1er Août 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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HOTTOT - les - BAGUES |
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Canton de Caumont-l'Éventé |
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— Le 11 de ce mois la gendarmerie de Bayeux a arrêté le nommé Victor Murmont , de Bazenville, soupçonné d'avoir recelé des effets volés par un sieur Duval, lequel est en ce moment sous la main de la justice. — Le 11 de ce mois les notables commerçants de cette ville ont procédé à l'élection des membres du Tribunal de commerce devant remplacer ceux dont le temps d'exercice est expiré. M. Féron a été nommé président en remplacement de M. Tardif. MM. Aubraye et Le Creps de la Chaussée, juges, en remplacement de MM. C. Groult, et Hamelin-Desélables. MM. Laisney et Lecavelier, juges suppléants en remplacement de MM. Groult et Bazire. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1844 - Nouvelles locales. - Voici les noms de MM. les jurés de l'arrondissement de Bayeux, qui sont sortis de l'urne, pour la prochaine session des assises du Calvados qui s'ouvrira à Caen, le 6 mai prochain : MM.
Deslandes, maire à Saint-Marcouf-du-Rochy. — Jourdain, cultivateur
à Ryes. — Henri, maire
à Hottot. — Frestel, avoué à Bayeux. — Pillet, percepteur à Bayeux. — Philippe-Grandchamp,
propriétaire à Colombières. — Fleuriot,
propriétaire à Castillon. — Tardif,
propriétaire, à Bayeux. —
Loynel, propriétaire à Littry. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1844 -
Nouvelles locales. - Le
1er août, un incendie, qu'on attribuée la malveillance, a
éclaté dans la commune de Hottot-les-Bagues : des bâtiments
appartenant aux sieurs Cauvin et Brasier, sont devenus la proie des
flammes. La perte est évaluée à 1 500 francs. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre 1844 - Nouvelles locales. - L'orage de dimanche soir s'est étendu sur le Pays-d'Auge, il y a, dit-on, causé d'assez grands ravages, en divers endroits, beaucoup de pommiers ont été hachés par les volumineux grêlons dont il était accompagné. Leur récolte est très compromise. A Hottot-les-Bagues, la foudre est tombée sur un orme, l'a fait voler en éclats et elle a tué en même temps un bœuf qui s'était réfugié sous cet arbre. Aux environs de Vire plusieurs toitures ont été endommagées et plusieurs arbres brisés ou déracinés par le même ouragan. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1844 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Le nommé Pierre-Auguste Gambier, dit Ficé, demeurant
à Hottot (canton de Caumont), avait été au service de M. Duvey, en
qualité de batteur en grange. M. Duvey s'étant aperçu qu'on lui
enlevait des chemises, des serviettes et d'autre linge, et
soupçonnant Gambier d'être l'auteur de ce vol, fit faire, au
domicile de sa mère, une première perquisition qui n'amena aucun
résultat, mais ayant appris quelque temps après que la femme Gambier
faisait la lessive, À l'approche des gendarmes, Gambier avait pris la fuite, cependant quelques jours après il était allé lui-même avec sa mère porter les objets volés et demander grâce à M. Duvey. La femme Gambier fut cependant incarcérée. Son fils, pour se soustraire aux poursuites de la justice, se retira à Caen. La mère fut jugée aux dernières assises. En l'absence de son fils, elle déclara que lui seul était coupable. Aujourd'hui,
Gambier soutient que sa mère seule a commis le vol, mais le jury ne
s'est pas payé de ses raisons, et par suite de son verdict de
culpabilité, Gambier a été condamné à quatre années
d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1844 -
Nouvelles locales. - Des
tentatives de toute nature contre la propriété, se renouvellent sans
cesse dans notre ville et dans la plupart des autres localités du
département. Voici plusieurs faits que nous avons recueillis et qui
ne justifient que trop cette triste remarque. Pendant
la nuit de samedi à dimanche, un nouveau balancier de pompe — celui
de la pompe placée rue des Chanoines — a été enlevé et jeté
dans la rivière, vis à vis de la Nouvelle Poissonnerie. Tous les
ferrements de la machine avaient été préalablement démontés ou
brisés. Quelques
jours auparavant on avait tenté, mais en vain, de pénétrer dans un
magasin de la rue St-Jean, en sciant la porte d'entrée, Lundi enfin,
une autre tentative de vol a eu lieu place Royale, chez M. Bonneville,
conservateur des hypothèques. Il
est encore question de l'enlèvement de divers objets d'une valeur
minime, opéré sur différents points de notre cité. Comme
nous venons de le dire, les autres localités ne sont pas plus
épargnées que la ville de Caen : A
Bretteville-l'Orgueilleuse, on a pénétré dans la propriété de M.
