1er Juin 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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La HOGUETTE |
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Canton de Falaise |
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Septembre 1901 - Fatale méprise. - Un terrible accident de chasse vient de jeter la consternation à Nécy. Le sieur Pierre, 27 ans, employé à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, à Batignoles, près Paris, originaire de Nécy, y était venu ces jours-ci passer quelques jours. Lundi de la semaine dernière, il alla avec un de ses camarades, le sieur Loudier, cultivateur, chasser le sanglier. Le soir, les deux amis se rendirent dans l'herbage des Pasquiers, à la Hoguette (Calvados), puis se séparèrent pour se mettre à l'affût, chacun à une place différente. Vers minuit, Pierre, ayant entendu du bruit dans un buisson, crut que c'était un sanglier qui s'y trouvait. Il épaula son fusil et fit feu dans cette direction. Un cri retentit, Loudier venait d'être atteint par la charge. Il avait reçu 4 chevrotines dont l'une lui avait perforé le poumon droit. Après une agonie de 15 heures, Loudier, âgé de 24 ans, est mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Pendant la messe.
- Un
malfaiteur a pénétré dimanche, pendant qu'elle était partie à la
messe, chez la veuve Debons, propriétaire à la Hoguette, près
Falaise, et lui a dérobé 3 150 fr. Le voleur doit être au courant
des habitudes dé la dame Debons, car dès qu'il fut entré dans la
cour, il déchaînait le chien de garde et, brisant un carreau d'une
fenêtre au premier étage, il s'emparait du magot caché dans une
armoire, qu'il avait ouverte avec une fausse clé. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1904 - Dans le fossé.
- A la
Hoguette, près Falaise, on a retrouvé, dans un fossé, à 600
mètres de son domicile, le corps de la nommée Rosalie Lecharpentier,
veuve David. La mort semble due à une congestion causée par
l'alcool. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1904 - Les pommes. - On s'occupe déjà de la prochaine récolte. C'est peut-être un peu tôt. Pourtant, il paraît qu'il y a bonne « apparaissance ». On passe même des marchés. Les pommiers ne sont pas encore près d'être fleuris et les pommes valent déjà de 83 à 90 fr. les 1 000 kilos pris en gare. — Nota : Ne pas se presser encore pour prendre livraison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 - Les sangliers.
- Pendant
une battue à la Hoguette, près Falaise, on a tué une laie portant
huit petits. Plusieurs autres sangliers ont été poursuivis et
blessés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Bras et cuisse fracturés.
- Jules
Hubert, 44 ans, charroyeur à Falaise, chargeait dans sa voiture des
sapins, à la Hoguette. Comme il mettait la chaîne destinée à
Juillet 1904 - Cheval volé. - A la Hoguette, près Falaise, on a volé un cheval au piquet. Perte pour son propriétaire, le sieur Roussel, cultivateur, 800 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Cheval volé.
- Un jeune
cheval bai-cerise, de 800 fr., au sieur Boussel, fermier à Vaux, a
été volé dans un herbage de la Hoguette, près Falaise, où il
était au piquet.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Vache disparue. -
A la Hoguette, près
Falaise, une génisse de 350 fr., au sieur Raymond Hamel, cultivateur,
a disparu pendant la nuit de l'herbage où elle était au pacage. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1905 - Dévoré par un porc.
- Vendredi dernier, vers 8 heures du matin, le domestique de M.
Aumont, cultivateur à Fresné-la-Mère, village de Courcelles, se
rendait à Gué-Pierreux, chez M. Alexis Desmonts, afin d'y
reprendre une truie menée la veille au verrat. La personne qui soigne
habituellement ce verrat était absente et l'on conseilla au
domestique de ne pas approcher de l'animal très méchant. Mais,
se fiant à sa force, ils ne voulut pas attendre et pénétra
dans la cage. Le
verrat se jeta aussitôt sur lui et d'un formidable coup de mâchoire
lui arracha une fesse. Le domestique tomba sur le sol et le cochon le
mordit de nouveau à l'épaule enlevant le morceau. Aux cris du blessé on accourut et l'on put arracher à la fureur de l'animal, qui aurait achevé. Le blessé fut transporté à la ferme où il reçut les soins de M. le docteur Chanteux aussitôt appelé ; son état reste très grave.
