Février
1852
-
Cour d'Assises du Calvados.
-
Audience
du 14 Février.
Les
deux frères Chauvel, de la Hoguette, arrondissement de Falaise,
accusés de vol d'avoine pendant la nuit, avec effraction, ont été
condamnes chacun à 3 ans de prison et 5 ans de surveillance.
-
Le nommé Jules Dorival, accusé de fausse signature, avait avoué sa
culpabilité pendant l'instruction, mais le montant du billet argué
de faux ayant été payé par la femme de l'accusé et le billet
lui-même ayant été détruit, ce prévenu a été rendu à la
liberté.
C'est
par ce prononcé que la session a été close. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Juin
1853 - Les dangers du bain.
-
Trois jeunes enfants de la Hoguette, près Falaise,
avaient formé le projet, en sortant de l'école, d'aller se baigner
dans une mare voisine de Vanembras. L'un deux s'étant avancé a
disparu ; les deux autres ont éprouvé le même sort en allant
successivement à son secours. (Source : Le Journal de Honfleur)
Août
1860 -
Échardonnage. -
Le Conseil général demande que les arrêtés relatifs à
l'échardonnage soient exécutés le plus strictement possible.
Considérant que beaucoup de maires et de gardes-champêtres ne
semblent pas pénétrés de l'importance des arrêtés relatifs à
l'échardonnage. Prie M. le Préfet de renouveler ses instructions
relatives à l'échardonnage, en invitant les maires et les
gardes-champêtres à veiller à la stricte exécution de ses
arrêtés.
Avril
1862 - Un incendie.
- Un
incendie, que l'on croit purement accidentel, a éclaté, le 16 de ce
mois, dans une partie de la forêt de St-André-en-Gouffern, située
sur le territoire de la commune de la Hoguette.
Le
feu a pris vers neuf heures du matin, et n'a pu être éteint que vers
midi par les habitants de cette commune et des communes voisines,
accourus en toute hâte sur le lieu du sinistre.
Quarante
hectares environ de bois taillis de diverses essences ont été
compromis par les flammes, auxquelles la sécheresse des herbes et des
bruyères fournissait un trop facile aliment.
La
majeure partie des bois incendiés appartenait à M. Rohault de
Fleury, architecte à Paris, et le surplus à M. de Saint-Julien,
propriétaire à Pertheville-Ners.
Le
premier, sans l'assurance qui le garantit contre toute perte, aurait
éprouvé un préjudice de 14 000 fr. environ.
Quant au second, qui n'était pas assuré, il a souffert un dommage
que l'on ne peut évaluer à moins de 1 000 fr. (Journal de Falaise.)
Juillet
1862 -
Un arrêté préfectoral .
- M.
Mallet (Prosper-Eugène) est nommé maire de la commune de la Hoguette.
(l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1868 -
Découverte d'un cadavre. - Le
cadavre du nommé Pierre Tardif, marchand opticien ambulant, âgé de
36 ans, aliéné, a été trouvé dans une haie par une fille de
ferme, sur le territoire de la commune de la Hoguette, canton sud de
Falaise.
La
constatation et la levée du cadavre ont fait connaître que la mort
est complètement étrangère à un crime.
Cet
individu a disparu le samedi 11 juillet de son domicile. Le même
jour, à neuf heures du matin, il a été rencontré près de la
commune de Corday dans un état complet de nudité. La gendarmerie
mise immédiatement à sa poursuite, ayant perdu sa trace, ne réussit
pas à l'atteindre.
Août
1875
- Accident. -
Lundi
soir, la femme du sieur Hamel, garde particulier à La Hoguette,
revenait de Falaise dans une charrette avec plusieurs autres femmes,
sa fille, Marie Hamel, âgée de 18 mois, placée dans une petite
voiture d'enfant, avait aussi été mise dans la charrette, l'enfant
ayant fait un mouvement a été précipitée à terre et est tombée
si malheureusement sur la tête qu'elle en est morte.
Juillet
1880 -
Suicide.
- Le
nommé Jean Féron, âgé de 80 ans, propriétaire, demeurant à la
Hoguette, a été trouvé noyé dans une mare située sur le
territoire de cette commune. Ce suicide est attribué à des chagrins de
famille.
Mai
1883 -
Plus de cachot.
– Le
ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs
d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage
du séquestre dans les lycées et collèges doit être abandonné
partout.
Juin
1883 -
Incendie.
– Mercredi, à La Hoguette, un commencement d'incendie s'est
déclaré dans un bois de sapins et. d'ajoncs appartenait à M.
Charles Bardy, 60 ares environ ont été brûlés. Perte,
50 francs.
Octobre
1886 -
Victime du travail. -
Le nommé Condé,
25 ans, journalier chez M. Olivier, fermier à la Hoguette,
arrondissement de Falaise, a eu deux doigts coupés par l'engrenage de
la machine à battre. Chose singulière ! la douleur, sur le premier
moment fut si peu vive, que c'est seulement en regardant sa main
affreusement mutilée, que Condé se rendit compte de l'importance de
sa blessure, Les deux doigts coupés ont suivi l'engrenage, ils ont
été retrouvés dans le grenier, au milieu du blé.
Mai
1887 - Pas d’argent,
pas de suisse. - La
semaine dernière, est mort, du coté de la Hoguette, un malheureux
ouvrier qui n'avait pas su faire d'économie pour parer aux frais de
son inhumation, aussi a-t-on refusé de l'enterrer. Et ce n'est que 24
heures après, lorsqu'une généreuse femme du hameau de Saint-Clair a
présenté une pièce d'or, qu'on s'est décidé à enlever le
cadavre.
