ci avait refusé de s'y rendre.

 

Mars 1932   -   L’ingénieux voyageur.   -   En juin 1931, M. Auvray, débitant à Hérouvillette, recevait la visite d'un prétendu représentant en T. S. F. qui lui proposa de lui reprendre ses deux appareils pour 1 500 fr. à condition que, M. Auvray lui achète un nouveau poste de 2 500 fr.

L'affaire fut conclue et, peu après, un agent de la fabrication emportait les appareils. Depuis lors, M. Auvray n'a plus rien vu venir. A la suite de plusieurs lettres, il est allé à Paris où, à l'usine en question, on lui a déclaré ignorer tout de l'affaire. Plainte a été portée. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1932   -   Dangereuse rivalité   -    Un grave accident s'est produit route de Cabourg à Caen, entre Bavent et Hérouvillette : Partis de Cabourg presque en même temps, deux autobus faisant le service entre cette place et Caen, se suivaient. Devant, roulait l'autobus Rapid'Service de Dives), suivi par la voiture de la Compagnie des autobus départementaux. Le conducteur de cette voiture, plus rapide que la première, lui demandait le passage depuis un moment, lorsque, dans le bas de la côte de Bavent, l'autobus du Rapid'Service se rangea sur sa droite comme pour permettre le dépassement. De fait, le conducteur des autobus départementaux ayant accéléré, se trouvait à moitié de la voiture qu'il voulait dépasser, quand celle-ci revint brusquement sur la gauche. Pour éviter une collision, le conducteur des autobus départementaux jeta son véhicule dans le fossé ou il s'écrasa.

Sous le choc assez violent, une des occupantes, Mme Lefèvre, rue d'Auge, à Caen, fut projetée par dessus le siège et se blessa sérieusement en retombant sur le plancher de la voiture. Elle a été ramenée à son domicile par la voiture du Rapid'Service.

Le Parquet de Caen a ouvert une enquête et prie le conducteur du Rapid'Service de se tenir à sa disposition. (Bonhomme Normand)

 

Mars 1937  -  Un cycliste est mortellement.  -  Un accident mortel s'est produit sur la route de Caen à Cabourg, sur le territoire d'Hérouvillette, au lieu dit la « Chardonnerette ". 

Un cycliste, M. Jean Longuet. 44 ans, demeurant à Hérouvillette, secrétaire de mairie de la commune, circulait à bicyclette en tenant sa droite, lorsqu'à hauteur du café Mondeville il fut heurté et renversé par un camion automobile appartenant à M. Pérurena, entrepreneur de scierie à Saint-Gatien-des-Bois, et conduit par le chauffeur Eugène Daligault. 37 ans, demeurant  au même lieu. 

Dans l'accident, M. Longuet eut l’os frontal fracturé. Une forte hémorragie se déclara et la mort fut presque instantanée.

Le malheureux laisse une veuve et un garçonnet.

L'enquête sur place fut menée par le lieutenant. Gaubert, commandant les brigades de gendarmerie de l'arrondissement de Caen, aidé du chef de brigade de Troarn. M. Ballière, maire d'Hérouvillette, était également sur les lieux, où le Parquet est descendu dans la soirée. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  Un ouvrier agricole meurt subitement en chargeant une voiture de paille.  -  Vers la fin de la matinée, les gendarmes de Troarn étaient avisés qu'une mort subite  venait de se produire à Hérouvillette. 

M. Armand Desmonts, 66 ans, demeurant à Cuverville, au service de M. Marie, entrepreneur de battage à Hérouvillette, était occupé avec plusieurs de ses camarades à battre, pour le compte de M. Ballière, propriétaire et maire de la commune. Il se trouvait monté sur une voiture chargée de bottes de paille battue, lorsque soudain il s'affaissa, roula sur le chargement et tomba à terre, d'une hauteur de plusieurs mètres. 

Relevé immédiatement, il avait cessé de vivre. Le corps, qui ne portait aucune trace de blessure, fut déposé dans une dépendance de la ferme. 

