1er Juillet 2025 UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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L'HÔTELLERIE 

Canton de Lisieux

Les habitants de la commune sont des Hôtelliers, Hôtellières


Octobre 1901   -   Lâche vengeance.  -   Des malfaiteurs ont brisé 44 pommiers de douze à quinze ans, dans une cour au sieur Jules Lebailly, cultivateur à l'Hôtellerie, près Lisieux. Préjudice, 500 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Qu’est-ce que l’Hydromel ?   -   Cette boisson, qui figure dans l'énumération des boissons hygiéniques récemment dégrevées, n'est autre qu'un vin de miel dont nos ancêtres étaient très friands.

Sa fabrication est facile : on prend 20 kilos de miel pour un hectolitre d'eau et on y ajoute 150 grammes de levain de pain. Mettre le tout dans un fût bien bouché, l'agiter et le laisser fermenter deux à trois mois, en ayant soin de tenir toujours la barrique pleine.

Ce liquide, mis en bouteilles, mousse comme du Champagne et, au bout de six mois, on croirait boire du vin blanc. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Le port de la soutane.   -   La cour de cassation vient de déclarer illégaux les arrêtés municipaux interdisait aux prêtres le port de la soutane en dehors des offices. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Pas de faveur.  -   Le décret qui doit fixer l'appel du contingent des jeunes soldats qui doivent partir le mois prochain ne paraîtra que le 20 octobre.

Le travail de répartition ne commencera dans les bureaux de recrutement qu'après cette date. Dans la crainte des nombreuses sollicitations qui afflueront dans ces bureaux pour obtenir telle garnison de préférence à telle autre, le ministère de la guerre vient d'interdire formellement toute infraction, pour quelque cause que ce soit, au tableau de répartition.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Nouvelles plaques.   -    Les cyclistes sont obligés d'être, timbrés et plaqués ; c'est-à-dire que leur outil roulant doit porter un timbre ou un grelot et une plaque de contrôle. Or, les plaques de 1900 cessent d'être valables en 1904. On va leur en délivrer de nouvelles pour jusqu'en décembre 1907, et cela, moyennant finances, bien entendu. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Noces d’or.   -   On a célébré, la semaine dernière, à Orbec, les noces d'or de l'abbé Thuault, ancien curé de l'Hôtellerie. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1904  -   Repris.   -   Trois jeunes évadés de la colonie pénitentiaire de Callouet-Orgeville, (Eure), les nommés Charles Fortier, 18 ans ; Lucien Lajoie, 16 ans, et Gaston Despreux, 13 ans, ont été arrêtés à l'Hôtellerie et conduits à la prison de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1917  -  Assassiné dans sa voiture.  -  Dimanche matin, on a découvert, entre le village de May et L'Hôtellerie, canton de Lisieux, arrêté sur le bord de la route, l'attelage  de M. Delaunay, débitant et cultivateur à Firfol. Le cadavre du débitant, portant les traces de plusieurs coups de couteau, gisait dans le fond de la voiture. M. Delaunay revenait du  marché de Bernay d'où il était parti, le soir, porteur d'une assez forte somme d'argent. Le vol serait donc le mobile du crime. Le parquet de Lisieux s'est transporté sur place et a commencé une enquête.

 

Janvier 1918  -  Mort du maire.  -  M. Adolphe Dumoulin, maire de cette commune, est décédé à l’age de 72 ans. Il laisse d'unanimes regrets.  

 

Janvier  1919    -   Un cultivateur-débitant assassiné dans sa voiture.  -   Les habitants de l'Hôtellerie ont été vivement impressionnés dimanche en apprenant, dit le « Lexovien », qu'un crime avait été commis dans des conditions qui rappellent les exploits des « voleurs de grands chemins ».