Août
1890 -
Incendie. -
Un incendie, attribué à la malveillance, a éclaté à la
Hoguette, dans une ferme appartenant à Mme de Gibon et exploitée par
le sieur Emile Leblanc, et a détruit complètement une grange
contenant 1 800 gerbes de blé et avoine, et 1 700 bottes de paille.
Perte, 6 000 fr.
(Source
: Le Bonhomme
Normand)
Mai
1891 -
Cotes brisées. -
Le nommé Delaunay, fermier à la Hoguette, se trouvant chez
son gendre à Mesnil-Vin, rentrait à cheval dans la cour de ce
dernier. Au moment de descendre, le cheval ayant fait un mouvement
brusque, Delaunay fut projeté violemment à terre. Il tomba si
malheureusement qu'il se fractura deux côtes.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1892 -
Incendie. -
La forêt de
Saint-André, commune de la Hoguette, arrondissement de Falaise, a
été incendiée sur divers points. Pendant plusieurs jours
consécutifs on n'a pu arrêter les progrès du feu. Les dommages sont
énormes. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
La sécheresse. - Dimanche, dans
toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de
l’évêque de Bayeux,
prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
Suites d’une blessure. -
Le garde
champêtre de la Hoguette, Fauvel, victime il y a trois semaines des
brutalités d'un sieur Bordel, qui lui avait porté un coup de pierre
à la tête, est mort vendredi. Le tétanos s'est déclaré malgré la
guérison complète de la plaie produite et le sieur Fauvel a
succombé. Bordel a été arrêté et écroué à Falaise. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1895 - Guerre
aux corbeaux. -
Les corbeaux
pullulent dans les parcs de certains châteaux et dévastent les
récoltes. Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de prendre des mesures
pour forcer les propriétaires de ces parcs à les détruire
eux-mêmes ou à les laisser détruire ? Renvoyé à qui de droit. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1895 -
Quittes pour la peur. - La semaine
dernière, M.Polydor Alexandre, loueur de voitures et marchand de
grains à Falaise, était en tournée. Il était accompagné, dans sa
voiture, par MM. Bouju, Leluyaux père et fils. Rentrant à Falaise
par la Hoguette, ils allaient arriver au passage à niveau du chemin
de fer quand le cheval s'emporta, effrayé par une branche d'arbre que
l'on émondait. Le train de Berjou allait passer, la barrière de fer
était fermée. Le cheval voulut la franchir et se brisa les deux
jambes de derrière. Les voyageurs n'ont pas eu de mal, sauf M. Bouju
qui s'est fait quelques contusions en sautant de la voiture. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1898 -
Fillette brûlée vive. –
Pendant que
ses parents étaient au travail, la jeune Marie Louvet, 10 ans, à la
Hoguette, près Falaise, préparait le repas de famille. En accrochant
la marmite sur le loyer, le feu se communiqua à ses jupons. En un
instant, la pauvre enfant fut entourée de flammes et, malgré les
soins qui lui furent prodigués, elle mourut peu de temps après. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Enfant brûlée.
- A
la Hoguette, près
Falaise, une fillette de 3 ans, Émilienne
Orel, était placée sur une chaise non loin du foyer. La pauvre
petite, étant tombée de
sa chaise, fit basculer une casserole pleine d'eau qui lui causa de
profondes brûlures. L'enfant est morte plusieurs jours après, des
suites de ses affreuses blessures.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Incendies. -
D'un
bâtiment de 20 mètres de long sur 6 de large au sieur Surbled, à
St-Germain-de-Tallevende. Pertes, 1 500 fr. Assuré.
—
A la Hoguette, d'une douzaine d'hectares de vignons et de bois. Pertes
pour la dame
Bardy, de Falaise, 150 fr. ; pour le sieur Loudier, 500 fr.
—
A Castillon, près Balleroy, d'une boulangerie et d'un hangar
exploités par le sieur Maresq. Pertes pour ce dernier, non assuré,
200 fr. ; pour les sieurs Féron de Longcamp et Roulland,
propriétaires, assurés, 420 fr.
—
A la Société des Jeux du Golf de Deauville. Pertes, 800 fr.
—
D'une maison à la demoiselle Duhant, à la Rivière-Saint-Sauveur.
Pertes, 4 000 francs. Assuré.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Un mangeur d’oreilles. -
Le fils Auguste Marie, soldat au 11e
d'artillerie, en permission chez son père, aubergiste à la
Hoguette, arrondissement de Falaise, a eu une
discussion avec un nommé Pelcat, qui lui a enlevé un morceau
d'oreille et l'a avalé. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1901 - A demi brûlé. -
Le sieur Roussel, 70
ans, propriétaire à la Hoguette, près Falaise, travaillant dans la
forêt de Saint-André, s'était couché, pour se reposer, près d'un
feu allumé par lui. Le feu s'étant communiqué à ses vêtements, il
a été grièvement brûlé aux cuisses et aux jambes. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Fatale méprise. -
Un terrible accident de
chasse vient de jeter la consternation à Nécy. Le sieur Pierre, 27
ans, employé à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, à
Batignoles, près Paris, originaire de Nécy, y était venu ces
jours-ci passer quelques jours. Lundi de la semaine dernière, il alla
avec un de ses camarades, le sieur Loudier, cultivateur, chasser le
sanglier.
