1er Août 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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HOTTOT - les - BAGUES

Canton de Caumont-l'Éventé

Les habitants de la commune de Hottot-les-Bagues sont des Hottotais, Hottotaises


Avril 1843   -  Nouvelles locales.   -   La brigade de Tilly vient de procéder à l'arrestation du nommé Lamoureux, journalier à Hottot, condamné à 2 ans de prison par jugement du tribunal correctionnel de Bayeux.

— Le 11 de ce mois la gendarmerie de Bayeux a arrêté le nommé Victor Murmont , de Bazenville, soupçonné d'avoir recelé des effets volés par un sieur Duval, lequel est en ce moment sous la main de la justice.

— Le 11 de ce mois les notables commerçants de cette ville ont procédé à l'élection des membres du Tribunal de commerce devant remplacer ceux dont le temps d'exercice est expiré.

M. Féron a été nommé président en remplacement de M. Tardif.

MM. Aubraye et Le Creps de la Chaussée, juges, en remplacement de MM. C. Groult, et Hamelin-Desélables.

MM. Laisney et Lecavelier, juges suppléants en remplacement de MM. Groult et Bazire. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1844   -  Nouvelles locales.  -   Voici les noms de MM. les jurés de l'arrondissement de Bayeux, qui sont sortis de l'urne, pour la prochaine session des assises du Calvados qui s'ouvrira à Caen, le 6 mai prochain :

MM. Deslandes, maire à Saint-Marcouf-du-Rochy. — Jourdain, cultivateur à Ryes.  — Henri, maire à Hottot.   Frestel, avoué à Bayeux. —  Pillet, percepteur à Bayeux.   Philippe-Grandchamp, propriétaire à Colombières. —  Fleuriot, propriétaire à Castillon. —  Tardif, propriétaire, à Bayeux.    Loynel, propriétaire à Littry. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Août 1844   -  Nouvelles locales.   -   Le 1er août, un incendie, qu'on attribuée la malveillance, a éclaté dans la commune de Hottot-les-Bagues : des bâtiments appartenant aux sieurs Cauvin et Brasier, sont devenus la proie des flammes. La perte est évaluée à 1 500 francs. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Septembre 1844   -  Nouvelles locales.   -   L'orage de dimanche soir s'est étendu sur le Pays-d'Auge, il y a, dit-on, causé d'assez grands ravages, en divers endroits, beaucoup de pommiers ont été hachés par les volumineux grêlons dont il était accompagné. Leur récolte est très compromise. 

A Hottot-les-Bagues, la foudre est tombée sur un orme, l'a fait voler en éclats et elle a tué en même temps un bœuf qui s'était réfugié sous cet arbre. 

Aux environs de Vire plusieurs toitures ont été endommagées et plusieurs arbres brisés ou déracinés par le même ouragan. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1844   -  Cour d’Assises du Calvados.  -   Le nommé Pierre-Auguste Gambier, dit Ficé, demeurant à Hottot (canton de Caumont), avait été au service de M. Duvey, en qualité de batteur en grange. M. Duvey s'étant aperçu qu'on lui enlevait des chemises, des serviettes et d'autre linge, et soupçonnant Gambier d'être l'auteur de ce vol, fit faire, au domicile de sa mère, une première perquisition qui n'amena aucun résultat, mais ayant appris quelque temps après que la femme Gambier faisait la lessive, et, croyant le moment plus opportun, il fit faire une seconde perquisition qui fit découvrir en partie les objets qu'on lui avait volés et dont la marque avait été enlevée. 

À l'approche des gendarmes, Gambier avait pris la fuite, cependant quelques jours après il était allé lui-même avec sa mère porter les objets volés et demander grâce à M. Duvey. 

La femme Gambier fut cependant incarcérée. Son fils, pour se soustraire aux poursuites de la justice, se retira à Caen. La mère fut jugée aux dernières assises. En l'absence de son fils, elle déclara que lui seul  était coupable. 

Aujourd'hui, Gambier soutient que sa mère seule a commis le vol, mais le jury ne s'est pas payé de ses raisons, et par suite de son verdict de culpabilité, Gambier a été condamné à quatre années d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1844   -  Nouvelles locales.   -   Des tentatives de toute nature contre la propriété, se renouvellent sans cesse dans notre ville et dans la plupart des autres localités du département. Voici plusieurs faits que nous avons recueillis et qui ne justifient que trop cette triste remarque.

