1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1

La HOGUETTE

Canton de Falaise

Les habitants de la commune sont des Hoguetons, Hoguetonnes

Février 1852   -   Cour d'Assises du Calvados.   -    Audience du 14 Février.

Les deux frères Chauvel, de la Hoguette, arrondissement de Falaise, accusés de vol d'avoine pendant la nuit, avec effraction, ont été condamnes chacun à 3 ans de prison et 5 ans de surveillance.

-   Le nommé Jules Dorival, accusé de fausse signature, avait avoué sa culpabilité pendant l'instruction, mais le montant du billet argué de faux ayant été payé par la femme de l'accusé et le billet lui-même ayant été détruit, ce prévenu a été rendu à la liberté.

C'est par ce prononcé que la session a été close. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Juin 1853  -   Les dangers du bain.   -   Trois jeunes enfants de la Hoguette, près Falaise, avaient formé le projet, en sortant de l'école, d'aller se baigner dans une mare voisine de Vanembras. L'un deux s'étant avancé a disparu ; les deux autres ont éprouvé le même sort en allant successivement à son secours. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Août 1860  -  Échardonnage.  -  Le Conseil général demande que les arrêtés relatifs à l'échardonnage soient exécutés le plus strictement possible. Considérant que beaucoup de maires et de gardes-champêtres ne semblent pas pénétrés de l'importance des arrêtés relatifs à l'échardonnage. Prie M. le Préfet de renouveler ses instructions relatives à l'échardonnage, en invitant les maires et les gardes-champêtres à veiller à la stricte exécution de ses arrêtés.

 

Avril 1862   -   Un incendie.   -   Un incendie, que l'on croit purement accidentel, a éclaté, le 16 de ce mois, dans une partie de la forêt de St-André-en-Gouffern, située sur le territoire de la commune de la Hoguette.

Le feu a pris vers neuf heures du matin, et n'a pu être éteint que vers midi par les habitants de cette commune et des communes voisines, accourus en toute hâte sur le lieu du sinistre.

Quarante hectares environ de bois taillis de diverses essences ont été compromis par les flammes, auxquelles la sécheresse des herbes et des bruyères fournissait un trop facile aliment.

La majeure partie des bois incendiés appartenait à M. Rohault de Fleury, architecte à Paris, et le surplus à M. de Saint-Julien, propriétaire à Pertheville-Ners.

Le premier, sans l'assurance qui le garantit contre toute perte, aurait éprouvé un préjudice de 14 000 fr. environ. Quant au second, qui n'était pas assuré, il a souffert un dommage que l'on ne peut évaluer à moins de 1 000 fr. (Journal de Falaise.)

 

Juillet 1862   -   Un arrêté préfectoral .   -    M. Mallet (Prosper-Eugène) est nommé maire de la commune de la Hoguette. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1868   -   Découverte d'un cadavre.   -   Le cadavre du nommé Pierre Tardif, marchand opticien ambulant, âgé de 36 ans, aliéné, a été trouvé dans une haie par une fille de ferme, sur le territoire de la commune de la Hoguette, canton sud de Falaise.

La constatation et la levée du cadavre ont fait connaître que la mort est complètement étrangère à un crime.

Cet individu a disparu le samedi 11 juillet de son domicile. Le même jour, à neuf heures du matin, il a été rencontré près de la commune de Corday dans un état complet de nudité. La gendarmerie mise immédiatement à sa poursuite, ayant perdu sa trace, ne réussit pas à l'atteindre.  

 

Août 1875   -   Accident.  -  Lundi soir, la femme du sieur Hamel, garde particulier à La Hoguette, revenait de Falaise dans une charrette avec plusieurs autres femmes, sa fille, Marie Hamel, âgée de 18 mois, placée dans une petite voiture d'enfant, avait aussi été mise dans la charrette, l'enfant ayant fait un mouvement a été précipitée à terre et est tombée si malheureusement sur la tête qu'elle en est morte.

  

Juillet 1880  -  Suicide.  -  Le nommé Jean Féron, âgé de 80 ans, propriétaire, demeurant à la Hoguette, a été trouvé noyé dans une mare située sur le territoire de cette commune. Ce suicide est attribué à des chagrins de famille. 

 

Mai 1883  -  Plus de cachot. –  Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage du séquestre dans les lycées et collèges doit être abandonné partout.

 

Juin 1883  -  Incendie. –   Mercredi, à La Hoguette, un commencement d'incendie s'est déclaré dans un bois de sapins et. d'ajoncs appartenait à M. Charles Bardy, 60 ares  environ ont été  brûlés. Perte, 50 francs.

 

Octobre 1886  -  Victime du travail.  -  Le nommé Condé, 25 ans, journalier chez M. Olivier, fermier à la Hoguette, arrondissement de Falaise, a eu deux doigts coupés par l'engrenage de la machine à battre. Chose singulière ! la douleur, sur le premier moment fut si peu vive, que c'est seulement en regardant sa main affreusement mutilée, que Condé se rendit compte de l'importance de sa blessure, Les deux doigts coupés ont suivi l'engrenage, ils ont été retrouvés dans le grenier, au milieu du blé.