Novembre
1907 -
Démissions de maires. -
A la suite de l'élection législative du 10 novembre, deux
maires de l'arrondissement de Falaise ont donné leur démission. Ce
sont : MM. Leclerc, maire de La Hoguette, et Aumont, maire de
Saint-Pierre-Canivet.
Février 1914 - Et les vignons brûlent toujours. - Le jeudi 12 dans l'après-midi, 20 ares de vignons (sorte de genêts), mesurant 2 mètres à 2 m. 50 de haut, ont été la proie des flammes, dans les bois appartenant à M. Abel Dubourg, propriétaire à Falaise. La ferme de M. Aubert, sise à 200 mètres de là, faillit être atteinte par le feu, sans l'arrivée du domestique, Arthur Ridel, qui réussit à éteindre l'incendie. On suppose que celui-ci, comme ceux survenus aux vignons de M. Aubert et de M. Fieffé, sont dus à la malveillance. Le coupable à force de revenir à la charge finirait bien par être pincé. Ce serait justice.
Avril 1914 - les bois en feu. - Dans la journée de jeudi, le feu a repris, vers midi aux bois Panthou. M. Octave Aupée et plusieurs personnes accourues l'ont éteint, après plusieurs heures d'un travail acharné. La gendarmerie s'est rendue vendredi pour enquêter sur les responsabilités.
Novembre 1916 - La Toussaint. - Jamais on ne vit un plus beau temps que celui qui a favorisé la Toussaint, cette année. On se serait cru au mois d'août. Aussi le pieux pèlerinage des cimetières a-t-il été plus suivi encore que de coutume. Les tombes de nos chers morts ont été visitées et fleurie. Mais, en ces tristes jours, que de familles ont pleuré sur des tombes absentes et qui demeureront toujours ignorées ! Du moins, les martyrs qui y reposent n'ont pas besoin de prières.
Novembre
1916
- Un désespéré.
- Un
cultivateur de La Hoguette, près Falaise, M. Eugène Busnel, 61 ans,
s'est pendu dans son grenier. Il souffrait depuis longtemps de
rhumatismes, puis il avait été très affecté, ces jours derniers,
en apprenant que son gendre allait repartir au front pour la
troisième fois. Déjà, en février dernier, il avait tenté de se
pendre. Sa femme était arrivée à temps pour l'on empêcher.
Janvier
1917
-
Gare aux ruades. -
Un
cultivateur de la Hoguette près Falaise, M. Renut, 64 ans, a eu la
cuisse brisée par un coup de pied de son cheval qu'il était en train
de faire boire. Il lui faudra de longs soins.
Août 1917 - L’église s’adapte ! - Les temps que nous vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir en notable partie. Désormais, l'usage des oeufs, du laitage et de la graisse sont permis en tout temps, même pendant le carême et les jours de jeune. On peut aussi manger de la viande et du poisson. Les vendredis et samedis sont, maintenant, jours de jeune et d'abstinence pendant le carême. Resteront cependant à observer le mercredi des Cendres, les quatre-temps et les veilles de fêtes jusqu'à midi seulement. L'avance de l'heure n'est pas prévue.
Août
1917 -
Bizarre accident de voiture. -
Mme
Sauvaget, 37 ans, journalière chez M. Gouin, fermier à La Hoguette,
près Falaise, revenait des champs, moulée sur une charrette de foin.
Elle glissa et tomba la poitrine sur un pieu. Son état, grave
d'abord, s'est amélioré.