Pendant la nuit de samedi à dimanche, un nouveau balancier de pompe — celui de la pompe placée rue des Chanoines — a été enlevé et jeté dans la rivière, vis à vis de la Nouvelle Poissonnerie. Tous les ferrements de la machine avaient été préalablement démontés ou brisés.

Quelques jours auparavant on avait tenté, mais en vain, de pénétrer dans un magasin de la rue St-Jean, en sciant la porte d'entrée, Lundi enfin, une autre tentative de vol a eu lieu place Royale, chez M. Bonneville, conservateur des hypothèques.

Il est encore question de l'enlèvement de divers objets d'une valeur minime, opéré sur différents points de notre cité.

Comme nous venons de le dire, les autres localités ne sont pas plus épargnées que la ville de Caen :

A Bretteville-l'Orgueilleuse, on a pénétré dans la propriété de M. Tison, de Caen, après avoir escaladé une grande porte. On a brisé des carreaux de vitre pour entrer dans les appartements, des armoires ont été forcées et ouvertes, mais les malfaiteurs n'ont rien enlevé, car le propriétaire de la maison avait eu la précaution de cacher en lieu sur les objets capables d'exciter la convoitise.

A Troarn, deux tentatives de vols avaient lieu presque simultanément, sur deux  points différents, dans la nuit de mardi à mercredi. La première chez M. Duhamel, juge de paix. Il a été constaté par ce magistrat que les voleurs avaient brisé deux carreaux et que l'un d'eux avait dû se blesser à la main en commettant cette effraction, car il y avait de nombreuses gouttes de sang sur le montant de la croisée. Heureusement, la maison de M. Duhamel est munie de volets qui ferment en dedans des appartements, et qui ont offert aux auteurs de ce crime une résistance inattendue.

La seconde tentative à été commise aux écuries de la ferme que possède dans la même commune M. Leblanc, herbager à Caen. On a essayé, inutilement du reste, de faire sauter la serrure de la porte d'une de ces écuries, mais cette serrure a été tellement forcée que le gardien de M. Leblanc a été obligé d'appeler le serrurier pour pouvoir pénétrer dans l'intérieur du bâtiment.

Il y a tout lieu de présumer que les malfaiteurs n'ignoraient pas la présence dans l'écurie de la jument carrossière de M. Leblanc, que depuis quatre jours ce propriétaire y avait fait conduire pour la délasser.

Si les deux crimes dont nous venons de parler se fussent effectués sans obstacles, la jument de M. Leblanc aurait, avant le lever du jour, pu transporter les malfaiteurs a une distance considérable et les dérober, ainsi aux poursuites de la justice. Quoiqu'il en soit, dans les circonstances actuelles, les soupçons ne planent encore sur personne.

Arrivons enfin au dernier fait. On écrit de Hottot-les-Bagues, qu'un vol fort audacieux a été commis, le dimanche 15 décembre, pendant la messe, au presbytère de cette commune. Les voleurs sont entrés avec effraction dans la maison et y ont pris une montre en or d'une valeur de 200 fr. environ et 16 fr. en argent. On n'a pas encore  découvert les coupables. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Avril 1845   -  Nouvelles locales.   -   M . le ministre de l'instruction publique vient d'affecter une somme de 4 800 fr. pour l'établissement et l'entretien d'écoles primaires dans les communes dont les noms suivent : Livry, 1 800 fr. —  Hottot-les-Bagues, 1 200 fr.    Torteval, 1 800 fr.  (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Novembre 1845   -  Nouvelles locales.   -   Par arrêté du 25 novembre dernier, M. le préfet a nommé MM. Aubin (Simon), maire, et Ravenel (Louis-Guillaume), adjoint, de la commune de Saonnet.

MM. Moutier (Isidor), maire, et Cautrel (Frédéric), adjoint, de la commune de Castillon.

M. Béziers (Louis-François), adjoint de St-Martin-de-Blagny ; et M. Le François (Jacques-Prosper), adjoint de Hottot-les-Bagues. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1846   -  Police correctionnelles   -  Audience du 12 septembre. Jacques Malherbe, journalier à St-Fromont (Manche) ; Louis-Désiré Hamon, garçon maréchal ; Louis-Adolphe Marie, dit Héron, garçon perruquier, ces deux derniers de Bayeux, prévenus de vol d'un chien et d'argent, ont été condamnés. Héron à 2 ans, Malherbe à 4 mois et Harnon à 3 mois de prison.