 

Mai 1887  -  Pas d’argent, pas de suisse.  -  La semaine dernière, est mort, du coté de la Hoguette, un malheureux ouvrier qui n'avait pas su faire d'économie pour parer aux frais de son inhumation, aussi a-t-on refusé de l'enterrer. Et ce n'est que 24 heures après, lorsqu'une généreuse femme du hameau de Saint-Clair a présenté une pièce d'or, qu'on s'est décidé à enlever le cadavre.  

 

Août 1890  -  Incendie.  -  Un incendie, attribué à la malveillance, a éclaté à la Hoguette, dans une ferme appartenant à Mme de Gibon et exploitée par le sieur Emile Leblanc, et a détruit complètement une grange contenant 1 800 gerbes de blé et avoine, et 1 700 bottes de paille. Perte, 6 000 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1891  -  Cotes brisées.  -  Le nommé Delaunay, fermier à la Hoguette, se trouvant chez son gendre à Mesnil-Vin, rentrait à cheval dans la cour de ce dernier. Au moment de descendre, le cheval ayant fait un mouvement brusque, Delaunay fut projeté violemment à terre. Il tomba si malheureusement qu'il se fractura deux côtes. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1892  -  Incendie.  -  La forêt de Saint-André, commune de la Hoguette, arrondissement de Falaise, a été incendiée sur divers points. Pendant plusieurs jours consécutifs on n'a pu arrêter les progrès du feu. Les dommages sont énormes.  (Source  : Le Bonhomme Normand)    

 

Mai 1893  -  La sécheresse.  -  Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1893  -  Suites d’une blessure.  -  Le garde champêtre de la Hoguette, Fauvel, victime il y a trois semaines des brutalités d'un sieur Bordel, qui lui avait porté un coup de pierre à la tête, est mort vendredi. Le tétanos s'est déclaré malgré la guérison complète de la plaie produite et le sieur Fauvel a succombé. Bordel a été arrêté et écroué à Falaise. (Source  : Le Bonhomme Normand)    

 

Mai 1895  -   Guerre aux corbeaux.  -  Les corbeaux pullulent dans les parcs de certains châteaux et dévastent les récoltes. Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de prendre des mesures pour forcer les propriétaires de ces parcs à les détruire eux-mêmes ou à les laisser détruire ? Renvoyé à qui de droit.   (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1895  -   Quittes pour la peur.  -  La semaine dernière, M.Polydor Alexandre, loueur de voitures et marchand de grains à Falaise, était en tournée. Il était accompagné, dans sa voiture, par MM. Bouju, Leluyaux père et fils. Rentrant à Falaise par la Hoguette, ils allaient arriver au passage à niveau du chemin de fer quand le cheval s'emporta, effrayé par une branche d'arbre que l'on émondait. Le train de Berjou allait passer, la barrière de fer était fermée. Le cheval voulut la franchir et se brisa les deux jambes de derrière. Les voyageurs n'ont pas eu de mal, sauf M. Bouju qui s'est fait quelques contusions en sautant de la voiture. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1898  -  Fillette brûlée vive.     Pendant que ses parents étaient au travail, la jeune Marie Louvet, 10 ans, à la Hoguette, près Falaise, préparait le repas de famille. En accrochant la marmite sur le loyer, le feu se communiqua à ses jupons. En un instant, la pauvre enfant fut entourée de flammes et, malgré les soins qui lui furent prodigués, elle mourut peu de temps après. (Source  : Le Bonhomme Normand)    

 

Décembre 1898  -  Enfant brûlée.  -  A la Hoguette, près Falaise, une fillette de 3 ans, Émilienne Orel, était placée sur une chaise non loin du foyer. La pauvre petite, étant tombée de sa chaise, fit basculer une casserole pleine d'eau qui lui causa de profondes brûlures. L'enfant est morte plusieurs jours après, des suites de ses affreuses blessures. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Incendies.  -   D'un bâtiment de 20 mètres de long sur 6 de large au sieur Surbled, à St-Germain-de-Tallevende. Pertes, 1 500 fr. Assuré.

— A la Hoguette, d'une douzaine d'hectares de vignons et de bois. Pertes pour la dame Bardy, de Falaise, 150 fr. ; pour le sieur Loudier, 500 fr.

— A Castillon, près Balleroy, d'une boulangerie et d'un hangar exploités par le sieur Maresq. Pertes pour ce dernier, non assuré, 200 fr. ; pour les sieurs Féron de Longcamp et Roulland, propriétaires, assurés, 420 fr.

— A la Société des Jeux du Golf de Deauville. Pertes, 800 fr.

— D'une maison à la demoiselle Duhant, à la Rivière-Saint-Sauveur. Pertes, 4 000 francs. Assuré. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Un mangeur d’oreilles.  -  Le fils Auguste Marie, soldat au 11e  d'artillerie, en permission chez son père, aubergiste à la Hoguette, arrondissement de Falaise, a eu une discussion avec un nommé Pelcat, qui lui a enlevé un morceau d'oreille et l'a avalé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1901   -   A demi brûlé.  -   Le sieur Roussel, 70 ans, propriétaire à la Hoguette, près Falaise, travaillant dans la forêt de Saint-André, s'était couché, pour se reposer, près d'un feu allumé par lui. Le feu s'étant communiqué à ses vêtements, il a été grièvement brûlé aux cuisses et aux jambes. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1901   -   Fatale méprise.  -   Un terrible accident de chasse vient de jeter la consternation à Nécy. Le sieur Pierre, 27 ans, employé à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, à Batignoles, près Paris, originaire de Nécy, y était venu ces jours-ci passer quelques jours. Lundi de la semaine dernière, il alla avec un de ses camarades, le sieur Loudier, cultivateur, chasser le sanglier.