Mai 1919 - Mort accidentelle. - Le jeune Octave Besnier, 8 ans, s'est noyé le 17 mai dans une mare située dans un herbage derrière la maison de ses parents. On
suppose que voulant pêcher, il est tombé accidentellement à l'eau
dans cette, mare profonde de près de 2 mètres. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1920 -
Mortel accident du travail.
- Un
ouvrier de la scierie installée sur la Bruyère de la Hoguette, près
Falaise, M. Albert Charlemagne, 50 ans, a été atteint au
ventre par un
retour d'une pièce de bois qu'il était en train de passer sous la
scie circulaire. Malgré les soins dont il fut l'objet, il succomba le
lendemain. Il était marié et père de deux
Juillet
1920 -
Récompense mérité.
- Dans
la dernière promotion du Mérite agricole, figure le fils de Constant
Vigan, 14 ans, fils d'un cultivateur de la Hoquette, près Falaise. Ce
jeune, dont le père avait été mobilisé dès le début de la
guerre, continua, par un travail unique, même au-dessus de ses
forces, le travail des terres et devint ainsi le seul soutien de sa
famille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Incendie. -
Six meules de foin, situées dans un
pré, à La Hoguette, lieu dit les « Bruyères », canton
de Falaise, et appartenant à MM. Marc et Dauvon, cultivateur à Nécy
{Orne) ont été détruites par un incendie. Les auteurs de ce méfait
ont été arrêtés à Falaise. Ce sont Paul Fournier, 15 ans, et
Marcel Legrand, 16 ans, domestiques à Brieux, (Orne). (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 -
Piétinée par une
vache. - Le
samedi
14
juillet,
vers
6 h.
et
demie
du
soir, Mlle
Pauline
Bunot,
âgée
de
18
ans,
était occupée
à traire
les
vaches
de
la
ferme
exploitée
par
ses
parents,
lorsque
l'une
d'elles agacée
par
les
mouches
devint
furieuse,
se
jeta
sur
elle
et
la
piétina.
Juillet 1923 - Les chevaux et la chaleur. - En revenant de charger du bois dans la forêt de St-André, les chevaux de M. Joseph Giroix, 63 ans, à La Hoguetle, se sont emballés. Le conducteur tenta de les maîtriser, mais à bout de forces, il lâcha prise et tomba sur la route. M. Giroix qui avait un bras cassé et plusieurs côtes fracturées a été dirigé sur l'hôpital. —
Le
jeune René Jardin, 19 ans, cultivateur à Varsainville, canton de
Falaise, menait, dans la plaine, une faucheuse-lieuse. Il venait de
terminer la pièce lorsque l’un des chevaux, agacé de tourner sur
place, lança une ruade atteignant le jeune homme à la poitrine et
lui fracturant plusieurs côtes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1924
- Médaille
militaire.
- La
médaille
militaire
a
été
attribuée
à
la
mémoire
du
soldat
Habout
Émile,
du
206e d'infanterie,
tué
à
l'assaut
d'une
barricade
dans
les
tranchées.
Sa
veuve
et
ses
deux
enfants
habitent
la
Hoguette.
Mars
1926 -
Médaille Militaire.
- La médaille
militaire et la croix de guerre à titre posthume viennent d'être
décernées à la mémoire du soldat Pagny François-Charles-Auguste,
du 119e régiment
d'infanterie avec la citation suivante : "
Bon et brave soldat, tombé glorieusement au champ d'honneur le 2
décembre 1914, au Godat, en accomplissant tout son devoir. Croix de
guerre avec étoile de bronze. » La famille de ce brave habite la Hoguette.