Au cours de leur enquête, les gendarmes de Troarn apprirent qu'à plusieurs reprises, dans la matinée, il s'était plaint de douleurs au cœur. On pouvait donc supposer une mort naturelle, lorsque des bruits parvinrent aux enquêteurs. Ceux-ci durent alerter le parquet de Caen. Les magistrats ordonnèrent alors une autopsie, qui fut confiée au docteur Mabille, de Caen. Le  praticien a diagnostiqué une mort consécutive à une congestion pulmonaire du côté gauche. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Six blessés dans une collision.  -  Au cours de la nuit dernière, vers 0 h. 30, deux automobiles pilotées, l'une par M. Amiot, préparateur en pharmacie, à Dives-sur-Mer,  l'autre par M. Le Meille, pharmacien à Deauville, se suivant à 25 mètres, circulaient sur la route nationale 813, en direction de Cabourg, quand, au hameau de « Sainte-Honorine », à hauteur de la Maison Jezequel, la voiture de M. Amiot accrocha une autre auto, se dirigeant vers Caen, et que conduisait M. Aucelin, conducteur de travaux, à Verson.

Cependant que l'automobile de M. Amiot était projetée dans un fossé. la voiture de M. Ancelin entrait en collision avec celle de M. Le Meille, qui n'avait pas eu le temps de stopper.

Dans l'accident, six personnes ont été blessées. Cinq de ces dernières se trouvaient dans l'auto de M. Amiot. La plus gravement atteinte est M. Roger Cordey, instituteur à Dives, qui,  portant des plaies à la face et aux genoux, a dû être admis à l'Hôpital de Caen. D'autre part, Mme Ancelin qui, en compagnie de sa fillette, avait pris place aux côtes de son mari, a été fortement contusionnée au bras droit. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Une agression sur la route.  -   Vers 20 h. 45, alors qu'il revenait de rendre visite à sa fiancée, Mlle Radufe, demeurant à Hérouvillette, et qu'il regagnait à bicyclette son domicile à Ouistreham, M. Eugène Sainte-Croix, 24 ans, employé d'usine, a été assailli et assommé, sur la route, par trois individus. L'arrivée du père et de la sœur de M. Sainte-Croix, qui suivaient ce dernier à quelque distance, mit en fuite les agresseurs que la gendarmerie recherche. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Mort subite.  -  M. Jean-Louis Vincent, âgé de 70 ans, ouvrier agricole à Hérouvillette étant malade depuis plusieurs jours, s'est vu délivrer par le docteur Boz, de Troarn, un certificat médical et un billet d'admission à l'hôpital de Caen, mais le septuagénaire ne voulut jamais suivre le conseil qui lui était donné, ni entrer dans cet établissement, et hier matin on par le docteur Boz, de Troarn, un certificat médical et un billet d'admission à l'hôpital de Caen, mais le septuagénaire ne voulut jamais suivre le conseil qui lui était donné, ni entrer dans cet établissement, et hier matin on par le docteur Boz, de Troarn, un certificat médical et un billet d'admission à l'hôpital de Caen, mais le septuagénaire ne voulut jamais suivre le conseil qui lui était donné, ni entrer dans cet établissement, et hier matin on par le docteur Boz, de Troarn, un certificat médical et un billet d'admission à l'hôpital de Caen, mais le septuagénaire ne voulut jamais suivre le conseil qui lui était donné, ni entrer dans cet établissement, et hier matin on par le docteur Boz, de Troarn, un certificat médical et un billet d'admission à l'hôpital de Caen, mais le septuagénaire ne voulut jamais suivre le conseil qui lui était donné, ni entrer dans cet établissement, et hier matin on par le docteur Boz, de Troarn, un certificat médical et un billet d'admission à l'hôpital de Caen, mais le septuagénaire ne voulut jamais suivre le conseil qui lui était donné, ni entrer dans cet établissement, et hier matin on par le docteur Boz, de Troarn, un certificat médical et un billet d'admission à l'hôpital de Caen, mais le septuagénaire ne voulut jamais suivre le conseil qui lui était donné, ni entrer dans cet établissement, et hier matin on l'a trouvé mort prés de son logis.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Un charretier est écrasé par un camion.  -  Un charretier, M. Léon Bouillon, 29 ans, employé chez M. Lefèvre, camionneur, 68, rue des Carmes, à Caen, où il demeure également, conduisait un chargement de farine à Hérouvillette. Il n'avait plus que 5 ou 600 mètres à parcourir pour arriver au terme de son voyage. Il était en haut de la côte, face à la cabane de cantonnier, lorsque les chevaux allant un peu trop à droite sur la berne, faisaient dangereusement incliner le camion.