Le soir, les deux amis se rendirent dans l'herbage des Pasquiers, à la Hoguette (Calvados), puis se séparèrent pour se mettre à l'affût, chacun à une place différente. Vers minuit, Pierre, ayant entendu du bruit dans un buisson, crut que c'était un sanglier qui s'y trouvait. Il épaula son fusil et fit feu dans cette direction.

Un cri retentit, Loudier venait d'être atteint par la charge. Il avait reçu 4 chevrotines dont l'une lui avait perforé le poumon droit. Après une agonie de 15 heures, Loudier, âgé de 24 ans, est mort. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Pendant la messe.  -  Un malfaiteur a pénétré dimanche, pendant qu'elle était partie à la messe, chez la veuve Debons, propriétaire à la Hoguette, près Falaise, et lui a dérobé 3 150 fr. Le voleur doit être au courant des habitudes dé la dame Debons, car dès qu'il fut entré dans la cour, il déchaînait le chien de garde et, brisant un carreau d'une fenêtre au premier étage, il s'emparait du magot caché dans une armoire, qu'il avait ouverte avec une fausse clé. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1904  -   Dans le fossé.   -  A la Hoguette, près Falaise, on a retrouvé, dans un fossé, à 600 mètres de son domicile, le corps de la nommée Rosalie Lecharpentier, veuve David. La mort semble due à une congestion causée par l'alcool. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1904  -   Les pommes.   -   On s'occupe déjà de la prochaine récolte. C'est peut-être un peu tôt. Pourtant, il paraît qu'il y a bonne « apparaissance ». On passe même des marchés. Les pommiers ne sont pas encore près d'être fleuris et les pommes valent déjà de 83 à 90 fr. les 1 000 kilos pris en gare. 

— Nota : Ne pas se presser encore pour prendre livraison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1904  -   Les sangliers.   -   Pendant une battue à la Hoguette, près Falaise, on a tué une laie portant huit petits. Plusieurs autres sangliers ont été poursuivis et blessés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1904  -   Bras et cuisse fracturés.   -   Jules Hubert, 44 ans, charroyeur à Falaise, chargeait dans sa voiture des sapins, à la Hoguette. Comme il mettait la chaîne destinée à maintenir les arbres, celle-ci se rompit ; Hubert tomba et se fractura la cuisse droite et le bras gauche. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1904  -   Cheval volé.  -  A la Hoguette, près Falaise, on a volé un cheval au piquet. Perte pour son propriétaire, le sieur Roussel, cultivateur, 800 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1904  -   Cheval volé.  -   Un jeune cheval bai-cerise, de 800 fr., au sieur Boussel, fermier à Vaux, a été volé dans un herbage de la Hoguette, près Falaise, où il était au piquet. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1904  -   Vache disparue.    -   A la Hoguette, près Falaise, une génisse de 350 fr., au sieur Raymond Hamel, cultivateur, a disparu pendant la nuit de l'herbage où elle était au pacage.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1905  -  Dévoré par un porc.  -  Vendredi dernier, vers 8 heures du matin, le domestique de M. Aumont, cultivateur à Fresné-la-Mère, village de Courcelles, se rendait à Gué-Pierreux, chez M. Alexis Desmonts, afin d'y  reprendre une truie menée la veille au verrat. La personne qui soigne habituellement ce verrat était absente et l'on conseilla au  domestique de ne pas approcher de l'animal très méchant. Mais, se  fiant à sa force, ils ne voulut pas attendre et pénétra dans la cage.

Le verrat se jeta aussitôt sur lui et d'un formidable coup de mâchoire lui arracha une fesse. Le domestique tomba sur le sol et le cochon le mordit de nouveau à l'épaule enlevant le morceau.

Aux cris du blessé on accourut et l'on put arracher à la fureur de l'animal, qui aurait achevé. Le blessé fut transporté à la ferme où il reçut les soins de M. le docteur Chanteux aussitôt appelé ; son état reste très grave.

 

Novembre 1907  -  Démissions de maires.  -  A la suite de l'élection législative du 10 novembre, deux maires de l'arrondissement de Falaise ont donné leur démission. Ce sont : MM. Leclerc,  maire de La Hoguette, et Aumont, maire de Saint-Pierre-Canivet.  

 

Février 1914  -  Et les vignons brûlent toujours. -  Le jeudi 12 dans l'après-midi, 20 ares de vignons (sorte de genêts), mesurant 2 mètres à 2 m. 50 de haut, ont été la proie des flammes,  dans les bois appartenant à M. Abel Dubourg, propriétaire à Falaise. La ferme de M. Aubert, sise à 200 mètres de là, faillit être atteinte par le feu, sans l'arrivée du domestique, Arthur Ridel,  qui réussit à éteindre l'incendie. On suppose que celui-ci, comme ceux survenus aux vignons de M. Aubert et de M. Fieffé, sont dus à la malveillance. Le coupable à force de revenir à la  charge finirait bien par être pincé. Ce serait justice.