Ganot vint alors se fixer à la Hoguette, mais il ne pouvait oublier sa femme et il recommença avec elle une correspondance suivie, il fut décidé, à la fin de 1925, que son ex-femme rentrerait chez lui, mais comme bonne, aux gages de 500 francs par mois et il fut stipulé qu'au cas où les choses n'iraient plus, l'ex-madame Ganot aurait deux mois de gages. Tout alla bien au commencement, mais la semaine dernière une violente querelle éclata, Ganot ayant voulu mettre sa servante-épouse à la porte, celle-ci réclama ses gages et refusa de s'en aller. Des coups de balai furent alors échangés. Tous les deux ont porté plainte pour coups réciproques. Ganot ne veut donner que 500 francs, son ex-femme réclame les 1.000 francs auxquels elle a droit, d'après « le papier » que Ganot a signé, dit-elle.
Avril
1926 -
Découverte
d'un cadavre.
-
Mme
Deboock,
marchande
de
balais,
cueillait
des
champignons
dans
les
herbages
de
M.
Olivier,
lorsque
près
d'une
bourerie,
elle
aperçut
une
femme
étendue
à terre,
ne
donnant
plus
signe
de
vie
elle
alla
prévenir
l'adjoint,
M. Philippe,
qui
reconnut
aussitôt
Mme
Auguste
Vorenlot,
née
Blanche
Cordhom,
59
ans, propriétaire,
née
à
Caumont-l'Éventé.
Son
mari,
prévenu,
déclara
que
sa
femme
l'avait
quitté
samedi
après-midi
et
que
le
soir
elle
n'était
pas
rentrée. La
malheureuse,
qui
avait
des
habitudes
d'intempérance,
n'osait
plus
rentrer
chez
elle
quand
elle
avait
bu,
elle
dut
passer
la
nuit
dehors
et
fut
frappée
de
congestion,
ainsi
que
l'a
reconnu
le
docteur
Saillant. La pauvre femme était estimée dans le pays, où on la considérait comme une bonne mère de famille.
Avril
1926 -
Le feu dans le bois. -
135
hectares
de la
forêt Saint-André
ont été
Brûlés. Préjudice,
50.000 fr.
On croit
à la
malveillance.
Mars 1927 - Accident. - A la Hoguette, des employés de M. de Boislorey, entrepreneur de transport à Falaise, enlevaient des arbres avec plusieurs chevaux lorsque l'un d'eux, glissant et prenant peur, rua et atteignit M. Fernand Le Bourdais, 47 ans, qui eut le bras droit brisé et plusieurs côtes fracturées.
Juillet 1928 - Elle l’échappe belle. - Mlle Désirée Monette, 16 ans, servante chez M. Leblanc, cultivateur, lieu de Vesqueville, puisait un seau d'eau à un puits situé dans la cour de la ferme, la chaîne ne fonctionnant pas, la jeune fille se pencha sur la margelle pour se rendre compte, mais elle glissa et tomba dans le puits. Une personne, témoin de l'accident, appela au secours. M. Leblanc et son domestique, M. Leray, accoururent et retirèrent la jeune servante, qui, dans sa chute, s'était fait une forte coupure à la tête. Le docteur Cailloué mandé aussitôt a donné les soins nécessaires.
Mars 1930 - Une auto flambe. - Un incendie s'est déclaré dans la forêt de Saint-André, près de La Hoguette, canton de Falaise. Poussées par une forte brise, les flammes se sont vite propagées et ont un instant menacé le château du Petit-Saussey, à M. de Courville. Grâce au prompts secours, le feu a été vite circonscrit, mais vingt-cinq hectares de taillis sont brûlés. On ignore les causes du sinistre.
Mars
1932 -
Étrange accident. -
Jeudi dernier, Mme Brionne, 50 ans, femme du garde de M.