 Un vol de volailles, reproché aux nommés Constant-Jules Brasil, journalier, et Jules Lhonorey, tous les deux de Hottot, a fait condamner le premier à 8 mois et le second à 6 mois .de prison.

— Trois mois de la même peine ont été infligés, par contumace, au nommé Coffin, pour vol domestique, au préjudice du sieur Le Chevalier, tisserand, à Tournières.

 Un double délit de vol et de chasse reproché, au nommé François Firmin, dit Taupier, journalier à Saonnet, a valu a son auteur une condamnation en 15 jours et 60 fr. d'amende et la confiscation du filet.

 Le Tribunal a prononcé trois autres condamnations contre divers individus, pour délits de chasse. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1850   -   Police correctionnelle.   -   Audience du 23 janvier 1850.

  Pour avoir, pendant la nuit du 23 au 24 décembre dernier brisé les carreaux de deux croisées et du haut jour de la porte de la maison de la demoiselle Aubert, cabaretière à Hottot, le nommé Victor-Noël Le Dard, âgé de 43 ans, journalier en ladite commune, a été condamné en 15 jours de prison.

 Les nommées Catherine Jouanne, et Marie-Anne Gosselin, veuve Jean-François Scelles, dentellières, demeurant à Hottot, ont été condamnées, en chacune 5 fr. d’amende pour avoir, en la dite commune, ouvert des écoles primaires sans avoir obtenu l'autorisation nécessaire.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1852   -   Information.  -   Par sa lettre en date du 4 mars dernier, M. le recteur de l'Académie de Caen a informé M. Gombault, instituteur à Hottot-les-Bagues, que, par arrêté du 23 février dernier, M. le ministre de l'instruction publique lui avait accordé une mention honorable pour l'année 1850-1851. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1852   -   Tribunal de Police correctionnelle.   -    Audience du 14 juillet 1852.

Deux peines sévères ont été prononcées contre les sieurs Jacques-François Anne, âgé de 30 ans, journalier, demeurant à Hottot, et Vaast-Marie Jeanne, âgé de 38 ans, journalier en la même commune, pour des vols assez nombreux, commis par eux de complicité.

Le premier qui est un récidiviste incorrigible, subira 5 années d'emprisonnement, et le second 13 mois de la même peine. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1852   -   Cour d’Assises du Calvados.   -  Présidence de M. le conseiller Géraldy. Audience du 6 août.

— Jean-Jacques Anne, âgé de 30 ans environ, né à la Ferrière-Harang (arrondissement de Vire), demeurant à Hottot, a commis un grand nombre de vols et de tentatives de vols d'argent, de vêtements, de comestibles, etc..., a dé|à été condamné par la cour d'assises du Calvados, le 29 janvier 1849, à deux ans de prison pour vol qualifiés, il subira la peine de 10 années de travaux forcés.   (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Août 1853   -  Un incendie.   -   Un incendie a éclaté ces jours derniers, en la commune de Hottot, au domicile du sieur Guerrier, fermier. Deux bâtiments, à divers usages, ainsi que deux ou trois cents bottes de foin ont été la proie des flammes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1854   -   Cour d'Assises du Calvados.   -  Présidence de M. le conseiller Lenteigne. Audience du 22.

 Noël-Victor Le Dard, âgé de 47 ans, cultivateur, né à Hottot, demeurant, à Longraye, subira 10 ans de travaux forcés, pour avoir, dans la nuit du 4 au 5 avril, à Hottot, mis le feu à des bois abattus, appartenant au sieur Michel, lesquels bois, mis en tas, étaient encore à l'état de récoltes. (source Le Journal de Honfleur)

 

Septembre 1854   -   Cour d'Assises du Calvados.   -    Présidence de M. Lemenuet de la Jugannière.  Audience du 7 septembre.

Fontaine ( Jacques-François ), âgé de 25 ans, domestique, né à Saint-Jean-des-Essartiers, demeurant à Fontenay-le-Pesnel, convaincu d'avoir, 1° dans la soirée du 19 mars dernier, à Hottot-les-Bagues, volé à l'aide d'escalade, des objets d'habilement au préjudice du sieur Guilbert, cultivateur ; 2° au mois de mai, à Fontenay-le-Pesnel, soustrait frauduleusement une pièce de toile appartenant au sieur Hépiègne, chez lequel il était alors employé comme domestique, expiera ces deux crimes par huit années de travaux forcés. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Décembre 1854   -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Le conseiller d'Angerville.