Tison, de Caen, après avoir escaladé une grande porte. On a brisé
des carreaux de vitre pour entrer dans les appartements, des armoires
ont été forcées et ouvertes, mais les malfaiteurs n'ont rien
enlevé, car le propriétaire de la maison avait eu la précaution de
cacher en lieu sur les objets capables d'exciter la convoitise. A
Troarn, deux tentatives de vols avaient lieu presque simultanément,
sur deux points
différents, dans la nuit de mardi à mercredi. La première chez M.
Duhamel, juge de paix. Il a été constaté par ce magistrat que les
voleurs avaient brisé deux carreaux et que l'un d'eux avait dû se
blesser à la main en commettant cette effraction, car il y avait de
nombreuses gouttes de sang sur le montant de la croisée.
Heureusement, la maison de M. Duhamel est munie de volets qui ferment
en dedans des appartements, et qui ont offert aux auteurs de ce crime
une résistance inattendue. La
seconde tentative à été commise aux écuries de la ferme que
possède dans la même commune M. Leblanc, herbager à Caen. On a
essayé, inutilement du reste, de faire sauter la serrure de la porte
d'une de ces écuries, mais cette serrure a été tellement forcée
que le gardien de M. Leblanc a été obligé d'appeler le serrurier
pour pouvoir pénétrer dans l'intérieur du bâtiment. Il
y a tout lieu de présumer que les malfaiteurs n'ignoraient pas la
présence dans l'écurie de la jument carrossière de M. Leblanc, que
depuis quatre jours ce propriétaire y Si
les deux crimes dont nous venons de parler se fussent effectués sans
obstacles, la jument de M. Leblanc aurait, avant le lever du jour, pu
transporter les malfaiteurs a une distance considérable et les
dérober, ainsi aux poursuites de la justice. Quoiqu'il en soit, dans
les circonstances actuelles, les soupçons ne planent encore sur
personne. Arrivons
enfin au dernier fait. On écrit de Hottot-les-Bagues, qu'un
vol fort audacieux a été commis, le dimanche 15 décembre, pendant
la messe, au presbytère de cette commune. Les voleurs sont entrés
avec effraction dans la maison et y ont pris une montre en or d'une
valeur de 200 fr. environ et 16 fr. en argent. On n'a pas encore
découvert les coupables. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1845 -
Nouvelles locales. -
M . le ministre de l'instruction publique vient d'affecter une
somme de 4 800 fr. pour l'établissement et l'entretien d'écoles
primaires dans les communes dont les noms suivent : Livry, 1 800 fr.
— Hottot-les-Bagues,
1 200 fr. —
Torteval, 1 800 fr. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1845 - Nouvelles locales. - Par arrêté du 25 novembre dernier, M. le préfet a nommé MM. Aubin (Simon), maire, et Ravenel (Louis-Guillaume), adjoint, de la commune de Saonnet. MM. Moutier (Isidor), maire, et Cautrel (Frédéric), adjoint, de la commune de Castillon. M. Béziers (Louis-François), adjoint de St-Martin-de-Blagny ; et M. Le François (Jacques-Prosper), adjoint de Hottot-les-Bagues. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1846 -
Police correctionnelles
-
Audience du 12 septembre. Jacques Malherbe, journalier à
St-Fromont (Manche) ; Louis-Désiré Hamon, garçon maréchal ;
Louis-Adolphe Marie, dit Héron, garçon perruquier, ces deux derniers
de Bayeux, prévenus de vol d'un chien et d'argent, ont été
condamnés. Héron à 2 ans, Malherbe à 4 mois
et Harnon à 3 mois de prison. —
Un vol de volailles,
reproché aux nommés Constant-Jules Brasil, journalier, et Jules
Lhonorey, tous les deux de Hottot, a fait condamner le premier à 8
mois et le second à 6 mois .de prison. —
Trois mois de la même peine ont été infligés, par contumace, au
nommé Coffin, pour vol domestique, au préjudice du sieur Le
Chevalier, tisserand, à Tournières. —
Un double délit de vol
et de chasse reproché, au nommé François Firmin, dit Taupier,
journalier à Saonnet, a valu a son auteur une condamnation en 15
jours et 60 fr. d'amende et la confiscation du filet. —
Le Tribunal a prononcé
trois autres condamnations contre divers individus, pour délits de
chasse. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1850
-
Police correctionnelle.
-
Audience
du 23 janvier 1850.