 

Avril 1914  - les bois en feu. -  Dans la journée de jeudi, le feu a repris, vers midi aux bois Panthou. M. Octave Aupée et plusieurs personnes accourues l'ont éteint, après plusieurs heures  d'un travail acharné. La gendarmerie s'est rendue vendredi pour enquêter sur les responsabilités.

 

Avril 1916  -  Parmi les promotions.  -  Dans la promotion de généraux qui vient de paraître, figure le nom du général de cavalerie Guéneau de Montbeillard, promu général de brigade. Le nouveau général est le frère de Mme Raymond Le Clerc, de la Hoguette  

 

Novembre 1916  -  La Toussaint.  -  Jamais on ne vit un plus beau temps que celui qui a favorisé la Toussaint, cette année. On se serait cru au mois d'août. Aussi le pieux  pèlerinage des  cimetières a-t-il été plus suivi encore que de coutume. Les tombes de nos chers morts ont été visitées et fleurie. Mais, en ces tristes jours, que de familles ont pleuré sur des tombes absentes et qui demeureront toujours ignorées ! Du moins, les martyrs qui y reposent n'ont pas besoin de prières.

 

Novembre 1916  -  Un désespéré.  -  Un cultivateur de La Hoguette, près Falaise, M. Eugène Busnel, 61 ans, s'est pendu dans son grenier. Il souffrait depuis longtemps de rhumatismes, puis il avait été très affecté, ces jours derniers, en apprenant que son gendre allait repartir au front pour la troisième fois. Déjà, en février dernier, il avait tenté de se pendre. Sa femme était arrivée à temps pour l'on empêcher.  

 

Janvier 1917  -  Gare aux ruades.  -  Un cultivateur de la Hoguette près Falaise, M. Renut, 64 ans, a eu la cuisse brisée par un coup de pied de son cheval qu'il était en train de faire boire. Il lui faudra de longs  soins.  

 

Août 1917  -  L’église s’adapte ! -  Les temps que nous vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir en notable partie. Désormais, l'usage des oeufs, du laitage et de la graisse sont permis en tout temps, même pendant le carême et les jours de jeune. On peut aussi manger de la viande et du poisson.  Les vendredis et samedis sont, maintenant, jours de jeune et d'abstinence pendant le carême. Resteront cependant à observer le mercredi des Cendres, les quatre-temps et les veilles de  fêtes jusqu'à midi seulement. L'avance de l'heure n'est pas prévue.

 

Août 1917  -  Bizarre accident de voiture. -  Mme Sauvaget, 37 ans, journalière chez M. Gouin, fermier à La Hoguette, près Falaise, revenait des champs, moulée sur une charrette de foin. Elle glissa et tomba la poitrine sur un pieu. Son état, grave d'abord, s'est amélioré.  

 

Mai  1919  -  Mort accidentelle.  -  Le jeune Octave Besnier, 8 ans, s'est noyé le 17 mai dans une mare située dans un herbage derrière la maison de ses parents.

On suppose que voulant pêcher, il est tombé accidentellement à l'eau dans cette, mare profonde de près de 2 mètres. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1920   -   Mortel accident du travail.   -   Un ouvrier de la scierie installée sur la Bruyère de la Hoguette, près Falaise, M. Albert Charlemagne, 50 ans, a été atteint au ventre  par un retour d'une pièce de bois qu'il était en train de passer sous la scie circulaire. Malgré les soins dont il fut l'objet, il succomba le lendemain. Il était marié et père de deux enfants. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1920   -   Récompense mérité.   -    Dans la dernière promotion du Mérite agricole, figure le fils de Constant Vigan, 14 ans, fils d'un cultivateur de la Hoquette, près Falaise. Ce jeune, dont le père avait été mobilisé dès le début de la guerre, continua, par un travail unique, même au-dessus de ses forces, le travail des terres et devint ainsi le seul soutien de sa famille. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Incendie.   -   Six meules de foin, situées dans un pré, à La Hoguette, lieu dit les « Bruyères », canton de Falaise, et appartenant à MM. Marc et Dauvon, cultivateur à Nécy {Orne) ont été détruites par un incendie. Les auteurs de ce méfait ont été arrêtés à Falaise. Ce sont Paul Fournier, 15 ans, et Marcel Legrand, 16 ans, domestiques à Brieux, (Orne). (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1923  -  Piétinée par une vache.  -  Le samedi 14 juillet, vers 6 h. et demie du soir, Mlle Pauline Bunot, âgée de 18 ans, était occupée à traire les vaches de la ferme exploitée par ses parents, lorsque l'une d'elles agacée par les mouches devint furieuse, se jeta sur elle et la piétina.
Un médecin appelé aussitôt constata que la jeune fille portait de multiples contusions sur le corps et ordonna un repos d'un mois, sauf complications.  

 

Juillet 1923   -   Les chevaux et la chaleur.   -  En revenant de charger du bois dans la forêt de St-André, les chevaux de M. Joseph Giroix, 63 ans, à La Hoguetle, se sont emballés. Le conducteur tenta de les maîtriser, mais à bout de forces, il lâcha prise et tomba sur la route. M. Giroix qui avait un bras cassé et plusieurs côtes fracturées a été dirigé sur l'hôpital.