Audience du 20 Novembre.     Ranguet ( Pierre-Eugène-Paphnus), domestique, demeurant à Hottot-les-Bagues, et Marguerite ( Prudence-Eugénie ) domestique, demeurant à Saint-Jean-des-Baisants.

Ranguet et la fille Marguerite, très jeunes l'un et l'autre, ont déjà les plus déplorables antécédents. Condamné, en 1845, par le tribunal d'Alençon, à une détention correctionnelle jusqu'à sa dix-huitième année, Ranguet était de nouveau condamné, en 1853, par le tribunal de Bayeux, à 4 mois d'emprisonnement, et, à peine libéré, il se rendait coupable, sur son propre père, d'actes de violence de la nature la plus grave.

—- La fille Marguerite, de son côté, s’était déjà rendue coupable de plusieurs vols avant d’avoir atteint sa seizième année. Ces deux êtres pervers s'étant rencontrés à Bayeux, le 4 juin dernier, s'entendirent bientôt pour commettre de nouveaux méfaits, et, dès le lendemain, ils volaient à Graye, un grand nombre d'objets mobiliers au préjudice du sieur Lejeune, et, le 6 juin, ils commettaient deux autres vols, à l'aide d'effraction et d'escalade, l'un à Than, au préjudice des époux Nicolle, l'autre à Missy, chez la veuve Vauvrecy.

Ranguet a été condamné à 6 ans de travaux forcés. Quant à la fille Marguerite, en faveur de laquelle des circonstances atténuantes ont été admises, on ne lui a infligé que 5 ans d'emprisonnement. (Source : Le journal de Honfleur)

 

Janvier 1855   -  Nouvelles locales.   -   Enquête supplémentaire sur les alignements, projetés de la route départementale n° 9 dans la traverse de Hottot.

— Le public est prévenu que le procès-verbal des opérations de la commission et les plans d'alignement de la route départementale n° 9, traverse de Hottot, seront déposés depuis le 20 janvier courant jusqu'au 30 du même mois, à la Sous-Préfecture de Bayeux, où il en sera donné connaissance aux intéressés, qui pourront, par suite, fournir leurs observations écrites.

Le Sous-Préfet, Ménigot. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1855   -  Nouvelles locales.   -   Par un arrêté de M. le préfet du Calvados,la chasse, sera close dans le département, le 16 février prochain. Voici les principales dispositions de cet arrêté :

La chasse des oiseaux de passage et du gibier d'eau, permise, dans tout le département, depuis l'époque de l'ouverture de la chasse jusqu'au 15 février, inclusivement, sera restreinte, du 15 février au 31 mars, aux lais, et relais de la mer, aux marais, aux étangs et aux rivières, et, après le 31 mars, aux lais et relais de la mer seulement.

Elle ne pourra avoir lieu, qu'au tir. L'usage des loges ou gabions, dans lesquels les chasseurs s'abritent, continue d'être autorisé.

Le miroir, usité pour la chasse aux alouettes, n'est pas considéré comme engin prohibé.

Nul ne pourra se livrer aux chasses rnentionnées dans les articles précédents, qu'autant qu'il sera porteur d'un permis de chasse, sauf l'exception prévue par l'art. 2 de la loi du 3 mai 1844.

La chasse qui ne s'exerce pas exclusivement sur les oiseaux de passage et le gibier d'eau, est interdite sur les terrains couverts de neige. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1859   -   Tribunal de Police Correctionnelle.   -   Audiences des 11 et 18 mai 1859.

Ont été condamnés : Victor Le Bâtard, âgé de 18 ans, journalier, né à Audrieu, demeurant à Juvigny ; Constant-Félix Le Bâtard, âgé de 19 ans, journalier, né à Andrieu, demeurant à Juvigny ; Auguste Le Bâtard, âgé de 22 ans, domestique, né à Audrieu, demeurant à Tilly ; Georges-Ludovic-Valentin Homo, âgé de 17 ans, journalier, né et domicilié à Hottot ; Aimée-Joséphine-Catherine Megnauld, femme Gohier, âgée de 39 ans, cultivatrice, née à Tournay, demeurant à Tilly ; les quatre premiers chacun en deux jours d'emprisonnement et la cinquième en cinq jours de la même peine, pour avoir par des chansons outragé et diffamé M. le curé de Hottot, à l'occasion de ses fonctions. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1859   -   Par arrêté du Préfet du Calvados.   -  M. Marie Jean, dit Vallerand, est nommé maire de la commune de Hottot, canton de Caumont, en remplacement de M. Gosselin, démissionnaire.