—
Les
nommées Catherine Jouanne, et Marie-Anne Gosselin, veuve
Jean-François Scelles, dentellières, demeurant à Hottot, ont été
condamnées, en chacune 5 fr. d’amende pour avoir, en la dite
commune, ouvert des écoles primaires sans avoir obtenu l'autorisation
nécessaire. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1852 - Information. - Par sa lettre en date du 4 mars dernier, M. le recteur de l'Académie de Caen a informé M. Gombault, instituteur à Hottot-les-Bagues, que, par arrêté du 23 février dernier, M. le ministre de l'instruction publique lui avait accordé une mention honorable pour l'année 1850-1851. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1852 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience du 14 juillet 1852. Deux
peines sévères ont été prononcées contre les sieurs
Jacques-François Anne, âgé de 30 ans, journalier, demeurant à
Hottot, et Vaast-Marie Jeanne, âgé de 38 ans, journalier en la même
commune, pour des vols assez nombreux, commis par eux de complicité. Le
premier qui est un récidiviste incorrigible, subira 5 années
d'emprisonnement, et le second 13 mois de la même peine.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1852 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence
de M. le conseiller Géraldy. Audience du 6 août. —
Jean-Jacques Anne, âgé de 30 ans environ, né à la Ferrière-Harang
(arrondissement de Vire), demeurant à Hottot, a commis un grand
nombre de vols et de tentatives de vols d'argent, de vêtements, de
comestibles, etc..., a dé|à été condamné par la cour d'assises du
Calvados, le 29 janvier 1849, à deux ans de prison pour vol
qualifiés, il subira
la peine de 10 années de travaux forcés.
Août
1853 -
Un incendie. - Un
incendie a éclaté ces jours derniers, en la commune de Hottot, au
domicile du sieur Guerrier, fermier. Deux bâtiments, à divers
usages, ainsi que deux ou trois cents bottes de foin ont été la
proie des flammes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1854 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Lenteigne. Audience du 22. Noël-Victor
Le Dard, âgé de 47 ans, cultivateur, né à Hottot, demeurant, à
Longraye, subira 10 ans de travaux forcés, pour avoir, dans la nuit
du 4 au 5 avril, à Hottot, mis le feu à des bois abattus,
appartenant au sieur Michel, lesquels bois, mis en tas, étaient
encore à l'état de récoltes. (source Le Journal de Honfleur)
Fontaine ( Jacques-François ), âgé de 25 ans, domestique, né à Saint-Jean-des-Essartiers, demeurant à Fontenay-le-Pesnel, convaincu d'avoir, 1° dans la soirée du 19 mars dernier, à Hottot-les-Bagues, volé à l'aide d'escalade, des objets d'habilement au préjudice du sieur Guilbert, cultivateur ; 2° au mois de mai, à Fontenay-le-Pesnel, soustrait frauduleusement une pièce de toile appartenant au sieur Hépiègne, chez lequel il était alors employé comme domestique, expiera ces deux crimes par huit années de travaux forcés. (Source : Le journal de Honfleur)
Décembre
1854 - Cour d'Assises du
Calvados. -
Présidence
de M. Le conseiller d'Angerville. Audience
du 20 Novembre. —
Ranguet ( Pierre-Eugène-Paphnus), domestique, demeurant à
Hottot-les-Bagues, et Marguerite ( Prudence-Eugénie ) domestique,
demeurant à Saint-Jean-des-Baisants. Ranguet
et la fille Marguerite, très jeunes l'un et l'autre, ont déjà les
plus déplorables antécédents. Condamné, en 1845, par le tribunal
d'Alençon, à une détention correctionnelle jusqu'à sa
dix-huitième année, Ranguet était de nouveau condamné, en 1853,
par le tribunal de Bayeux, à 4 mois d'emprisonnement, et, à peine
libéré, il se rendait coupable, sur son propre père, d'actes de
violence de la nature la plus grave. —-
La fille Marguerite, de son côté, s’était déjà rendue coupable
de plusieurs vols avant d’avoir atteint sa seizième année. Ces
deux êtres pervers s'étant rencontrés à Bayeux, le 4 juin dernier,
s'entendirent bientôt pour commettre de nouveaux méfaits, et, dès
le lendemain, ils volaient à Graye, un grand nombre d'objets
mobiliers au préjudice du sieur Lejeune, et, le 6 juin, ils
commettaient deux autres vols, à l'aide d'effraction et d'escalade,
l'un à Than, au préjudice des époux Nicolle, l'autre à Missy, chez
la veuve Vauvrecy. Ranguet
a été condamné à 6 ans de travaux forcés. Quant à la fille
Marguerite, en faveur de laquelle des circonstances atténuantes ont
été admises, on ne lui a infligé que 5 ans