M. Bouillon dut sans doute se mettre à la tête de son attelage pour le remettre dans le droit chemin. Voulut-il, ceci fait, aller serrer le frein ? On ne sait.

Toujours est-il qu'il tomba sous la roue gauche de son véhicule. Il n'eut pas le temps de se relever, et eut l'épaule gauche et la partie gauche de la tête, broyées. Entraînés par la déclivité, les chevaux poursuivirent leur route. Un chiffonnier nomade, M. Colin, les arrêta. Il aperçut le corps du charretier à 130 mètres de là.

M. Colin appela au secours mais on constata vite l'inutilité de donner des soins au malheureux, car le crâne avait éclaté.

Originaire de Saint-Manvieu, M. Bouillon était célibataire. Il travaillait chez M. Lefèvre depuis l'âge de 14 ans. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Légion d’Honneur.   -   M. Léon Ballières, agriculteur éleveur à Hérouvillette, est nommé chevalier de la Légion d'honneur, au titre du ministère de l'Agriculture. Nos sincères félicitations. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   Un mari dangereux est écroué .   -   Depuis deux mois environ, un russe nommé Wladimir Bachkopoff, 41 ans, manœuvre, était venu, habiter, au hameau de Sainte-Honorine avec sa femme et deux enfants. La paix était loin de régner dans ménage, car le mari s'adonne à la boisson ce qui avait déjà motivé son internement au Bon-Sauveur. Il injuriait et frappait sa femme presque journellement, allait même jusqu'à la traîner par les cheveux.

Au cours d'une scène plus violente que les précédentes et au cours de laquelle son mari l'avait menacée d'un rasoir, la femme Bachkopoff s'est décidée à faire appel aux gendarmes de Troarn. A l'arrivée de ceux-ci, Bachkopoff cuvait son vin, mais réveillé peu après, il déclara que sa femme exagérait et mentait.

Après une sévère admonestation, les gendarmes se retirèrent mais devaient revenir quelques minutes après, car l'ivrogne, qui était entré dans une violente colère à la suite de  l'intervention des gendarmes, frappait sa femme de nouveau, menaçant de la tuer.

En raison des menaces de mort proférées en leur présence, Bachkopoff, sur lequel les plus mauvais renseignement ont été fournis, a été mis en état d'arrestation et écroué à la maison d'arrêt de Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939   -   Un incendie endommage un manoir.  -  Un grave incendie s'est déclaré mardi après-midi, au petit manoir de « Oisellerie, " situé à Sainte-Honorine-la-Chardonnerette, commune d’HérouvilIette et habité par M. Armand Chevillard et sa famille.

M. Chevillard, qui s'était rendu acquéreur de cette propriété fin mai dernier, et l'avait aménagée depuis trois semaines, devait procéder à la réfection de la toiture. Pour chasser, les abeilles qui avaient élu domicile dans le grenier, les ouvriers allumèrent du soufre, et c'est probablement la flamme qui communiqua le feu à un tas de papier, se trouvant à proximité.

Trouvant un aliment propice dans la charpente, le feu se propagea rapidement. L'alarme fut donnée à Caen, cependant qu'aidés des voisins les plus proches, les gendarmes de Colombelles et de Troarn prêtaient assistance aux propriétaires du château et s'employaient à sauver les meubles du rez-de-chaussée.

A leur arrivée, sous les ordres du capitaine Bonza et du sous-lieutenant Fouché, les pompiers de Caen branchèrent leur motopompe dans une mare voisine et mirent en batterie quatre lances de forte dimension. Attaqué de plusieurs côtés à la fois, l'incendie diminua bientôt d'intensité.

A 19 h. 30, les sauveteurs, auxquels étaient venus se joindre les pompiers de Colombelles, étaient maîtres du feu.