Le
soir, les deux amis se rendirent dans l'herbage des Pasquiers, à la
Hoguette (Calvados), puis se séparèrent pour se mettre à l'affût,
chacun à une place différente. Vers minuit, Pierre, ayant entendu du
bruit dans un buisson, crut que c'était un sanglier qui s'y trouvait.
Il épaula son fusil et fit feu dans cette direction.
Un
cri retentit, Loudier venait d'être atteint par la charge. Il avait
reçu 4 chevrotines dont l'une lui avait perforé le poumon droit.
Après une agonie de 15 heures, Loudier, âgé de 24 ans, est mort.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Pendant la messe.
- Un
malfaiteur a pénétré dimanche, pendant qu'elle était partie à la
messe, chez la veuve Debons, propriétaire à la Hoguette, près
Falaise, et lui a dérobé 3 150 fr. Le voleur doit être au courant
des habitudes dé la dame Debons, car dès qu'il fut entré dans la
cour, il déchaînait le chien de garde et, brisant un carreau d'une
fenêtre au premier étage, il s'emparait du magot caché dans une
armoire, qu'il avait ouverte avec une fausse clé. (Source : Le
Bonhomme
Normand)
Février
1904 - Dans le fossé.
- A la
Hoguette, près Falaise, on a retrouvé, dans un fossé, à 600
mètres de son domicile, le corps de la nommée Rosalie Lecharpentier,
veuve David. La mort semble due à une congestion causée par
l'alcool. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 -
Les pommes. - On
s'occupe déjà de la prochaine récolte. C'est peut-être un peu
tôt. Pourtant, il paraît qu'il y a bonne « apparaissance ». On
passe même des marchés. Les pommiers ne sont pas encore près
d'être fleuris et les pommes valent déjà de 83 à 90 fr. les 1 000
kilos pris en gare.
—
Nota : Ne pas se presser encore pour prendre livraison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 - Les sangliers.
- Pendant
une battue à la Hoguette, près Falaise, on a tué une laie portant
huit petits. Plusieurs autres sangliers ont été poursuivis et
blessés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Bras et cuisse fracturés.
- Jules
Hubert, 44 ans, charroyeur à Falaise, chargeait dans sa voiture des
sapins, à la Hoguette. Comme il mettait la chaîne destinée à
maintenir les arbres, celle-ci se rompit ; Hubert tomba et se fractura
la cuisse droite et le bras gauche. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1904 -
Cheval volé.
- A la Hoguette,
près Falaise, on a volé un cheval au piquet. Perte pour son
propriétaire, le sieur Roussel, cultivateur, 800 fr. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1904 -
Cheval volé.
- Un jeune
cheval bai-cerise, de 800 fr., au sieur Boussel, fermier à Vaux, a
été volé dans un herbage de la Hoguette, près Falaise, où il
était au piquet.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Vache disparue. -
A la Hoguette, près
Falaise, une génisse de 350 fr., au sieur Raymond Hamel, cultivateur,
a disparu pendant la nuit de l'herbage où elle était au pacage. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1905 - Dévoré par un porc.
- Vendredi dernier, vers 8 heures du matin, le domestique de M.
Aumont, cultivateur à Fresné-la-Mère, village de Courcelles, se
rendait à Gué-Pierreux, chez M. Alexis Desmonts, afin d'y
reprendre une truie menée la veille au verrat. La personne qui soigne
habituellement ce verrat était absente et l'on conseilla au
domestique de ne pas approcher de l'animal très méchant. Mais,
se fiant à sa force, ils ne voulut pas attendre et pénétra
dans la cage.
Le
verrat se jeta aussitôt sur lui et d'un formidable coup de mâchoire
lui arracha une fesse. Le domestique tomba sur le sol et le cochon le
mordit de nouveau à l'épaule enlevant le morceau.
Aux
cris du blessé on accourut et l'on put arracher à la fureur de
l'animal, qui aurait achevé. Le blessé fut transporté à la ferme
où il reçut les soins de M. le docteur Chanteux aussitôt appelé ;
son état reste très grave.
Novembre
1907 -
Démissions de maires. -
A la suite de l'élection législative du 10 novembre, deux
maires de l'arrondissement de Falaise ont donné leur démission. Ce
sont : MM. Leclerc, maire de La Hoguette, et Aumont, maire de
Saint-Pierre-Canivet.
Février
1914 - Et les
vignons brûlent toujours. - Le jeudi 12 dans l'après-midi,
20 ares de vignons (sorte de genêts), mesurant 2 mètres à 2 m. 50
de haut, ont été la proie des flammes, dans les bois
appartenant à M. Abel Dubourg, propriétaire à Falaise. La ferme de
M. Aubert, sise à 200 mètres de là, faillit être atteinte par le
feu, sans l'arrivée du domestique, Arthur Ridel, qui réussit
à éteindre l'incendie. On suppose que celui-ci, comme ceux survenus
aux vignons de M. Aubert et de M. Fieffé, sont dus à la
malveillance. Le coupable à force de revenir à la charge
finirait bien par être pincé. Ce serait justice.
Avril
1914 - les bois en feu. - Dans la journée de
jeudi, le feu a repris, vers midi aux bois Panthou. M. Octave Aupée
et plusieurs personnes accourues l'ont éteint, après plusieurs
heures d'un travail acharné. La gendarmerie s'est rendue
vendredi pour enquêter sur les responsabilités.