Le jeune René Jardin, 19 ans, cultivateur à Varsainville, canton de Falaise, menait, dans la plaine, une faucheuse-lieuse. Il venait de terminer la pièce lorsque l’un des chevaux, agacé de tourner sur place, lança une ruade atteignant le jeune homme à la poitrine et lui fracturant plusieurs côtes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1924  -  Médaille militaire.  -  La médaille militaire a été attribuée à la mémoire du soldat Habout Émile, du 206e d'infanterie, tué à l'assaut d'une barricade dans les tranchées. Sa veuve et ses deux enfants habitent la Hoguette.  

 

Mars 1926  -  Médaille Militaire.  -  La médaille militaire et la croix de guerre à titre posthume viennent d'être décernées à la mémoire du soldat Pagny François-Charles-Auguste, du 119e  régiment d'infanterie avec la citation suivante :

" Bon et brave soldat, tombé glorieusement au champ d'honneur le 2 décembre 1914, au Godat, en accomplissant tout son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

La famille de ce brave habite la Hoguette. 

 

Mars 1926  -  Un singulier ménage.  -  En 1918, le sieur Louis Ganot, 65 ans, actuellement cultivateur à la Hoguette, lieu du Vey, épousa Rachel Priré, 51 ans, le mariage eut lieu à  Moussonvllliers (Orne), le couple alla se fixer au Merlerault, mais en 1924, le divorce fut prononcé aux torts de la femme par le tribunal d'Argentan.

Ganot vint alors se fixer à la Hoguette, mais il ne pouvait oublier sa femme et il recommença avec elle une correspondance suivie, il fut décidé, à la fin de 1925, que son ex-femme rentrerait chez lui, mais comme bonne, aux gages de 500 francs par mois et il fut stipulé qu'au casles choses n'iraient plus, l'ex-madame Ganot aurait deux mois de gages.

Tout alla bien au commencement, mais la semaine dernière une violente querelle éclata, Ganot ayant voulu mettre sa servante-épouse à la porte, celle-ci réclama ses gages et refusa de s'en aller. Des coups de balai furent alors échangés. Tous les deux ont porté plainte pour coups réciproques. Ganot ne veut donner que 500 francs, son ex-femme réclame les 1.000 francs  auxquels elle a droit, d'après « le papier » que Ganot a signé, dit-elle.

 

Avril 1926  -  Découverte d'un cadavre.  -  Mme Deboock, marchande de balais, cueillait des champignons dans les herbages de M. Olivier, lorsque près d'une bourerie, elle aperçut une femme étendue à terre, ne donnant plus signe de vie elle alla prévenir l'adjoint, M. Philippe, qui reconnut aussitôt Mme Auguste Vorenlot, née Blanche Cordhom, 59 ans, propriétaire, née à Caumont-l'Éventé. Son mari, prévenu, déclara que sa femme l'avait quitté samedi après-midi et que le soir elle n'était pas rentrée.

La malheureuse, qui avait des habitudes d'intempérance, n'osait plus rentrer chez elle quand elle avait bu, elle dut passer la nuit dehors et fut frappée de congestion, ainsi que l'a reconnu le docteur Saillant.

La pauvre femme était estimée dans le pays, on la considérait comme une bonne mère de famille.

 

Avril 1926  -  Le feu dans le bois.  -  135 hectares de la forêt Saint-André ont été Brûlés. Préjudice, 50.000 fr. On croit à la malveillance.

 

Mars 1927  -  Accident.  -  A la Hoguette, des employés de M. de Boislorey, entrepreneur de transport à Falaise, enlevaient des arbres avec plusieurs chevaux lorsque l'un d'eux, glissant et  prenant peur, rua et atteignit M. Fernand Le Bourdais, 47 ans, qui eut le bras droit brisé et plusieurs côtes fracturées.

 

Juillet  1928  -  Elle l’échappe belle.  -   Mlle Désirée Monette, 16 ans, servante chez M. Leblanc, cultivateur, lieu de Vesqueville, puisait un seau d'eau à un puits situé dans la cour de la ferme,  la chaîne ne fonctionnant pas, la jeune fille se pencha sur la margelle pour se rendre compte, mais elle glissa et tomba dans le puits. Une personne, témoin de l'accident, appela au secours. M. Leblanc et son domestique, M. Leray, accoururent et retirèrent la jeune servante, qui, dans sa chute, s'était fait une forte coupure à la tête. Le docteur  Cailloué mandé aussitôt a donné les soins nécessaires.

 

Août  1928  -  Une belle fête.  -  La distribution des prix de la Hoguette a été cette année une cérémonie particulièrement solennelle et vraiment émouvante. L'institutrice qui depuis 45 ans était à la tète de l'école des filles (la bonne Mlle Léonard), prend sa retraite et la commune entière avait tenu à lui manifester sa reconnaissance. Presque tous les habitants de la charmante commune s'étaient réunis près des enfants dans la cour de l'école. M. Angot, conseiller général, présidait, M. Mottais, Maire ; M. l'abbé Crouen ; M. Guilloteau, adjoint au maire de Falaise et de nombreuses notabilités avaient tenu à honorer de leur présence celle charmante fête l'assistance tint à témoigner sa vive sympathie à l'égard de Mlle Léonard.