M. Lefournier Frédéric-François, est nommé maire de la commune de Mosles, en remplacement de M. Cottard, décédé. ( L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1861   -   La foudre.   -   Le 10 de ce mois, la foudre est tombée à Hottot-les-Bagues, et a endommagé une maison appartenant au sieur Amey, ancien cantonnier. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Janvier 1862   -   Une mort foudroyante.   -   Dimanche dernier, à 9 heures du matin, Mme  Gombault, épouse de l'honorable instituteur de Hottot-les-Bagues, a été frappée d'une apoplexie foudroyante au moment où elle était occupée à balayer sa chambre. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1866   -   Une centenaire.   -   Une centenaire vient de s'éteindre dans le Calvados. Mme Veuve Rocquancourt née Douesnel, est décédée le 1er juin, dans la commune de Hottot-les-Bagues, à l'âge de 101 ans 6 mois.

Cette dame a toujours joui d'une excellente santé. L'un de ses enfants et M. le colonel de génie Rocquancourt, actuellement en retraite.  

 

Mai 1868   -   La malveillance.   -   La semaine dernière, dans la commune de Hottot-les-Bagues, quinze jeunes pommiers ont été coupés sur une pièce de terre  appartenant à M. Casimir Marescal, propriétaire à Saint-Vaast.

Tout fait supposer que le coupable de cette lâche malveillance ne tardera pas à tomber entre les mains de la justice.

 

Septembre 1868   -   Un oiseau rare.   -   La semaine dernière, un milan royal a été tué par M. Guerrier, sur le territoire de la commune de Hottot-les-Bagues.

Cet oiseau, assez rare dans nos parages, mesure environ deux mètres d'envergure.  

 

Septembre 1868   -   Le nouveau maire.   -   Dimanche dernier, à Hottot-les-Bagues, a eu lieu installation du nouveau maire.

A cette occasion, une fête par souscription avait été organisée, elle a parfaitement réussi, depuis le banquet jusqu'au feu d'artifice.

Nous ne saurions trop féliciter les habitants d'avoir, en ce jour de fête, pensé aux malheureux, pour lesquels une quête qui a produit 200 francs environ a été faite.  

 

Octobre 1869   -   Fait divers.   -  Le 14 octobre dernier, vers 6 heures 3/4 du soir, sur la route de Caen à Thorigny, commune de Hottot-les-Bagues, le nommé Remy Leval, âgé de 65 ans, journalier à Lingèvres, a été trouvé mort. Il a été reconnu par le médecin que cet homme avait été écrasé par une voiture et que la mort avait été instantanée.

 

Août 1873   -   Glanage.   -   Au moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la récolte.

C’est une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir qu'ils accomplissent. 

 

Août 1873   -   Condamnation.   -  La femme Lemonnier, 36 ans, cultivatrice à Hottot-les-Bagues, pour avoir mis 3 kilos de mauvais beurre avec 2 kilos de bon pour recouvrir le premier et avoir vendu le tout à Albert Nathalis, marchand, a été condamnée à 15 jours d'emprisonnement et 50 fr. d'amende.

 

Décembre 1873   -   Visites du premier janvier.   -  C'est le moment, ou jamais, de s'occuper des cartes qu'il est dans l'usage d'échanger à l'occasion du premier de l'an. C'est seulement à l'époque du 1er  janvier qu'on peut envoyer des cartes par la poste, c'est-à-dire sous enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être  affranchies à 5 cent, pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de distribution, l'affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent porter que le nom, la profession et l'adresse. On peut en mettre deux sous la même enveloppe. Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n'envoie jamais de carte.

 

Décembre 1873   -   Chemin de fer de Mézidon à Dives.   -  Par arrêté du 18 courant, M. le préfet a approuvé les projets de stations et haltes présentés parle concessionnaire. Des stations pour voyageurs et marchandises seront établies à Beuvron, Putot, Dozulé et Dives. Des haltes pour voyageurs avec voie de garage et quai aux marchandises, seront établies  dans les communes de Mézidon, Magny-le-Freule, Bissières, Croissanville et Méry-Corbon. Enfin, des haltes pour voyageurs seront établies à Hottot-en-Auge, Brucourt, Varaville, et Dives-Cabourg.  

 

Février 1876   -  Distinction.  -  M. Gombault, instituteur en retraite à Hottot-les-Bagues, vient de recevoir la médaille d'argent de l'Université. Cette distinction porte à 21 le nombre  des récompenses obtenues par ce vétéran de l'instruction.  