Avril
1916 -
Parmi les promotions. -
Dans la promotion de généraux qui vient de paraître, figure
le nom du général de cavalerie Guéneau de Montbeillard, promu
général de brigade. Le nouveau général est le frère de Mme
Raymond Le Clerc, de la Hoguette
Novembre
1916
- La Toussaint. - Jamais
on ne vit un plus
beau temps que celui qui a favorisé la Toussaint, cette année. On se
serait cru au mois d'août. Aussi le pieux pèlerinage des
cimetières a-t-il été plus suivi encore que de coutume. Les tombes
de nos chers morts ont été visitées et fleurie. Mais, en ces
tristes jours, que de familles ont pleuré sur des tombes absentes et
qui demeureront toujours ignorées ! Du moins, les martyrs qui y
reposent n'ont pas besoin de prières.
Novembre
1916
- Un désespéré.
- Un
cultivateur de La Hoguette, près Falaise, M. Eugène Busnel, 61 ans,
s'est pendu dans son grenier. Il souffrait depuis longtemps de
rhumatismes, puis il avait été très affecté, ces jours derniers,
en apprenant que son gendre allait repartir au front pour la
troisième fois. Déjà, en février dernier, il avait tenté de se
pendre. Sa femme était arrivée à temps pour l'on empêcher.
Janvier
1917
-
Gare aux ruades. -
Un
cultivateur de la Hoguette près Falaise, M. Renut, 64 ans, a eu la
cuisse brisée par un coup de pied de son cheval qu'il était en train
de faire boire. Il lui faudra de longs soins.
Août
1917 -
L’église s’adapte ! -
Les temps que nous
vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances
religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir en notable
partie. Désormais, l'usage des oeufs, du laitage et de la graisse
sont permis en tout temps, même pendant le carême et les jours de
jeune. On peut aussi manger de la viande et du poisson. Les
vendredis et samedis sont, maintenant, jours de jeune et d'abstinence
pendant le carême. Resteront cependant à observer le mercredi des
Cendres, les quatre-temps et les veilles de fêtes jusqu'à midi
seulement. L'avance de l'heure n'est pas prévue.
Août
1917 -
Bizarre accident de voiture. -
Mme
Sauvaget, 37 ans, journalière chez M. Gouin, fermier à La Hoguette,
près Falaise, revenait des champs, moulée sur une charrette de foin.
Elle glissa et tomba la poitrine sur un pieu. Son état, grave
d'abord, s'est amélioré.
Mai
1919 -
Mort accidentelle. -
Le
jeune Octave Besnier, 8 ans, s'est noyé le 17 mai dans une mare
située dans un herbage derrière la maison de ses parents.
On
suppose que voulant pêcher, il est tombé accidentellement à l'eau
dans cette, mare profonde de près de 2 mètres. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1920 -
Mortel accident du travail.
- Un
ouvrier de la scierie installée sur la Bruyère de la Hoguette, près
Falaise, M. Albert Charlemagne, 50 ans, a été atteint au
ventre par un
retour d'une pièce de bois qu'il était en train de passer sous la
scie circulaire. Malgré les soins dont il fut l'objet, il succomba le
lendemain. Il était marié et père de deux enfants. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1920 -
Récompense mérité.
- Dans
la dernière promotion du Mérite agricole, figure le fils de Constant
Vigan, 14 ans, fils d'un cultivateur de la Hoquette, près Falaise. Ce
jeune, dont le père avait été mobilisé dès le début de la
guerre, continua, par un travail unique, même au-dessus de ses
forces, le travail des terres et devint ainsi le seul soutien de sa
famille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Incendie. -
Six meules de foin, situées dans un
pré, à La Hoguette, lieu dit les « Bruyères », canton
de Falaise, et appartenant à MM. Marc et Dauvon, cultivateur à Nécy
{Orne) ont été détruites par un incendie. Les auteurs de ce méfait
ont été arrêtés à Falaise. Ce sont Paul Fournier, 15 ans, et
Marcel Legrand, 16 ans, domestiques à Brieux, (Orne). (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 -
Piétinée par une
vache. - Le
samedi
14
juillet,
vers
6 h.
et
demie
du
soir, Mlle
Pauline
Bunot,
âgée
de
18
ans,
était occupée
à traire
les
vaches
de
la
ferme
exploitée
par
ses
parents,
lorsque
l'une
d'elles agacée
par
les
mouches
devint
furieuse,
se
jeta
sur
elle
et
la
piétina.
Un médecin
appelé
aussitôt
constata
que
la
jeune
fille
portait
de
multiples
contusions
sur
le
corps
et
ordonna
un
repos
d'un
mois,
sauf
complications.
Juillet
1923 -
Les chevaux et la chaleur.
- En
revenant de charger du bois dans la forêt de St-André, les chevaux
de M. Joseph Giroix, 63 ans, à La Hoguetle, se sont emballés. Le
conducteur tenta de les maîtriser, mais à bout de forces, il lâcha
prise et tomba sur la route. M. Giroix qui avait un bras cassé et
plusieurs côtes fracturées a été dirigé sur l'hôpital.
—
Le
jeune René Jardin, 19 ans, cultivateur à Varsainville, canton de
Falaise, menait, dans la plaine, une faucheuse-lieuse. Il venait de
terminer la pièce lorsque l’un des chevaux, agacé de tourner sur
place, lança une ruade atteignant le jeune homme à la poitrine et
lui fracturant plusieurs côtes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1924
- Médaille
militaire.
- La
médaille
militaire
a
été
attribuée
à
la
mémoire
du
soldat
Habout
Émile,
du
206e d'infanterie,
tué
à
l'assaut
d'une
barricade
dans
les
tranchées.