 

Mars 1930  -  Une auto flambe.  -  Un incendie s'est déclaré dans la forêt de Saint-André, près de La Hoguette, canton de Falaise. Poussées par une forte brise, les flammes se sont vite propagées et ont un instant menacé le château du Petit-Saussey, à M. de Courville. Grâce au prompts secours, le feu a été vite circonscrit, mais vingt-cinq hectares de taillis sont brûlés. On  ignore les causes du sinistre.

 

Mars 1932   -   Étrange accident.   -   Jeudi dernier, Mme Brionne, 50 ans, femme du garde de M. Thironin, à La Hoguette, canton de Falaise, transportant du bois dans un tombereau, était montée sur le chargement. En passant près d'un arbre, elle fut accrochée par les branches et tomba violemment sur le sol gelé. Un médecin, appelé, constata que Mme Brionne avait plusieurs cotes fracturées et portait en outre de multiples contusions. Ces blessures, assez graves, entraîneront. pour la victime un mois d'incapacité de travail. (Bonhomme Normand)

 

Juin 1937  -    Une camionnette s’écrase contre un arbre et prend feu.  -  Dans la nuit du samedi à dimanche, un grave accident d'automobile s'est produit sur la route de Falaise à  Argentan, territoire de la commune de La Hoguette.

Vers minuit, une camionnette appartenant à M. Lachèvre, charcutier à Caen, passage Bellivet, roulait sur cette route se dirigeant vers Caen à une vitesse d'environ 70 kilomètres à l'heure.  Cette camionnette était conduite par garçon charcutier Marcel Lelièvre, 23 ans, demeurant à Caen, rue de Vaucelles, accompagné par son camarade de travail, Georges Chardon, âgé d'une  quarantaine d'années, domicilié aussi à Caen, 23 rue de Geôle.

Les deux hommes revenaient du marché de Château-du-Loir (Sarthe) où ils avaient vendu des marchandises pointe compte de leur patron. Ils étaient fatigués par le voyage et la chaleur. A trois kilomètres de la limite de l'Orne et du Calvados, au lieu dit « Les fourches », le conducteur s'assoupit et la camionnette privée de direction, alla s'écraser sur un peuplier de 30  centimètres de diamètre, bordant la route.

Le choc, fut si violent que l'arbre pénétra profondément dans la carrosserie, le réservoir d’essence fut crevé et la voiture prit feu.

M. Leliévre, les vêtements en flammes, fut projeté hors de la voiture et roula dans le fossé. Son compagnon, M. Chardon, les deux jambes brisées, resta sur le siège et fut brûlé vif.

Deux cyclistes, les frères Halbout, qui rentraient chez eux au hameau des Fourches, accoururent et portèrent secours à M. Lelièvre.

Le docteur Legendre, mandé d'urgence, donna les premiers soins au blessé et le fit transporter à l'hôpital de Falaise. Son état est très grave.

Aussitôt alertés, les gendarmes de Falaise s'étaient rendus sur le lieu de l'accident et avaient éteint l'incendie de la voiture, dans laquelle gisait le corps de M. Georges Chardon, complètement carbonisé.

M. Chardon laisse une veuve et quatre enfants, dont deux devaient faire leur première communion hier. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1937  -    Un ancien combattant se tire un coup de fusil dans la tête.     Un ancien combattant de la classe 1914, M Adolphe Alain, 43 ans, cultivateur et célibataire au hameau du Trochet, faisait depuis longtemps déjà de la neurasthénie. Il avait plusieurs fois exprimé à sa mère, avec laquelle il vivait, en termes plus ou moins vagues d'ailleurs, son intention de se donner la mort. 

Samedi, dans la matinée, M. Alain sortit pour aller dans les champs et  rentra pas pour le déjeuner. Inquiète, Mme Alain mère, provoqua des recherches qui, vers 17 heures, permirent de retrouver le corps de son fils dans une carrière, à 300 mètres de son domicile. M. Alain s'était tiré un coup de fusil dans la partie gauche du cou, la charge ressortie sous l'oreille droite avait  provoqué une mort quasi instantanée. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1938   -   De nouveaux bois flambent dans la région de Falaisienne    -   Un incendie, dû a l'imprudence d'un fumeur, a éclaté à Esson, dans le bois de Beauvoir, appartenant à M. Marie, de Thury-Harcourt. Plusieurs milliers de fagots ont été détruits. Les dégâts sont élevés.

D'autre part, le feu s'est déclaré, à La Hoguette, au lieu dit « Les Boulettes », dans un bois appartenant à M. Bellou, propriétaire à Falaise, et à Mme Vve Lescroart, de La Hoguette. Des  bruyères, des fougères et des bourrées ont été la proie des flammes. Les gendarmes de Falaise se sont rendus sur les lieux et, en dépit d'un vent violent, ont réussi à maîtriser le sinistre. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Février 1939   -   Un incendie criminel endommage une maison.   -   Vers 2 heures du matin le feu se déclarait au bourg de La Hoguette, dans une maison inhabitée, mais sommairement meublée, située face à l'épicerie-café de Mme Manheul et appartenant à cette dernière. 

Les flammes avaient jailli de l'un des deux lits se trouvant dans une pièce servant occasionnellement de logement à des ouvriers bûcherons travaillant aux environs. 

Les pompiers de La Hoguette accourus maîtrisèrent le sinistre, alors que le feu allait gagner les greniers, ce qui eut provoqué l'embrasement de tout un pâté d'immeubles. 