M. Delaunay, cultivateur et débitant à Firfol (à la Correspondance), avait passé la Journée de samedi au marché de Bernay et revenait en voiture à son domicile en passant par Thiberville. Il était, parait-il, porteur d'une certaine somme d'argent. Il a été trouvé assassiné dans le fond de sa voiture, celle-ci, attelée de son cheval, était arrêté sur la berne  entre le village de May et l'hôtellerie, à environ 800 mètres de ce bourg, la tête du cheval tournée vers cette localité.

Le vol parait être le mobile du crime. Le Parquet de Lisieux s'est transporté lundi sur les lieux pour commencer son enquête.

La brigade mobile de police, prévenue télégraphiquement par les soins de M. le Procureur de la République, accompagnait les magistrats. ( Source : Le Moniteur du Calvados )

 

Juillet 1920   -   Un tir aux coqs.   -    L'autre soir, une auto s'arrêtait devant la cour de M. Sevestre, propriétaire à l'Hôtellerie, arrondissement de Lisieux. Plusieurs personnes descendirent et demandèrent à un jeune domestique de la ferme d'aller leur chercher de l'huile. Le jeune homme acquiesça et partit. 

Quelques instants après, les voyageurs s'armèrent de carabines prises dans la voilure et tirèrent sur les volailles de la ferme dont ils tuèrent une grande partie. 

L'hécatombe ne cessa qu'au retour du domestique. Les chauffeurs remontèrent alors dans leur auto et filèrent à toute allure dans la direction de Paris. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1925  -  Terrible accident.  -  M. Jules Veron, 21 ans, ouvrier agricole, travaillant chez M. Berrurier, cultivateur à l'Hôtellerie, était allé porter du foin aux bestiaux dans les herbages avec un tombereau et un cheval et devait ramener un chargement de paille.

Il y avait environ deux heures que son employé était parti lorsque M. Berrurier entendit des cris. Il se porta vivement vers l'endroit d'où venaient les appels, et trouva avec stupeur le jeune domestique ne donnant plus signe de vie.

Un témoin a rapporté que M. Veron était assis sur le brancard gauche de sa voiture, les jambes pendantes, et n'avait pas de guides. On suppose qu'il a perdre l'équilibre et sera tombé sous la roue gauche du véhicule qui lui a passé sur le corps.

M. le docteur Carpentier, de Thiberville, appelé, a constaté le décès du a une hémorragie intra-thoracique.

 

Février 1926  -  Vol à l’église.  -  Une statuette représentant un évangéliste, placée auprès du tabernacle de l'église de l'Hôtellerie, a été dérobée.

Le prêtre desservant la paroisse s'empressa, dès qu'il s'aperçut de la disparition, d'aller demander chez M. Verger, commerçant près l'église, s'il avait remarqué des gens suspects aux abords de l'édifice religieux. Celui-ci déclara avoir vu la veille un prêtre et un jeune homme, dans une auto marron.

On suppose qu'il s'agit des mes personnages ayant opéré il y a quelques jours dans l'église de Saint-Martin-de-la-Lieue.

 

Avril 1936  -  Interdiction de l’emploi du filet dit « Épervier ». - Un arrêté préfectoral en date du 27 mars 1936 a complété l'article 6 de l'arrêté réglementaire permanent du 25 mars 1932 sur la police de la pèche, concernant les engins, procédés ou modes de pêche prohibés. Aux termes de cet article, l'emploi du filet dit « épervier » est interdit dans les  cours d'eau du Calvados. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

 Avril 1936  -  Une pénible affaire.  -   Ces jouis derniers, l'institutrice de l'Hôtellerie, Mlle Lafosse, surprenait, dérobant un morceau de pain dans le panier de l'une de ses petites camarades, une fillette de 7 ans, Yvette Vallée, dont les parents exploitent une ferme de la localité. 

Interrogée, la gamine ne répondit pas, mais plusieurs enfants affirmèrent à la maîtresse d'école que celle-ci ne déjeunait jamais. Mlle Lafosse se souvint alors avec quelle avidité, la jeune Yvette se jetait sur le pâté qu'elle lui offrait parfois. 

