15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1

La HOGUETTE

Canton de Falaise

Les habitants de la commune sont des Hoguetons, Hoguetonnes

Septembre 1833    -    Un incendie.   -   Un incendie, qu'on a de fortes raisons d'attribuer à une vengeance particulière, a éclaté dans la commune de la Hoguette, arrondissement de l'alaise, le 12 de ce mois, vers dix heures du soir. Le feu a été mis à 4 00 bourrées destinées à chauffer un four à chaux.

Le dégât n'est pas considérable, il s'élève tout au plus à la somme de 250 à 300 francs. (Mémorial du Calvados)

 

Février 1852   -   Cour d'Assises du Calvados.   -    Audience du 14 Février.

Les deux frères Chauvel, de la Hoguette, arrondissement de Falaise, accusés de vol d'avoine pendant la nuit, avec effraction, ont été condamnes chacun à 3 ans de prison et 5 ans de surveillance.

-   Le nommé Jules Dorival, accusé de fausse signature, avait avoué sa culpabilité pendant l'instruction, mais le montant du billet argué de faux ayant été payé par la femme de l'accusé et le billet lui-même ayant été détruit, ce prévenu a été rendu à la liberté.

C'est par ce prononcé que la session a été close. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Juin 1853  -   Les dangers du bain.   -   Trois jeunes enfants de la Hoguette, près Falaise, avaient formé le projet, en sortant de l'école, d'aller se baigner dans une mare voisine de Vanembras. L'un deux s'étant avancé a disparu ; les deux autres ont éprouvé le même sort en allant successivement à son secours. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Août 1860  -  Échardonnage.  -  Le Conseil général demande que les arrêtés relatifs à l'échardonnage soient exécutés le plus strictement possible. Considérant que beaucoup de maires et de gardes-champêtres ne semblent pas pénétrés de l'importance des arrêtés relatifs à l'échardonnage. Prie M. le Préfet de renouveler ses instructions relatives à l'échardonnage, en invitant les maires et les gardes-champêtres à veiller à la stricte exécution de ses arrêtés.

 

Avril 1862   -   Un incendie.   -   Un incendie, que l'on croit purement accidentel, a éclaté, le 16 de ce mois, dans une partie de la forêt de St-André-en-Gouffern, située sur le territoire de la commune de la Hoguette.

Le feu a pris vers neuf heures du matin, et n'a pu être éteint que vers midi par les habitants de cette commune et des communes voisines, accourus en toute hâte sur le lieu du sinistre.

Quarante hectares environ de bois taillis de diverses essences ont été compromis par les flammes, auxquelles la sécheresse des herbes et des bruyères fournissait un trop facile aliment.

La majeure partie des bois incendiés appartenait à M. Rohault de Fleury, architecte à Paris, et le surplus à M. de Saint-Julien, propriétaire à Pertheville-Ners.

Le premier, sans l'assurance qui le garantit contre toute perte, aurait éprouvé un préjudice de 14 000 fr. environ. Quant au second, qui n'était pas assuré, il a souffert un dommage que l'on ne peut évaluer à moins de 1 000 fr. (Journal de Falaise.)

 

Juillet 1862   -   Un arrêté préfectoral .   -    M. Mallet (Prosper-Eugène) est nommé maire de la commune de la Hoguette. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1868   -   Découverte d'un cadavre.   -   Le cadavre du nommé Pierre Tardif, marchand opticien ambulant, âgé de 36 ans, aliéné, a été trouvé dans une haie par une fille de ferme, sur le territoire de la commune de la Hoguette, canton sud de Falaise.

La constatation et la levée du cadavre ont fait connaître que la mort est complètement étrangère à un crime.

Cet individu a disparu le samedi 11 juillet de son domicile. Le même jour, à neuf heures du matin, il a été rencontré près de la commune de Corday dans un état complet de nudité. La gendarmerie mise immédiatement à sa poursuite, ayant perdu sa trace, ne réussit pas à l'atteindre.

 

Août 1875   -   Accident.  -  Lundi soir, la femme du sieur Hamel, garde particulier à La Hoguette, revenait de Falaise dans une charrette avec plusieurs autres femmes, sa fille, Marie Hamel, âgée de 18 mois, placée dans une petite voiture d'enfant, avait aussi été mise dans la charrette, l'enfant ayant fait un mouvement a été précipitée à terre et est tombée si malheureusement sur la tête qu'elle en est morte.

  

Juillet 1880  -  Suicide.  -  Le nommé Jean Féron, âgé de 80 ans, propriétaire, demeurant à la Hoguette, a été trouvé noyé dans une mare située sur le territoire de cette commune. Ce suicide est attribué à des chagrins de famille. 

 

Mai 1883  -  Plus de cachot. –  Le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux recteurs d'académie une circulaire, dans laquelle il les informe que l'usage du séquestre dans les lycées et collèges doit être abandonné partout.

 

Juin 1883  -  Incendie. –   Mercredi, à La Hoguette, un commencement d'incendie s'est déclaré dans un bois de sapins et. d'ajoncs appartenait à M. Charles Bardy, 60 ares  environ ont été  brûlés. Perte, 50 francs.