Les pertes couvertes par une assurance sont peu élevées. Des constatations faites par les gendarmes, il résulte que l'incendie a été allumé intentionnellement. (Source  : Le Moniteur du  Calvados)

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire  un écart  d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Novembre 1940   -   La mort qui rôde.   -   Alors que le jeune Gérard Pagny, 17 ans, ouvrier agricole à la Hoguette, hersait un champ au lieu-dit « le Gué Pierreux », passa sur la route M. Arthur Saint-Martin, 76 ans, du bourg. Celui -ci lui cria « bonjour » mais, après avoir fait encore quelques pas il vacilla et tomba. Quand le jeune homme arriva près de lui le vieillard râlait.

M. Gallot, adjoint au maire, aida Gérard Pagny a étendre le vieillard sur le talus, puis fit prévenir sa fille, qui travaillait à Falaise. Mais quand celle -ci arriva, le pauvre homme avait cessé de vivre. M. Saint-Martin vivait seule depuis la mort de sa femme.  

 

Juillet 1943   -   Fait divers.   -    Une enquête est ouverte au sujet de la mort suspecte de M. Henri Thirard, garde-champêtre à La Hoguette. Fin mai, celui-ci fut attaqué un soir par un inconnu et roué de coups. Laissé plusieurs heures sans connaissance sur l'herbe mouillée de la route, il serait rentré péniblement chez lui au matin, portant, des blessures à la face.

Le 28 juin dernier, l'infortuné Thirard expirait d'une, congestion pulmonaire contractée au cours de son immobilisation sur l'herbe. De plus, il aurait été détroussé par son agresseur d'une  somme de 300 fr., d'un paquet de cigarettes et d'un litre de vin... 

 

Mai 1944   -   Un double crime.   -   La paisible commune de La Hoguette, près de Falaise, viens d'être le théâtre d'un drame atroce : Dimanche matin, une voisine s'étonnait que Mme André David, 44 ans, dont le mari est prisonnier de guerre, ne soit pas occupée comme de coutume aux travaux de sa ferme. La porte de la maison était restée fermée. Le témoin s'approchant de la fenêtre qui, elle était entr’ouverte, constata que la salle était en désordre et qu'au milieu de la pièce Mme David gisait inanimée.

L'alarme donnée, la gendarmerie commença l'enquête. Le cadavre de Mme David était atrocement mutilé. La malheureuse avait dû être frappée à coups de marteau jusqu’a ce que la mort s'ensuive. On fit une seconde macabre découverte dans la chambre a coucher, le jeune fils, Claude David, 9 ans, était sans vie sur le lit. Lui aussi avait eu la tête écrasée à coups de marteau.

Le parquet de Falaise, et le Dr Buffard, médecin Iégiste, se sont rendus lundi sur les lieux. Jusqu'a présent, aucun indice n'a pu être recueilli pour aider à faire la lumière sur le terrible drame, Mme David, sur laquelle les meilleurs renseignements ont été recueillis, faisait valoir seule sa petite ferme. L'an dernier, elle avait été victime d'un vol de 10.000 fr. (Journal de Normandie)

 

Mai 1944   -   En cas de bombardement.   -   La mairie de Caen fait savoir qu'en cas de bombardement, ou même en cas d'intervention de la D. C. A., il est recommandé instamment à tous les habitants de se vêtir rapidement, de se chausser, et de tenir à portée de la main les couvertures dont ils pourraient se munir s'ils devaient quitter précipitamment leur habitation.

Il est également recommandé de préparer, pour être emportés dans le même cas, des couverts, toutes pièces d'identité et les cartes d'alimentation. Ces mesures faciliteraient la tâche des services organisés pour l'accueil aux sinistrés et elles résultent de l'expérience acquise dans les villes bombardées. Elles seraient à prendre évidemment sans préjudice de toutes autres mesures prescrites par les Services de Défense Passive.   (Journal de Normandie)

 

Janvier 1946  -  Démasqué !  -  Reconnu par une personne de la Hoguette, un soldat allemand, Albrecht Kiesie, se prétendant alsacien, a été arrêté par les gendarmes. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1946  -  L’écharpe tricolore.  -  M. Lucien Gilot a été élu maire de La Hoguette, en remplacement de M. Leclerc, démissionnaire. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Février 1946  -  L’amour vainqueur.  -  Nous avons relaté en son temps l’arrestation, à la Hoguette, d’un ex-militaire allemand, fiancé à une jeune fille du pays, et se nommant Albert Kiene.  Ce dernier avait affirmé qu’il était Alsacien, mais sans en fournir la preuve manifeste. Celle-ci vient d’être apportée par les parents de la promise qui ont reçu du maire d’Hagenbach  (Bas-Rhin), un certificat attestant qu’Albert Kiene est bien citoyen français et qu’il fut, comme nombre de ses compatriotes des Marches de l’Est, enrôlé de force dans la Waffen-SS.