Les jours suivants, la fillette se montra aussi affamée. Un matin, elle arriva en classe, le visage tuméfié et une dent brisée. Questionnée, elle déclara qu'elle avait été brutalisée par son père. Ce jour-là, elle n'avait pas mangé et la veille pas davantage. Ayant à nouveau remarqué que l'enfant portait à l'oreille gauche une plaie paraissant provenir d'un coup,  l'institutrice prévint la gendarmerie. 

Entendus, les époux Vallée ont prétendu que la jeune Yvette mentait effrontément en se disant privée de nourriture. Quant aux contusions remarquées par Mlle Lafosse, elles résultaient d'une chute de la gamine sur le bord de son lit. 

La fillette ne porte sur le corps aucune trace de violences. Elle est convenablement vêtue. D'aspect chétif, elle paraît plus jeune que son âge. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

 Novembre 1937  -   La mort soudaine d’une enfant de 2 mois provoque une enquête.  -  Les gendarmerie de L'Hôtellerie enquêtent relativement au brusque décès de l'un des quatre enfants des époux Gavaud, journaliers au bourg, une fillette de deux mois. 

Le 7 novembre, l'enfant avait été baptisée et une femme Perrard, chargée de porter la fillette à l’église, avait constaté sa maigreur squelettique. Une discussion avait  même opposé  cette personne, à ce sujet, avec la femme Gavaud qui l’avait invitée à se mêler de ses affaires. Les époux Gavaud déclarent qu'ils ont été surpris par la mort soudaine de l'enfant  qu'ils ne croyaient pas en danger et qui a succombé prés d’eux presque sans qu'ils s'en aperçoivent. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1938   -   Après avoir tenté de se pendre un ouvrier se jette dans une mare.  -    Un ouvrier agricole nommé Nicolas, âgé de 63 ans, demeurant, à Fumichon, de passage à l'Hôtellerie, a essayé de se pendre dans un grenier à fourrage de la ferme de M. Rabot. Il fut dérangé par un jeune domestique nommé Gerbert, qui allait chercher du foin. Nicolas,  ne pouvant mettre son projet à exécution, se dirigea vers la mare du pays dans laquelle il se jeta.

Gerbert avait prévenu son patron, M. Rabot, qui alla voir ce qui se passait et aperçut le corps de Nicolas dans la mare. M. Rabot prévint les gendarmes, qui ont retiré le corps et,  constaté le décès. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Las de souffrir.   Mme Saulnier a découvert son mari pendu dans sa chambre à coucher. Sur la table de la cuisine se trouvaient trois pages d'un carnet de poche sur lesquelles M. Saulnier avait mentionné ses intentions de suicide.

Sa femme l'avait vu dans la journée. Il était étendu sur son lit, se plaignant de l'estomac et de la tête.

M. le docteur Lecarpentier, de Thiberville, a constaté le décès. Le désespéré avait 51 ans.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un tandem accroché par une auto.   -  Ayant dû freiner brusquement et donner un coup de volant à gauche en raison de l'imprudence commise par un autre automobiliste qui se trouvait devant lui, M. Louis Maigrot, mécanicien à Chennevière-sur-Marne, n'a pu éviter un tandem qui le suivait route de Paris à Lisieux, sur le territoire de la commune de l'Hôtellerie.

Le couple de cyclistes a été atteint par l'aile arrière droite de la voiture et il fut renversé. Le tandem resta accroché à l'arrière de la voiture de M. Maigrot.