Sa
veuve
et
ses
deux
enfants
habitent
la
Hoguette.
Mars
1926 -
Médaille Militaire.
- La médaille
militaire et la croix de guerre à titre posthume viennent d'être
décernées à la mémoire du soldat Pagny François-Charles-Auguste,
du 119e régiment
d'infanterie avec la citation suivante :
"
Bon et brave soldat, tombé glorieusement au champ d'honneur le 2
décembre 1914, au Godat, en accomplissant tout son devoir. Croix de
guerre avec étoile de bronze. »
La
famille de ce brave habite la Hoguette.
Mars
1926 -
Un singulier ménage.
- En
1918, le
sieur Louis
Ganot, 65 ans,
actuellement cultivateur
à la
Hoguette,
lieu du
Vey, épousa
Rachel Priré,
51 ans,
le mariage
eut lieu
à Moussonvllliers
(Orne), le
couple alla
se fixer
au Merlerault,
mais en
1924, le
divorce fut
prononcé aux
torts de
la femme
par le
tribunal d'Argentan.
Ganot
vint alors
se fixer
à la
Hoguette,
mais il
ne pouvait
oublier sa
femme et
il recommença
avec elle
une correspondance
suivie, il
fut décidé,
à la
fin de
1925, que
son ex-femme
rentrerait chez
lui, mais
comme
bonne, aux
gages de
500 francs
par mois
et il
fut stipulé
qu'au cas
où les choses
n'iraient plus,
l'ex-madame
Ganot aurait
deux mois
de gages.
Tout
alla bien
au commencement,
mais la
semaine dernière
une violente
querelle éclata,
Ganot ayant
voulu
mettre sa
servante-épouse à la
porte, celle-ci
réclama ses
gages et
refusa de
s'en aller.
Des coups
de balai
furent alors
échangés. Tous
les deux
ont porté
plainte pour
coups réciproques.
Ganot ne
veut donner
que 500 francs,
son ex-femme
réclame les
1.000 francs
auxquels elle
a droit,
d'après « le papier
» que
Ganot a
signé, dit-elle.
Avril
1926 -
Découverte
d'un cadavre.
-
Mme
Deboock,
marchande
de
balais,
cueillait
des
champignons
dans
les
herbages
de
M.
Olivier,
lorsque
près
d'une
bourerie,
elle
aperçut
une
femme
étendue
à terre,
ne
donnant
plus
signe
de
vie
elle
alla
prévenir
l'adjoint,
M. Philippe,
qui
reconnut
aussitôt
Mme
Auguste
Vorenlot,
née
Blanche
Cordhom,
59
ans, propriétaire,
née
à
Caumont-l'Éventé.
Son
mari,
prévenu,
déclara
que
sa
femme
l'avait
quitté
samedi
après-midi
et
que
le
soir
elle
n'était
pas
rentrée.
La
malheureuse,
qui
avait
des
habitudes
d'intempérance,
n'osait
plus
rentrer
chez
elle
quand
elle
avait
bu,
elle
dut
passer
la
nuit
dehors
et
fut
frappée
de
congestion,
ainsi
que
l'a
reconnu
le
docteur
Saillant.
La
pauvre
femme
était
estimée
dans
le
pays,
où
on
la
considérait
comme
une
bonne
mère
de
famille.
Avril
1926 -
Le feu dans le bois. -
135
hectares
de la
forêt Saint-André
ont été
Brûlés. Préjudice,
50.000 fr.
On croit
à la
malveillance.
Mars
1927 -
Accident. -
A la Hoguette, des employés de M. de Boislorey, entrepreneur
de transport à Falaise, enlevaient des arbres avec plusieurs chevaux
lorsque l'un d'eux, glissant et prenant peur, rua et atteignit
M. Fernand Le Bourdais, 47 ans, qui eut le bras droit brisé et
plusieurs côtes fracturées.
Juillet
1928 -
Elle l’échappe belle.
- Mlle
Désirée
Monette,
16
ans,
servante
chez
M.
Leblanc,
cultivateur,
lieu
de
Vesqueville,
puisait
un
seau
d'eau
à
un
puits
situé
dans
la
cour
de
la
ferme,
la
chaîne
ne
fonctionnant
pas,
la
jeune
fille
se
pencha
sur
la
margelle
pour
se
rendre
compte,
mais
elle
glissa
et
tomba
dans
le
puits.
Une
personne,
témoin
de
l'accident,
appela
au
secours.
M.
Leblanc
et
son
domestique,
M.
Leray,
accoururent
et
retirèrent
la
jeune
servante,
qui,
dans
sa
chute,
s'était
fait
une
forte
coupure
à la
tête.
Le
docteur Cailloué mandé
aussitôt a donné
les
soins
nécessaires.
Août
1928 -
Une belle fête.
- La
distribution
des prix
de la
Hoguette a
été cette
année une
cérémonie particulièrement
solennelle et
vraiment émouvante.
L'institutrice qui
depuis
45 ans
était à
la tète
de l'école
des filles
(la bonne
Mlle Léonard),
prend sa
retraite et
la commune
entière avait
tenu à
lui manifester
sa reconnaissance.
Presque tous
les habitants
de la
charmante commune
s'étaient réunis
près des
enfants dans
la cour
de l'école.
M. Angot,
conseiller général,
présidait,
M. Mottais,
Maire ; M.
l'abbé Crouen
; M. Guilloteau,
adjoint au
maire de
Falaise et
de nombreuses
notabilités avaient
tenu à
honorer de
leur présence
celle charmante
fête où
l'assistance tint
à témoigner
sa vive
sympathie à
l'égard de
Mlle Léonard.