La toiture du manoir a été entièrement détruite et les plafond du premier étage sont gravement endommagés par l'eau. Les dégâts sont importants. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939   -   Après l’incendie.  -  M. Chevillard, propriétaire du manoir de « l’Oisellerie », à Sainte-Honorine-la-Chardonnette par Hérouvillette, nous prie de remercier en son nom tous les braves gens du hameau et des alentours qui sont venus spontanément se mettre à sa disposition au début du sinistre de mardi soir pour l'aider à sauver son  mobilier des flammes. Il remercie également les excellents pompiers de Caen et de Colombelles qui ont par leur courage et leur expérience réussi rapidement à conjurer le fléau. Ses remerciement vont enfin aux personnalités officielles et autres qui sont arrivées pour le lieu du sinistre pour lui prodiguer des paroles d'encouragement.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Désespéré.  -  Le jeune Henri Musset, 20 ans, ouvrier forgeron, à Franceville-Plage et travaillant chez son père, maréchal ferrant à Hérouvillette, s'est suicidé lundi soir en se tirant un coup de fusil de chasse dans la bouche.
Rien dans l'attitude du jeune homme ne faisait prévoir une aussi funèbre détermination et son geste a provoqué une grande émotion parmi la population, ou ses prents sont très bien considéré. Le docteur Boz et les gendarmes de Troarn ont procédé aux constatations d'usage.

 

Janvier 1945  -  Automobiliste et motocyclistes, attention !  -  Sur proposition de la commission spéciale, le préfet du Calvados a prononcé la réquisition de 2 motocyclettes et de 5 voitures dont les conducteurs ont fait l’objet de procès-verbaux pour infractions à la circulation.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1945  -  Le renouvellement des cartes d’alimentation.  -  Les consommateurs qui n’auraient pas fait renouveler leur carte aux dates fixées pour leur secteur sont invités à le faire jusqu’au 19 février.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1945  -  La campagne qui souffre.  -  Le comité Départemental de Libération a appuyé une pétition des habitants du hameau de Ste-Honorine-la-Chardonnerette, dépendant de la commune d’Hérouvillette, demande tendant à l’inscription de celui-ci sur la liste des localités bénéficiaires des suppléments nationaux.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Une vieille habitude.   -   Un peu après minuit, M. Roger Laniel, l'épicier à Hérouvillette, a été réveillé par un bruit provenant de l'intérieur. Il descendit rapidement et se trouva en présence d'un individu qui, monté sur le rebord de la fenêtre, cherchait à s'introduire dans le magasin.

D'un violent coup de pied, M. Laniel mit le malandrin hors d’état de nuire et, aidé de deux voisins, l’amena à la gendarmerie de Troarn.

Il s'agissait d’un prisonnier de guerre allemand Clémens Kreft, 33 ans, employé chez M. Gravey, à Hérouvillette qui se trouvant en état d'ivresse voulait emparer de spiritueux. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Nos communes sinistrées à l'honneur.  -  Dimanche également, 16 nouvelles communes du Calvados ont reçu la Croix de guerre, en récompense à leur attitude pendant les combats libérateurs de 1944-45.

Selon le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture accompagné de M. Rophé, conseiller Général du canton de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces communes.

M. Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les belles citations que voici :

Hérouvillette    Village détruit à 60 % au cours des combats libérateurs en 1944. A supporté ses deuils et ses ruines avec courage. S'est remis au travail avec ardeur.

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec Étoile de Bronze. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1949   -   La mairie d’Hérouvillette cambriolée.   -   Dans nuit de samedi à dimanche un cambriolage qui a rapporté environ 6 000 frs à ses auteurs, a été commis dans le bureau de la mairie, provisoirement transféré pour cause de réparations à l'immeuble dans la salle du Foyer Rural. ( Le Bonhomme Libre )

 

Avril 1950   -   24 tonnes de lin flambent à Hérouvillette.   -   Le feu a ravagé une meule de 24 tonnes de lin au lieudit l'Acre Navet.

Le propriétaire, M. Paul Baudard, cultivateur à Sainte-Honorine-la-Chardonnerette, éprouve un préjudice de 450 000 francs. ( Le Bonhomme Libre )

Reour à 1800

Un char Sherman à Hérouvillette

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