Le tandemiste, M. Maurice Pinet, ébéniste, 238 bis, rue du Faubourg-Montmartre, à Paris, s'est relevé sans blessure. Sa femme, qui l'accompagnait, a des plaies à la  cuisse gauche et à la jambe droite. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1938   -   Un ouvrier agricole tué par une auto. - Un ouvrier agricole, Joseph Domnesque, 64 ans, a été renversé par une auto, au moment où malgré l'avertissement  donné par la conductrice, Mlle Wilkoeke. de Suresnes, il traversait la route devant le véhicule. Conduit à l'hôpital de Lisieux par l'automobiliste, il a subi l'amputation d'une jambe, mais il est décé dé des suites de ses blessures. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1939  -  Une automobile dérape et capote.    Une automobile conduite par M. Richard Bengeniste, dans laquelle se trouvait la famille Eskenazi a, à la suite d'un dérapage, fait un tête-à-queue et s'est renversée dans le fossé. Les quatre occupants ont été blessés et transportés à la clinique de la Providence, à Lisieux.

M. Richard Bengeniste, commerçant à Paris, a eu la cuisse gauche brisée ; M. Vitali Eskenazi, de Paris également, portait des plaies à la tête, sa femme avait l'épaule contusionnée,  sa fille, était atteinte de contusions au côté droit. M. le docteur Berthon, leur a prodigué ses soins. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Bataille de gamins.  -  Un écolier de 12 ans, fils d'un commerçant, ce rendant en classe, eut une altercation avec un autre enfant, neveu de M. Paul Aubrun, Agé de 64 ans, ouvrier agricole. A la suite de cette scène de coups, Aubrun a frappé assez brutalement le jeune écolier et le père de celui-ci a porté plainte. Bien entendu, M. Aubrun à son tour, s'est rendu la gendarmerie et a déposé une plainte. Une enquête est ouverte.

 

Août 1940 - Contrôle de la circulation. - Pour défaut de cas de circulation et de permis M. A. B., des contraventions ont été dressées par la gendarmerie de Lisieux à René Six,  demeurant à Blancourt, à sa femme, née Irma, et à Cyrille Six, résidant à l'Hôtellerie.

 

Mai 1942 - Fait divers. - Sous les yeux de  sa fillette, Mme Georgette Mancel, 35 ans, de l'Hôtellerie, est tombé dans un bassin proche de sa maison. Aux cris de l'enfant, des  voisins sont accourus mais la mort avait déjà fait son oeuvre.

Atteinte de fréquentes crises nerveuses, Mme Mancel était tombée récemment dans son foyer et n'avait dû son salut qu'à l'arrivée d'un voisin.

 

Février 1944  -  Elle guidait les voleurs dans leurs opérations.  -  Victime, à maintes reprises, de vols de bois, M. Paul Hamon, cultivateur à l'Hôtellerie, surprenait jeudi sa voisine, la femme Desfour, née Alexandrine Leroy, 35 ans, ouvrière agricole chez M. Maertens, en train de prendre des bûches sur un tas, et à en emporter à son domicile. Déjà, il l'avait semoncée, elle et ses enfants, et menacée de poursuites. Cette fois, à bout de patience, il révéla à la gendarmerie la succession de vols dont il avait pâti de la part de la femme Desfour, et qui se chiffraient par cinq stères de bois et 300 fagots.

Au cours de son interrogatoire, la voisine avoua et reconnut en outre avoir soustrait une poule à M. Lemétayer, cultivateur. Pas heureuse cette fois encore, elle avait été aperçue et avait promis de restituer la volaille. Pour s'en acquitter, elle avait trouvé l'expédient d'en dérober une autre à son propre patron. M Maertens.

Les enquêteurs se souvinrent alors que ce cultivateur leur avait signalé plusieurs vols à sa ferme, et ils soupçonnèrent la domestique d'y être pour quelque chose. En effet, la femme Desfour avoua alors avoir volé trois poules, trois brosses à laver, une paire de ciseaux. Bien mieux : à des étrangers avec qui elle était en relations, elle avait indiqué et de quelle façon ils pourraient se procurer, chez M. Maertens, des œufs, du beurre et de la viande. Ainsi, le cultivateur avait enregistré depuis trois semaines la disparition d'un mouton et, en outre, dans sa buanderie, un vol de plus de cent œufs et de beurre.  