 

Octobre 1886  -  Victime du travail.  -  Le nommé Condé, 25 ans, journalier chez M. Olivier, fermier à la Hoguette, arrondissement de Falaise, a eu deux doigts coupés par l'engrenage de la machine à battre. Chose singulière ! la douleur, sur le premier moment fut si peu vive, que c'est seulement en regardant sa main affreusement mutilée, que Condé se rendit compte de l'importance de sa blessure, Les deux doigts coupés ont suivi l'engrenage, ils ont été retrouvés dans le grenier, au milieu du blé.

 

Mai 1887  -  Pas d’argent, pas de suisse.  -  La semaine dernière, est mort, du coté de la Hoguette, un malheureux ouvrier qui n'avait pas su faire d'économie pour parer aux frais de son inhumation, aussi a-t-on refusé de l'enterrer. Et ce n'est que 24 heures après, lorsqu'une généreuse femme du hameau de Saint-Clair a présenté une pièce d'or, qu'on s'est décidé à enlever le cadavre.  

 

Août 1890  -  Incendie.  -  Un incendie, attribué à la malveillance, a éclaté à la Hoguette, dans une ferme appartenant à Mme de Gibon et exploitée par le sieur Emile Leblanc, et a détruit complètement une grange contenant 1 800 gerbes de blé et avoine, et 1 700 bottes de paille. Perte, 6 000 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1891  -  Cotes brisées.  -  Le nommé Delaunay, fermier à la Hoguette, se trouvant chez son gendre à Mesnil-Vin, rentrait à cheval dans la cour de ce dernier. Au moment de descendre, le cheval ayant fait un mouvement brusque, Delaunay fut projeté violemment à terre. Il tomba si malheureusement qu'il se fractura deux côtes. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1892  -  Incendie.  -  La forêt de Saint-André, commune de la Hoguette, arrondissement de Falaise, a été incendiée sur divers points. Pendant plusieurs jours consécutifs on n'a pu arrêter les progrès du feu. Les dommages sont énormes.  (Source  : Le Bonhomme Normand)    

 

Mai 1893  -  La sécheresse.  -  Dimanche, dans toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque de Bayeux, prescrivant des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1893  -  Suites d’une blessure.  -  Le garde champêtre de la Hoguette, Fauvel, victime il y a trois semaines des brutalités d'un sieur Bordel, qui lui avait porté un coup de pierre à la tête, est mort vendredi. Le tétanos s'est déclaré malgré la guérison complète de la plaie produite et le sieur Fauvel a succombé. Bordel a été arrêté et écroué à Falaise. (Source  : Le Bonhomme Normand)    

 

Mai 1895  -   Guerre aux corbeaux.  -  Les corbeaux pullulent dans les parcs de certains châteaux et dévastent les récoltes. Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de prendre des mesures pour forcer les propriétaires de ces parcs à les détruire eux-mêmes ou à les laisser détruire ? Renvoyé à qui de droit.   (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1895  -   Quittes pour la peur.  -  La semaine dernière, M.Polydor Alexandre, loueur de voitures et marchand de grains à Falaise, était en tournée. Il était accompagné, dans sa voiture, par MM. Bouju, Leluyaux père et fils. Rentrant à Falaise par la Hoguette, ils allaient arriver au passage à niveau du chemin de fer quand le cheval s'emporta, effrayé par une branche d'arbre que l'on émondait. Le train de Berjou allait passer, la barrière de fer était fermée. Le cheval voulut la franchir et se brisa les deux jambes de derrière. Les voyageurs n'ont pas eu de mal, sauf M. Bouju qui s'est fait quelques contusions en sautant de la voiture. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1898  -  Fillette brûlée vive.     Pendant que ses parents étaient au travail, la jeune Marie Louvet, 10 ans, à la Hoguette, près Falaise, préparait le repas de famille. En accrochant la marmite sur le loyer, le feu se communiqua à ses jupons. En un instant, la pauvre enfant fut entourée de flammes et, malgré les soins qui lui furent prodigués, elle mourut peu de temps après. (Source  : Le Bonhomme Normand)    

 

Décembre 1898  -  Enfant brûlée.  -  A la Hoguette, près Falaise, une fillette de 3 ans, Émilienne Orel, était placée sur une chaise non loin du foyer. La pauvre petite, étant tombée de sa chaise, fit basculer une casserole pleine d'eau qui lui causa de profondes brûlures. L'enfant est morte plusieurs jours après, des suites de ses affreuses blessures. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Incendies.  -   D'un bâtiment de 20 mètres de long sur 6 de large au sieur Surbled, à St-Germain-de-Tallevende. Pertes, 1 500 fr. Assuré.

— A la Hoguette, d'une douzaine d'hectares de vignons et de bois. Pertes pour la dame Bardy, de Falaise, 150 fr. ; pour le sieur Loudier, 500 fr.

— A Castillon, près Balleroy, d'une boulangerie et d'un hangar exploités par le sieur Maresq. Pertes pour ce dernier, non assuré, 200 fr. ; pour les sieurs Féron de Longcamp et Roulland, propriétaires, assurés, 420 fr.

— A la Société des Jeux du Golf de Deauville. Pertes, 800 fr.

— D'une maison à la demoiselle Duhant, à la Rivière-Saint-Sauveur. Pertes, 4 000 francs. Assuré. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Un mangeur d’oreilles.  -  Le fils Auguste Marie, soldat au 11e  d'artillerie, en permission chez son père, aubergiste à la Hoguette, arrondissement de Falaise, a eu une discussion avec un nommé Pelcat, qui lui a enlevé un morceau d'oreille et l'a avalé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

1901 c'est ici
LA HOGUETTE  -  L'Église

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