 

Janvier 1878   -  Un homme écrasé.  -  Le 4 courant, vers deux heures, sur le chemin de grande communication de 1er  classe n° 9, territoire de la commune de Hottot-les-Bagues, le nommé. Alphonse Decamps, âgé de 39 ans, cultivateur, a été écrasé sous les roues d'une voiture qu'il conduisait. La mort a été instantanée.  

 

Janvier 1879  -  Construction d’écoles.  -   Pour le Calvados, 25 constructions nouvelles dans 22 communes, dans l’arrondissement de Bayeux : Le Breuil, une école mixte ; Juaye-Mondaye, de 2 écoles ; Longraye, d’une école mixte ; Maisons, d’une école mixte ; Hottot, d’une école de garçons.

 

Août 1891  -  Noyé.  -  Mercredi, le jeune Leprince, de Hottot-les-Bagues, âgé de sept ans, s'en revenant de l'école, est tombé dans la rivière la Seulles, et, malgré tous les soins qui lui ont été immédiatement prodigués, il n'a pu être rappelé à la vie.  

 

Juillet 1893  -  Condamnation méritée.  -  Alfred Lacroix, 26 ans, de Hottot-les-Bagues, passait ses mauvaises humeurs à martyriser un cheval appartenant au sieur  Masson, dont il se servait. Un jour, la malheureuse bête est rentrée presque mourante des coups qu'elle avait reçus. Plainte fut portée. 

Lacroix a été poursuivi et a été condamné à 15 jours de prison et 40 fr. d'amende. Puisse ce jugement mérité faire réfléchir les nombreux domestiques qui se vengent sur de pauvres bêtes des reproches et des observations faits par leurs maîtres. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -  Tentatives de meurtre.  -  Le nommé Eugène Marie, journalier à Hottot-les-Bagues, a tenté de tuer sa femme à coups de bâton, puis il lui a porté un coup de couteau à la gorge, et lui a fait une coupure horizontale de 7 centimètres de longueur et de 2 centimètres de profondeur, qui a provoqué une hémorragie veineuse, en outre, la malheureuse a deux  fractures aux deux derniers doigts de la main gauche et un décollement du métacarpe à cette main, une ecchymose très forte sur le corps. 

L'inculpé a été arrêté et conduit à Bayeux. Les instruments ayant servi à commettre le crime, ainsi que les effets ensanglantés portés par la victime ont été saisis. L'état de la femme Marie est assez satisfaisant, quoiqu'elle souffre beaucoup. Les époux Marie ont dépassé la cinquantaine et cependant on dit que la jalousie serait le mobile du crime. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1897  -  Une grave explosion à Hottot-les-Bagues.  -  Une équipe de récupérateurs transportait en fin de journée les munitions qu’elle avait ramassée, lorsque, pour une cause inconnue, des balles de mitrailleuse de 20 mm. explosèrent, blessant cinq prisonniers allemands qui ont été transportés à l’hôpital militaire de Saint-Martin-des-Entrées. Cet  accident a causé une légitime émotion parmi la population d’une commune où 15 tonnes d’engins divers sont à la merci de l’imprudence ou de la cupidité du premier venu. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1898  -  Vols de vaches.  -  Trois vaches laitières, vêlées depuis peu, ont été volées, la nuit, au sieur Louis, cultivateur à Hottot-les-Bagues. 

  Deux vaches ont été volées dans un herbage, la nuit, au sieur Brière, au Pré-d'Auge, l’une est pleine de 7 à 8 mois, l'autre de 4 mois. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1899  -  Incendie.  -  Un incendie dont les causes sont inconnues s'est déclaré le 24 septembre, vers 2 heures du soir, dans deux corps de bâtiments à usage  d'habitation et de grange, mesurant chacune 12 mètres de long sur 6 de large et 7 mètres de haut, couvert en chaume. Ces bâtiments ont été entièrement détruit.

Le feu avait pris naissance dans un grenier situé au dessus de la demeure de M. César Aubin, journalier audit lieu. Dans ce grenier, se retrouvaient 400 bottes de foin qui ont été consumées ; du linge qui n'a plus être sauvé a été également détruit. Le feu s'est ensuite communiqué à une grange, renfermant du foin, appartenant à Mme Grenier, propriétaire,  place Saint-Sauveur à Caen.  

1901 c'est ici

HOTTOT-les-BAGUES    -    Le Petit Château

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