 

Octobre 1946  -  Une auto heurte un poteau.  -  A l’entrée du bourg de l’Hôtellerie, par suite de l’éclatement d’un pneu, l’auto d’un parisien, M. Roussel, s’est jetée contre un poteau téléphonique qu’elle a renversé. Dégâts importants. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1947  -  En attendant le Tour.     D’après les premiers renseignements, voici l’itinéraire qui serait suivi par le Tour de France dans la traversée du département : Vire, Vassy, Condé-sur-Noireau, Thury-Harcourt, Caen (étape).

Le lendemain, les coureurs gagneront Paris par Blainville, Bénouville, Amfréville, Sallenelles et les plages de la Côte jusqu’à Deauville, Touques, Pont-l’Evêque, Lisieux et L’Hôtellerie. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Décembre 1947  -  Un accident du travail.  -  Quatre bûcherons procédaient, à l’Hôtellerie à l’abattage d’un arbre. Soudain, la corde qu’ils tiraient ensemble se cassa et les ouvriers furent précipités brutalement sur le sol. L’un d’eux tomba de tout son poids sur M. Timothée Sellier, 48 ans, qui eut la jambe brisée. Le blessé a été hospitalisé. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Un cultivateur électrocuté.   -   En visite chez des amis à la Boissière-l'École (Eure), M. André Bérrurier, domicilié à l'Hôtellerie, qui dénudait un fils électrique sous une tension de 320 volts a été électrocuté. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Un commis indélicat.   -  En secouant un pantalon par une fenêtre de sa maison, M. Henri Berrurier, 52 ans, cultivateur à l'Hôtellerie, fit tomber d’une des poches un portefeuille contenant 13 000 francs.

Ce ne fut que le lendemain qu'il s'aperçut de la perte de son argent. Le maroquin avait été ramassé par un commis, Joseph Lerebourg, 45 ans, qui n'eut rien de plus pressé que de rembourser avec sa trouvaille quelques dettes criardes et de faire la fête.

Ses dépenses l'ont perdu et Lerebourg apprendra ce qu'il en coûte s'approprier le bien d'autrui. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Une fillette renversée par une auto.  -  Dans le bourg de l'Hôtellerie, des fillettes jouaient sur le bord de la route lorsque l'une d'elles, la petite Éliane Seguin, 5 ans 1/2, traversa imprudemment la chaussée au moment où survenait une auto pilotée par Mme Geneviève Brancher, demeurant à Paris.

Malgré les efforts de la conductrice, l'enfant fut heurtée par le véhicule et projetée violemment sur la chaussée.

Assez sérieusement blessée à la tête et atteinte de contusions sur diverses parties du corps, elle fut transportée au domicile de ses parents ou le docteur Lecarpentier de Thiberville, lui prodigua les soins que nécessitait son état. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1949   -   Des cambrioleurs opèrent à l’Hotellerie.   -   Durant la nuit, des malfaiteurs ayant pénétré dans l'épicerie-débit tenue au carrefour de l'Église par M. Joseph Verger, ont fait main basse sur 6 00 francs de marchandises diverses dont un litre de calvados et 50 paquets de cigarettes. ( Le Bonhomme Libre )

 

Septembre 1950   -   Bec et ongles.  -   Rentrant vers 3 heures du matin d'un bal à Thiberville, une cycliste Mme Fernand Bouteiller, née Jeanne Leroux, 37 ans, cultivatrice à Marolles, a été rejointe à l'entrée du bourg de L'Hôtellerie par la dame Marguerite Lequillerier, née Lecellier, 29 ans, cultivatrice dans la commune, qui l'injuria et tenta à deux reprises de la faire tomber de sa machine, l'obligeant à s'arrêter contre un arbre bordant la route.

Mme Bouteillier a porté plainte. Son adversaire a déclaré avoir agi pour des raisons d'ordre familial. (Le Bonhomme Libre)
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