Thironin, à La Hoguette, canton de Falaise, transportant du bois dans
un tombereau, était montée sur le chargement. En passant près d'un
arbre, elle fut accrochée par les branches et tomba violemment sur le
sol gelé. Un médecin, appelé, constata que Mme Brionne avait
plusieurs cotes fracturées et portait en outre de multiples
contusions. Ces blessures, assez graves, entraîneront. pour la
victime un mois d'incapacité de travail. (Bonhomme Normand)
Juin
1937 -
Une
camionnette s’écrase contre un arbre et prend feu. -
Dans
la nuit du samedi à dimanche, un grave accident d'automobile s'est
produit sur la route de Falaise
à Argentan, territoire de la commune de La Hoguette. Vers
minuit, une camionnette appartenant à M. Lachèvre, charcutier à
Caen, passage Bellivet, roulait sur cette route se dirigeant vers Caen
à une vitesse d'environ 70 kilomètres à l'heure. Cette
camionnette était conduite par garçon charcutier Marcel Lelièvre,
23 ans, demeurant à Caen, rue de Vaucelles, accompagné par son
camarade de travail, Georges Chardon, âgé d'une quarantaine
d'années, domicilié aussi à Caen, 23 rue de Geôle. Les
deux hommes revenaient du marché de Château-du-Loir (Sarthe) où ils
avaient vendu des marchandises pointe compte de leur patron. Ils
étaient fatigués par le voyage et la chaleur.
A trois kilomètres de la limite de l'Orne et du Calvados, au lieu dit
« Les fourches », le conducteur s'assoupit et la camionnette privée
de direction, alla s'écraser sur un peuplier de 30 centimètres
de diamètre, bordant la route. Le
choc, fut si violent que l'arbre pénétra profondément dans la
carrosserie, le réservoir d’essence fut crevé et la voiture prit
feu. M.
Leliévre, les vêtements en flammes, fut projeté hors de la voiture
et roula dans le fossé. Son compagnon, M. Chardon, les deux jambes
brisées, resta sur le siège et fut brûlé vif. Deux
cyclistes, les frères Halbout, qui rentraient chez eux au hameau des
Fourches, accoururent et portèrent secours à M. Lelièvre. Le
docteur Legendre, mandé d'urgence, donna les premiers soins au
blessé et le fit transporter à l'hôpital de Falaise. Son état est
très grave.
M.
Chardon laisse une veuve et quatre enfants, dont deux devaient faire
leur première communion hier.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Novembre 1937 - Un ancien combattant se tire un coup de fusil dans la tête. – Un ancien combattant de la classe 1914, M Adolphe Alain, 43 ans, cultivateur et célibataire au hameau du Trochet, faisait depuis longtemps déjà de la neurasthénie. Il avait plusieurs fois exprimé à sa mère, avec laquelle il vivait, en termes plus ou moins vagues d'ailleurs, son intention de se donner la mort. Samedi,
dans la matinée, M. Alain sortit pour aller dans les champs et rentra
pas pour le déjeuner. Inquiète, Mme Alain mère, provoqua des
recherches qui, vers 17 heures, permirent de retrouver le corps de son
fils dans une carrière, à 300 mètres de son domicile. M. Alain
s'était tiré un coup de fusil dans la partie gauche du cou, la
charge ressortie sous l'oreille droite avait provoqué une mort
quasi instantanée. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - De nouveaux bois flambent dans la région de
Falaisienne -
Un incendie, dû a l'imprudence
d'un fumeur, a éclaté à Esson, dans le bois de Beauvoir, appartenant
à M. Marie, de Thury-Harcourt. Plusieurs milliers de fagots ont été détruits. Les dégâts sont
élevés. D'autre
part, le feu s'est déclaré, à La Hoguette, au lieu dit «
Les Boulettes », dans un bois appartenant à M. Bellou, propriétaire à Falaise, et à Mme Vve Lescroart, de La
Hoguette. Des bruyères, des fougères et des bourrées ont été la proie des flammes. Les gendarmes
de Falaise se sont rendus sur les lieux et, en dépit d'un vent
violent, ont réussi
à maîtriser le sinistre. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février 1939 - Un incendie criminel endommage une maison. - Vers 2 heures du matin le feu se déclarait au bourg de La Hoguette, dans une maison inhabitée, mais sommairement meublée, située face à l'épicerie-café de Mme Manheul et appartenant à cette dernière. Les flammes avaient jailli de l'un des deux lits se trouvant dans une pièce servant occasionnellement de logement à des ouvriers bûcherons travaillant aux environs. Les pompiers de La Hoguette accourus maîtrisèrent le sinistre, alors que le feu allait gagner les greniers, ce qui eut provoqué l'embrasement de tout un pâté d'immeubles. Les pertes couvertes par une assurance sont peu élevées. Des constatations faites par les gendarmes, il résulte que l'incendie a été allumé intentionnellement. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
M.