Le futur, interné dans un camp de prisonniers depuis que son idylle avait été interrompue, a été immédiatement rendu à la liberté et à l’amour. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1946  -  Une grande kermesse à La Hoguette.  -  Organisée au profit de la réfection de l’église sinistrée, elle se tiendra le dimanche 28 juillet dans la magnifique parc du château de Courtitout. On parle de comptoirs nombreux et d’attractions sensationnelles. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1946  -  Le feu ravage une ferme à La Hoguette.  -   Un violent incendie, dont les causes sont inconnues, a détruit une ferme appartenant à Mme la baronne de Caix et exploitée par M. Léon Bunot, qui n’a pu sauver que deux chevaux. M. Bunot subit une perte de 500 000 fr., dont 50 000 francs d’argent en espèces. Le préjudice de Mme de Caix n’a pas encore été évalué. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

 Août 1947  -    Un feu d’herbes provoque, à La Hoguette, l’explosion de munition.    Sur la route d’Argentan, des étincelles échappées au passage d’un tracteur, ont allumé  plusieurs foyers d’incendie dans des herbages provoquant l’explosion de munitions et la coupure d’une ligne électrique de haute-tension. 

Les pompiers de Falaise, accourus sur les lieux, s’employèrent à combattre le fléau. Un éclat d’obus atteignit le casque du lieutenant le détachement, qui n’a pas été blessé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    A nous la liberté !.  -   634 prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de Cherbourg où ils vont être « transformés » en travailleurs libres. Espérons que nous n’aurons pas à le regretter. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Un boche a mettre au pas.  -   Dans la soirée, entendant ses chiens aboyer, M. Maline, cultivateur à La Hoguette, sortait de sa ferme et se trouvait en présence de deux prisonniers boches travaillant à Saint-Pierre-du-Bû qui lui déclarèrent venir rendre visite à un de leurs camarades. M. Maline invita les « Chleuhs » à sortir. L’un d’eux s’exécuta mais le second tomba à bras raccourcis sur le cultivateur qui a dû recevoir les soins d’un médecin. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1948  -  Vol.   -   Chez Mademoiselle Anna Cholet, cultivatrice, un inconnu a dérobé un coq, deux coins en fer, et tout le contenu d'un tonneau de 1 000 litre de cidre. Préjudice : 20 000 francs. Enquête. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -  Les affaires c'est l'argent des autres.  -   M. Louis Carbonnel, couvreur à La Hoguette, désirant contracter un emprunt à une société de crédit s'était adressé à une personne demeurant à Biéville-sur-Orne, qui lui fit verser 40 000 francs. L'intermédiaire n'a plus donné de ses nouvelles. La victime a prévenu les gendarmes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1948   -   Des braconniers pincés.   -   Chassant à la bourse et au furet sur les terres de M. Le Clerc, à La Hoguette, Henri Blondeau, 28 ans, Manuel Paz, 41 ans, carriers aux Roquettes, et Émile Verrier, 37 ans, cimentier à Falaise, rue Lebaillif, ont été surpris par le garde Boulay qui a verbalisé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Un charretier passe sous son attelage.  -   M. Paul Bonvoisin, 44 ans, ouvrier agricole à La Hoguette, au service de M. Lebailly, herbager, conduisait sur la route de Putanges un tonneau attelé d'un cheval. A la hauteur des « Roquettes », l'animal s'emballa, précipitant à terre M. Bonvoisin qui eut la poitrine écrasée par une route du véhicule. Le charretier a été tué sur le coup.

Il était marié et père d'un enfant. Poursuivant sa course sur une distance de deux kilomètres, l'attelage atteignit Falaise où il s'écrasa contre une maison de la place du Docteur-Turgis. Le cheval s'en est tiré sans blessures. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Les pompiers de Falaise combattent trois incendies.  -   La semaine écoulée, les pompiers falaisiens ont été appelés à intervenir pour maîtriser un sinistre qui, ayant pris naissance dans le bois de Rochefort, à La Hoguette, s'étendait rapidement. Sous les ordres du lieutenant Gervaise, la lutte contre le fléau s'organisa avec le concours de la population du village et l'on parvint à protéger les immeubles qu'il menaçait.

Cette lutte ne fut d'ailleurs pas sans danger, de nombreuses munitions restées éparses dans le bois depuis 1944 éclatant sous l'action de la chaleur.

Trois heures après, un autre incendie se déclarait à Saint-Clair-de-Vaux, dans l'herbage de M. Larue. Malgré les efforts des sapeurs-pompiers, il gagna les vignons. Dans la soirée, le feu semblait éteint, mais il reprit vers 3 h. du matin et les pompiers furent de nouveau appelés.

Ils réussirent à préserver la propriété de M. Viel, blanchisseur, et après de longues heures de lutte furent enfin maître du sinistre.

Nos pompiers ont aussi été appelés à Brieux (Orne), ou le feu ravageait la forêt de Montabard.

Des pompiers de l'Orne et la troupe participèrent également à la lutte contre le fléau. Là aussi, le travail des sauveteurs fut rendu dangereux pas les nombreuses explosions de munitions. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1950   -   Un désobuseur blessé par une explosion.   -   Lundi matin, M. Marcel Vincent, 36 ans, manœuvre, demeurant à la Hoguette, employé à l'entreprise de désobusage C.O.M.E.C.O., était occuper à dévisser un obus sur les monts d'Eraines lorsque l'engin éclata.

Atteint par un éclat à la main et dans l'aine, le blessé a du être transporté à l'hôpital de Falaise où son état a été jugé grave. (Le Bonhomme Libre)

LA HOGUETTE  -  L'Église

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