Mars 1930 -
Une auto flambe.
- Un incendie
s'est déclaré dans la forêt de Saint-André, près de La Hoguette,
canton de Falaise. Poussées par une forte brise, les flammes se sont
vite propagées et ont un instant menacé le château du Petit-Saussey,
à M. de Courville. Grâce au prompts secours, le feu a été vite
circonscrit, mais vingt-cinq hectares de taillis sont brûlés.
On ignore les causes du sinistre.
Mars
1932 -
Étrange accident. -
Jeudi dernier, Mme Brionne, 50 ans, femme du garde de M.
Thironin, à La Hoguette, canton de Falaise, transportant du bois dans
un tombereau, était montée sur le chargement. En passant près d'un
arbre, elle fut accrochée par les branches et tomba violemment sur le
sol gelé. Un médecin, appelé, constata que Mme Brionne avait
plusieurs cotes fracturées et portait en outre de multiples
contusions. Ces blessures, assez graves, entraîneront. pour la
victime un mois d'incapacité de travail. (Bonhomme Normand)
Juin
1937 -
Une
camionnette s’écrase contre un arbre et prend feu. -
Dans
la nuit du samedi à dimanche, un grave accident d'automobile s'est
produit sur la route de Falaise
à Argentan, territoire de la commune de La Hoguette.
Vers
minuit, une camionnette appartenant à M. Lachèvre, charcutier à
Caen, passage Bellivet, roulait sur cette route se dirigeant vers Caen
à une vitesse d'environ 70 kilomètres à l'heure. Cette
camionnette était conduite par garçon charcutier Marcel Lelièvre,
23 ans, demeurant à Caen, rue de Vaucelles, accompagné par son
camarade de travail, Georges Chardon, âgé d'une quarantaine
d'années, domicilié aussi à Caen, 23 rue de Geôle.
Les
deux hommes revenaient du marché de Château-du-Loir (Sarthe) où ils
avaient vendu des marchandises pointe compte de leur patron. Ils
étaient fatigués par le voyage et la chaleur.
A trois kilomètres de la limite de l'Orne et du Calvados, au lieu dit
« Les fourches », le conducteur s'assoupit et la camionnette privée
de direction, alla s'écraser sur un peuplier de 30 centimètres
de diamètre, bordant la route.
Le
choc, fut si violent que l'arbre pénétra profondément dans la
carrosserie, le réservoir d’essence fut crevé et la voiture prit
feu.
M.
Leliévre, les vêtements en flammes, fut projeté hors de la voiture
et roula dans le fossé. Son compagnon, M. Chardon, les deux jambes
brisées, resta sur le siège et fut brûlé vif.
Deux
cyclistes, les frères Halbout, qui rentraient chez eux au hameau des
Fourches, accoururent et portèrent secours à M. Lelièvre.
Le
docteur Legendre, mandé d'urgence, donna les premiers soins au
blessé et le fit transporter à l'hôpital de Falaise. Son état est
très grave.
Aussitôt
alertés, les gendarmes de Falaise s'étaient rendus sur le lieu de
l'accident et avaient éteint l'incendie de la voiture, dans laquelle
gisait le corps de M. Georges Chardon, complètement carbonisé.
M.
Chardon laisse une veuve et quatre enfants, dont deux devaient faire
leur première communion hier.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Novembre
1937 -
Un ancien combattant se tire un coup de fusil dans la tête. –
Un
ancien combattant de la classe 1914, M Adolphe Alain, 43 ans,
cultivateur et célibataire au hameau du Trochet, faisait depuis
longtemps déjà de la neurasthénie. Il avait plusieurs fois exprimé
à sa mère, avec laquelle il vivait, en termes plus ou moins vagues
d'ailleurs, son intention de se donner la mort.
Samedi,
dans la matinée, M. Alain sortit pour aller dans les champs et rentra
pas pour le déjeuner. Inquiète, Mme Alain mère, provoqua des
recherches qui, vers 17 heures, permirent de retrouver le corps de son
fils dans une carrière, à 300 mètres de son domicile. M. Alain
s'était tiré un coup de fusil dans la partie gauche du cou, la
charge ressortie sous l'oreille droite avait provoqué une mort
quasi instantanée. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - De nouveaux bois flambent dans la région de
Falaisienne -
Un incendie, dû a l'imprudence
d'un fumeur, a éclaté à Esson, dans le bois de Beauvoir, appartenant
à M. Marie, de Thury-Harcourt. Plusieurs milliers de fagots ont été détruits. Les dégâts sont
élevés.
D'autre
part, le feu s'est déclaré, à La Hoguette, au lieu dit «
Les Boulettes », dans un bois appartenant à M. Bellou, propriétaire à Falaise, et à Mme Vve Lescroart, de La
Hoguette. Des bruyères, des fougères et des bourrées ont été la proie des flammes. Les gendarmes
de Falaise se sont rendus sur les lieux et, en dépit d'un vent
violent, ont réussi
à maîtriser le sinistre. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Un incendie criminel endommage une maison.
- Vers
2 heures du matin le feu se déclarait au bourg de La Hoguette, dans
une maison inhabitée, mais sommairement meublée, située face à l'épicerie-café
de Mme Manheul et appartenant à cette dernière.
Les
flammes avaient jailli de l'un des deux lits se trouvant dans une
pièce servant occasionnellement de logement à des ouvriers
bûcherons travaillant aux environs.