Gallot, adjoint au maire, aida Gérard Pagny a étendre le vieillard
sur le talus, puis fit prévenir sa fille, qui travaillait à Falaise.
Mais quand celle -ci arriva, le pauvre homme avait cessé de vivre. M.
Saint-Martin vivait seule depuis la mort de sa femme.
Juillet
1943 -
Fait
divers.
- Une
enquête est ouverte au sujet de la mort suspecte de M. Henri Thirard,
garde-champêtre à La Hoguette. Fin mai, celui-ci fut attaqué un
soir par un inconnu et roué de coups. Laissé plusieurs heures sans
connaissance sur l'herbe mouillée de la route, il serait rentré
péniblement chez lui au matin, portant, des blessures à la face. Le 28 juin dernier, l'infortuné Thirard expirait d'une, congestion pulmonaire contractée au cours de son immobilisation sur l'herbe. De plus, il aurait été détroussé par son agresseur d'une somme de 300 fr., d'un paquet de cigarettes et d'un litre de vin...
Mai
1944 -
Un double crime. - La
paisible commune de La Hoguette, près de Falaise, viens d'être le
théâtre d'un drame atroce : Dimanche matin, une voisine s'étonnait
que Mme André David, 44 ans, dont le mari est prisonnier de guerre,
ne soit pas occupée comme de coutume aux travaux de sa ferme. La
porte de la maison était restée fermée. Le témoin s'approchant de
la fenêtre qui, elle était entr’ouverte, constata que la salle
était en désordre et qu'au milieu de la pièce Mme David gisait
inanimée. L'alarme
donnée, la gendarmerie commença l'enquête. Le cadavre de Mme David
était atrocement mutilé. La malheureuse avait dû être frappée à
coups de marteau jusqu’a ce que la mort s'ensuive. On fit une
seconde macabre découverte dans la chambre a coucher, le jeune fils,
Claude David, 9 ans, était sans vie sur le lit. Lui aussi avait eu la
tête écrasée à coups de marteau. Le
parquet de Falaise, et le Dr Buffard, médecin Iégiste, se sont
rendus lundi sur les lieux. Jusqu'a présent, aucun indice n'a pu
être recueilli pour aider à faire la lumière sur le terrible drame,
Mme David, sur laquelle les meilleurs renseignements ont été
recueillis, faisait valoir seule sa petite ferme. L'an dernier, elle
avait été victime d'un vol de 10.000 fr. (Journal de
Normandie) Mai
1944 -
En cas de bombardement.
- La
mairie de Caen fait savoir qu'en cas de bombardement, ou même en cas
d'intervention de la D. C. A., il est recommandé instamment à tous
les habitants de se vêtir rapidement, de se chausser, et de tenir à
portée de la main les couvertures dont ils pourraient se munir s'ils
devaient quitter précipitamment leur habitation. Il
est également recommandé de préparer, pour être emportés dans le
même cas, des couverts, toutes pièces d'identité et les cartes
d'alimentation. Ces mesures faciliteraient la tâche des services
organisés pour l'accueil aux sinistrés et elles résultent de
l'expérience acquise dans les villes bombardées. Elles seraient à
prendre évidemment sans préjudice de toutes autres mesures
prescrites par les Services de Défense Passive.
(Journal de Normandie)
Janvier
1946 -
L’écharpe tricolore. -
M.
Lucien Gilot a été élu maire de La Hoguette, en remplacement de M.
Leclerc, démissionnaire. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février 1946 - L’amour vainqueur. - Nous avons relaté en son temps l’arrestation, à la Hoguette, d’un ex-militaire allemand, fiancé à une jeune fille du pays, et se nommant Albert Kiene. Ce dernier avait affirmé qu’il était Alsacien, mais sans en fournir la preuve manifeste. Celle-ci vient d’être apportée par les parents de la promise qui ont reçu du maire d’Hagenbach (Bas-Rhin), un certificat attestant qu’Albert Kiene est bien citoyen français et qu’il fut, comme nombre de ses compatriotes des Marches de l’Est, enrôlé de force dans la Waffen-SS. Le
futur, interné dans un camp de prisonniers depuis que son idylle
avait été interrompue, a été immédiatement rendu à la liberté
et à l’amour. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Une grande kermesse à La Hoguette.
- Organisée
au profit de la réfection de l’église sinistrée, elle se tiendra
le dimanche 28 juillet dans la magnifique parc du château de
Courtitout. On parle de comptoirs nombreux et d’attractions
sensationnelles. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
Le feu ravage une ferme à La Hoguette.
- Un
violent incendie, dont les causes sont inconnues, a détruit une ferme
appartenant à Mme la baronne de Caix et
exploitée par M. Léon Bunot, qui n’a pu sauver que deux chevaux.
M. Bunot subit une perte de 500 000 fr., dont 50 000 francs d’argent
en espèces. Le préjudice de Mme de Caix n’a pas encore été
évalué. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août 1947 - Un feu d’herbes provoque, à La Hoguette, l’explosion de munition. – Sur la route d’Argentan, des étincelles échappées au passage d’un tracteur, ont allumé plusieurs foyers d’incendie dans des herbages provoquant l’explosion de munitions et la coupure d’une ligne électrique de haute-tension. Les
pompiers de Falaise, accourus sur les lieux, s’employèrent à
combattre le fléau. Un éclat d’obus atteignit le casque du
lieutenant le détachement, qui n’a pas été blessé. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1947 -
A nous la liberté !.
- 634
prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de
Cherbourg où ils vont être « transformés » en
travailleurs libres. Espérons que nous n’aurons pas à le
regretter. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Un boche a mettre au pas.
- Dans la
soirée, entendant ses chiens aboyer, M. Maline, cultivateur à La
Hoguette, sortait de sa ferme et se trouvait en présence de deux
prisonniers boches travaillant à Saint-Pierre-du-Bû qui lui
déclarèrent venir rendre visite à un de leurs camarades. M. Maline
invita les « Chleuhs » à sortir. L’un d’eux
Janvier
1948 - Vol.
- Chez
Mademoiselle Anna Cholet, cultivatrice, un inconnu a dérobé un coq,
deux coins en fer, et tout le contenu d'un tonneau de 1 000 litre de
cidre. Préjudice : 20 000 francs. Enquête. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Les affaires c'est l'argent des autres. - M. Louis Carbonnel, couvreur à La Hoguette, désirant contracter un emprunt à une société de crédit s'était adressé à une personne demeurant à Biéville-sur-Orne, qui lui fit verser 40 000 francs. L'intermédiaire n'a plus donné de ses nouvelles. La victime a prévenu les gendarmes. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Des braconniers pincés.