Les
pompiers de La Hoguette accourus maîtrisèrent le sinistre, alors que
le feu allait gagner les greniers, ce qui eut provoqué l'embrasement
de tout un pâté d'immeubles.
Les
pertes couvertes par une assurance sont peu élevées. Des
constatations faites par les gendarmes, il résulte que l'incendie a
été allumé intentionnellement.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un
écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on
invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi
à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été !
Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Novembre
1940 -
La mort qui rôde. -
Alors que le jeune Gérard Pagny, 17 ans, ouvrier agricole à
la Hoguette, hersait un champ au lieu-dit « le Gué
Pierreux », passa sur la route M. Arthur Saint-Martin, 76 ans,
du bourg. Celui -ci lui cria « bonjour » mais, après
avoir fait encore quelques pas il vacilla et tomba. Quand le jeune
homme arriva près de lui le vieillard râlait.
M.
Gallot, adjoint au maire, aida Gérard Pagny a étendre le vieillard
sur le talus, puis fit prévenir sa fille, qui travaillait à Falaise.
Mais quand celle -ci arriva, le pauvre homme avait cessé de vivre. M.
Saint-Martin vivait seule depuis la mort de sa femme.
Juillet
1943 -
Fait
divers.
- Une
enquête est ouverte au sujet de la mort suspecte de M. Henri Thirard,
garde-champêtre à La Hoguette. Fin mai, celui-ci fut attaqué un
soir par un inconnu et roué de coups. Laissé plusieurs heures sans
connaissance sur l'herbe mouillée de la route, il serait rentré
péniblement chez lui au matin, portant, des blessures à la face.
Le
28 juin dernier, l'infortuné Thirard expirait d'une, congestion
pulmonaire contractée au cours de son immobilisation sur l'herbe. De
plus, il aurait été détroussé par son agresseur d'une somme
de 300 fr., d'un paquet de cigarettes et d'un litre de vin...
Mai
1944 -
Un double crime. - La
paisible commune de La Hoguette, près de Falaise, viens d'être le
théâtre d'un drame atroce : Dimanche matin, une voisine s'étonnait
que Mme André David, 44 ans, dont le mari est prisonnier de guerre,
ne soit pas occupée comme de coutume aux travaux de sa ferme. La
porte de la maison était restée fermée. Le témoin s'approchant de
la fenêtre qui, elle était entr’ouverte, constata que la salle
était en désordre et qu'au milieu de la pièce Mme David gisait
inanimée.
L'alarme
donnée, la gendarmerie commença l'enquête. Le cadavre de Mme David
était atrocement mutilé. La malheureuse avait dû être frappée à
coups de marteau jusqu’a ce que la mort s'ensuive. On fit une
seconde macabre découverte dans la chambre a coucher, le jeune fils,
Claude David, 9 ans, était sans vie sur le lit. Lui aussi avait eu la
tête écrasée à coups de marteau.
Le
parquet de Falaise, et le Dr Buffard, médecin Iégiste, se sont
rendus lundi sur les lieux. Jusqu'a présent, aucun indice n'a pu
être recueilli pour aider à faire la lumière sur le terrible drame,
Mme David, sur laquelle les meilleurs renseignements ont été
recueillis, faisait valoir seule sa petite ferme. L'an dernier, elle
avait été victime d'un vol de 10.000 fr. (Journal de
Normandie)
Mai
1944 -
En cas de bombardement.
- La
mairie de Caen fait savoir qu'en cas de bombardement, ou même en cas
d'intervention de la D. C. A., il est recommandé instamment à tous
les habitants de se vêtir rapidement, de se chausser, et de tenir à
portée de la main les couvertures dont ils pourraient se munir s'ils
devaient quitter précipitamment leur habitation.
Il
est également recommandé de préparer, pour être emportés dans le
même cas, des couverts, toutes pièces d'identité et les cartes
d'alimentation. Ces mesures faciliteraient la tâche des services
organisés pour l'accueil aux sinistrés et elles résultent de
l'expérience acquise dans les villes bombardées. Elles seraient à
prendre évidemment sans préjudice de toutes autres mesures
prescrites par les Services de Défense Passive.
(Journal de Normandie)
Janvier
1946
-
Démasqué !
-
Reconnu
par une personne de la Hoguette, un soldat allemand, Albrecht Kiesie,
se prétendant alsacien, a été arrêté par les gendarmes.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1946 -
L’écharpe tricolore. -
M.
Lucien Gilot a été élu maire de La Hoguette, en remplacement de M.
Leclerc, démissionnaire. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1946 -
L’amour vainqueur. -
Nous avons relaté en son temps l’arrestation, à la Hoguette,
d’un ex-militaire allemand, fiancé à une jeune fille du pays, et
se nommant Albert Kiene. Ce dernier avait affirmé qu’il
était Alsacien, mais sans en fournir la preuve manifeste. Celle-ci
vient d’être apportée par les parents de la promise qui ont reçu
du maire d’Hagenbach (Bas-Rhin), un certificat attestant qu’Albert
Kiene est bien citoyen français et qu’il fut, comme nombre de ses
compatriotes des Marches de l’Est, enrôlé de force dans la
Waffen-SS.
Le
futur, interné dans un camp de prisonniers depuis que son idylle
avait été interrompue, a été immédiatement rendu à la liberté
et à l’amour. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Une grande kermesse à La Hoguette.
- Organisée
au profit de la réfection de l’église sinistrée, elle se tiendra
le dimanche 28 juillet dans la magnifique parc du château de
Courtitout. On parle de comptoirs nombreux et d’attractions
sensationnelles. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
Le feu ravage une ferme à La Hoguette.
- Un
violent incendie, dont les causes sont inconnues, a détruit une ferme
appartenant à Mme la baronne de Caix et
exploitée par M. Léon Bunot, qui n’a pu sauver que deux chevaux.
M. Bunot subit une perte de 500 000 fr., dont 50 000 francs d’argent
en espèces. Le préjudice de Mme de Caix n’a pas encore été
évalué. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Un feu d’herbes provoque, à La Hoguette, l’explosion de
munition. –
Sur la route d’Argentan, des étincelles échappées au
passage d’un tracteur, ont allumé plusieurs foyers d’incendie
dans des herbages provoquant l’explosion de munitions et la coupure
d’une ligne électrique de haute-tension.
Les
pompiers de Falaise, accourus sur les lieux, s’employèrent à
combattre le fléau. Un éclat d’obus atteignit le casque du
lieutenant le détachement, qui n’a pas été blessé. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1947 -
A nous la liberté !.
- 634
prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de
Cherbourg où ils vont être « transformés » en
travailleurs libres. Espérons que nous n’aurons pas à le
regretter. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Un boche a mettre au pas.
- Dans la
soirée, entendant ses chiens aboyer, M. Maline, cultivateur à La
Hoguette, sortait de sa ferme et se trouvait en présence de deux
prisonniers boches travaillant à Saint-Pierre-du-Bû qui lui
déclarèrent venir rendre visite à un de leurs camarades. M. Maline
invita les « Chleuhs » à sortir. L’un d’eux s’exécuta
mais le second tomba à bras raccourcis sur le cultivateur qui a dû
recevoir les soins d’un médecin. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 - Vol.
- Chez
Mademoiselle Anna Cholet, cultivatrice, un inconnu a dérobé un coq,
deux coins en fer, et tout le contenu d'un tonneau de 1 000 litre de
cidre. Préjudice : 20 000 francs. Enquête. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1948
-
Les affaires c'est l'argent des autres.
- M.
Louis Carbonnel, couvreur à La Hoguette, désirant contracter un
emprunt à une société de crédit s'était adressé à une personne
demeurant à Biéville-sur-Orne, qui lui fit verser 40 000 francs.
L'intermédiaire n'a plus donné de ses nouvelles. La victime a
prévenu les gendarmes. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Des braconniers pincés.
- Chassant
à la bourse et au furet sur les terres de M. Le Clerc, à La Hoguette,
Henri Blondeau, 28 ans, Manuel Paz, 41 ans, carriers aux Roquettes, et
Émile Verrier, 37 ans, cimentier à Falaise, rue Lebaillif, ont été
surpris par le garde Boulay qui a verbalisé. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1949
-
Un charretier passe sous son attelage.
-
M. Paul Bonvoisin, 44 ans, ouvrier agricole à La Hoguette, au
service de M. Lebailly, herbager, conduisait sur la route de Putanges
un tonneau attelé d'un cheval. A la hauteur des
« Roquettes », l'animal s'emballa, précipitant à terre
M. Bonvoisin qui eut la poitrine écrasée par une route du véhicule.
Le charretier a été tué sur le coup.
Il
était marié et père d'un enfant. Poursuivant sa course sur une
distance de deux kilomètres, l'attelage atteignit Falaise où il
s'écrasa contre une maison de la place du Docteur-Turgis. Le cheval
s'en est tiré sans blessures. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949
-
Les pompiers de Falaise combattent trois incendies.
-
La semaine écoulée, les pompiers falaisiens ont été
appelés à intervenir pour maîtriser un sinistre qui, ayant pris
naissance dans le bois de Rochefort, à La Hoguette, s'étendait
rapidement. Sous les ordres du lieutenant Gervaise, la lutte contre le
fléau s'organisa avec le concours de la population du village et l'on
parvint à protéger les immeubles qu'il menaçait.
Cette
lutte ne fut d'ailleurs pas sans danger, de nombreuses munitions
restées éparses dans le bois depuis 1944 éclatant sous l'action de
la chaleur.
Trois
heures après, un autre incendie se déclarait à Saint-Clair-de-Vaux,
dans l'herbage de M. Larue. Malgré les efforts des sapeurs-pompiers,
il gagna les vignons. Dans la soirée, le feu semblait éteint, mais
il reprit vers 3 h. du matin et les pompiers furent de nouveau
appelés.
Ils
réussirent à préserver la propriété de M. Viel, blanchisseur, et
après de longues heures de lutte furent enfin maître du sinistre.
Nos
pompiers ont aussi été appelés à Brieux (Orne), ou le feu
ravageait la forêt de Montabard.
Des
pompiers de l'Orne et la troupe participèrent également à la lutte
contre le fléau. Là aussi, le travail des sauveteurs fut rendu
dangereux pas les nombreuses explosions de munitions. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1950 -
Un désobuseur blessé par une explosion. -
Lundi matin, M. Marcel Vincent, 36 ans, manœuvre, demeurant à
la Hoguette, employé à l'entreprise de désobusage C.O.M.E.C.O.,
était occuper à dévisser un obus sur les monts d'Eraines lorsque
l'engin éclata.
Atteint
par un éclat à la main et dans l'aine, le blessé a du être transporté
à l'hôpital de Falaise où son état a été jugé grave. (Le
Bonhomme Libre)
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