- Chassant
à la bourse et au furet sur les terres de M. Le Clerc, à La Hoguette,
Henri Blondeau, 28 ans, Manuel Paz, 41 ans, carriers aux Roquettes, et
Émile Verrier, 37 ans, cimentier à Falaise, rue Lebaillif, ont été
surpris par le garde Boulay qui a verbalisé. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin 1949 - Un charretier passe sous son attelage. - M. Paul Bonvoisin, 44 ans, ouvrier agricole à La Hoguette, au service de M. Lebailly, herbager, conduisait sur la route de Putanges un tonneau attelé d'un cheval. A la hauteur des « Roquettes », l'animal s'emballa, précipitant à terre M. Bonvoisin qui eut la poitrine écrasée par une route du véhicule. Le charretier a été tué sur le coup. Il était marié et père d'un enfant. Poursuivant sa course sur une distance de deux kilomètres, l'attelage atteignit Falaise où il s'écrasa contre une maison de la place du Docteur-Turgis. Le cheval s'en est tiré sans blessures. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949
-
Les pompiers de Falaise combattent trois incendies.
-
La semaine écoulée, les pompiers falaisiens ont été
appelés à intervenir pour maîtriser un sinistre qui, ayant pris
naissance dans le bois de Rochefort, à La Hoguette, s'étendait
rapidement. Sous les ordres du lieutenant Gervaise, la lutte contre le
fléau s'organisa avec le concours
de la population du village et l'on parvint à protéger les immeubles
qu'il menaçait. Cette
lutte ne fut d'ailleurs pas sans danger, de nombreuses munitions
restées éparses dans le bois depuis 1944 éclatant sous l'action de
la chaleur. Trois
heures après, un autre incendie se déclarait à Saint-Clair-de-Vaux,
dans l'herbage de M. Larue. Malgré les efforts des sapeurs-pompiers,
il gagna les vignons. Dans la soirée, le feu semblait éteint, mais
il reprit vers 3 h. du matin et les pompiers furent de nouveau
appelés. Ils
réussirent à préserver la propriété de M. Viel, blanchisseur, et
après de longues heures de lutte furent enfin maître du sinistre.
Des
pompiers de l'Orne et la troupe participèrent également à la lutte
contre le fléau. Là aussi, le travail des sauveteurs fut rendu
dangereux pas les nombreuses explosions de munitions. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1950 - Un désobuseur blessé par une explosion. - Lundi matin, M. Marcel Vincent, 36 ans, manœuvre, demeurant à la Hoguette, employé à l'entreprise de désobusage C.O.M.E.C.O., était occuper à dévisser un obus sur les monts d'Eraines lorsque l'engin éclata. Atteint
par un éclat à la main et dans l'aine, le blessé a du être transporté
à l'hôpital de Falaise où son état a été jugé grave. (Le
Bonhomme Libre)
Septembre 1950 - La Hoguette à l’honneur. - Dimanche dernier, une émouvante cérémonie qui comptera dans les annales de la commune s'est déroulée à La Hoguette où l'on célébrait la fête patronale, Saint-Barthélemy. En présence de M. Gillot, maire de la commune, ses collègues du conseil municipal, de MM. David, conseiller de Préfecture, le docteur Cailloué, conseiller général, Tranchart, inspecteur de l'Enseignement Primaire, des maires de Falaise, Pertheville-Ners, Fresné-la-Mère et Villy, le commandant Gouhier, représentant le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen, a épinglé sur un coussin que lui présenta une fillette, une Croix de guerre bien gagnée, au cours des combats de la Libération. De la mairie, le cortège gagna le Monument aux Morts ou une absoute fut donnée par M. l’abbé Tesson, et des fleurs déposées par M. David, le commandant Gouhier et le docteur Cailloué. Une messe fut ensuite célébrée en présence d'une nombreuse assistance, avec le concours de la Musique de Versainville et de quelques éléments de La Conquérante. Au
cours d'un banquet de 80 couverts, dans la salle des fêtes, les
convives applaudirent aux discours prononcés par le maire de La
Hoguette, le docteur Cailloué et M. David, au nom du Préfet. (Le
Bonhomme Libre) |
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LA HOGUETTE - Vue de l'Église prise à l'ouest | |||
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