d'emprisonnement. (Source : Le journal de Honfleur)
Janvier 1855 - Nouvelles locales. - Enquête supplémentaire sur les alignements, projetés de la route départementale n° 9 dans la traverse de Hottot. — Le public est prévenu que le procès-verbal des opérations de la commission et les plans d'alignement de la route départementale n° 9, traverse de Hottot, seront déposés depuis le 20 janvier courant jusqu'au 30 du même mois, à la Sous-Préfecture de Bayeux, où il en sera donné connaissance aux intéressés, qui pourront, par suite, fournir leurs observations écrites. Le Sous-Préfet, Ménigot. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1855 -
Nouvelles locales. -
Par un arrêté de M. le préfet du Calvados,la chasse, sera
close dans le département, le 16 février prochain. Voici les
principales La chasse des oiseaux de passage et du gibier d'eau, permise, dans tout le département, depuis l'époque de l'ouverture de la chasse jusqu'au 15 février, inclusivement, sera restreinte, du 15 février au 31 mars, aux lais, et relais de la mer, aux marais, aux étangs et aux rivières, et, après le 31 mars, aux lais et relais de la mer seulement. Elle ne pourra avoir lieu, qu'au tir. L'usage des loges ou gabions, dans lesquels les chasseurs s'abritent, continue d'être autorisé. Le miroir, usité pour la chasse aux alouettes, n'est pas considéré comme engin prohibé. Nul ne pourra se livrer aux chasses rnentionnées dans les articles précédents, qu'autant qu'il sera porteur d'un permis de chasse, sauf l'exception prévue par l'art. 2 de la loi du 3 mai 1844. La chasse qui ne s'exerce pas exclusivement sur les oiseaux de passage et le gibier d'eau, est interdite sur les terrains couverts de neige. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1859 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
-
Audiences des 11 et 18 mai 1859. Ont
été condamnés : Victor
Le Bâtard, âgé de 18 ans, journalier, né à Audrieu, demeurant à
Juvigny ; Constant-Félix Le Bâtard, âgé de 19 ans, journalier, né
à Andrieu, demeurant à Juvigny ; Auguste Le Bâtard, âgé de 22
ans, domestique, né à Audrieu, demeurant à Tilly ;
Georges-Ludovic-Valentin Homo, âgé de 17 ans, journalier, né et
domicilié à Hottot ; Aimée-Joséphine-Catherine Megnauld, femme
Gohier, âgée de 39 ans, cultivatrice, née à Tournay, demeurant à
Tilly ; les quatre premiers chacun en deux jours d'emprisonnement et
la cinquième en cinq jours de la même peine, pour avoir par des
chansons outragé et diffamé M. le curé de Hottot, à l'occasion de
ses fonctions. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1859 - Par arrêté du Préfet du Calvados. - M. Marie Jean, dit Vallerand, est nommé maire de la commune de Hottot, canton de Caumont, en remplacement de M. Gosselin, démissionnaire. M.
Lefournier Frédéric-François, est nommé maire de la commune de
Mosles, en remplacement de M. Cottard, décédé. ( L’Indicateur de
Bayeux)
Juin 1861 - La foudre. - Le 10 de ce mois, la foudre est tombée à Hottot-les-Bagues, et a endommagé une maison appartenant au sieur Amey, ancien cantonnier. ( Le Moniteur du Calvados )
Janvier
1862 - Une mort foudroyante.
- Dimanche
dernier, à 9 heures du matin, Mme Gombault,
épouse de l'honorable instituteur de Hottot-les-Bagues, a été
frappée d'une apoplexie foudroyante au moment où elle était
occupée à balayer sa chambre. (l’Ordre et la Liberté)
Cette
dame a toujours joui d'une excellente santé. L'un de ses enfants et
M. le colonel de génie Rocquancourt, actuellement en retraite.
Mai
1868 -
La malveillance. -
La semaine dernière, dans la commune de Hottot-les-Bagues,
quinze jeunes pommiers ont été coupés sur une pièce de terre
appartenant à M. Casimir Marescal, propriétaire à Saint-Vaast. Tout fait supposer que le coupable de cette lâche malveillance ne tardera pas à tomber entre les mains de la justice.
Septembre
1868 -
Un oiseau rare. - La
semaine dernière, un milan royal a été tué par M. Guerrier, sur le
territoire de la commune de Hottot-les-Bagues. Cet
oiseau, assez rare dans nos parages, mesure environ deux mètres
d'envergure.
Septembre
1868 -
Le nouveau maire. - Dimanche
dernier, à Hottot-les-Bagues, a eu lieu installation du nouveau
maire. A
cette occasion, une fête par souscription avait été organisée,
elle a parfaitement réussi, depuis le banquet jusqu'au feu
d'artifice. Nous
ne saurions trop féliciter les habitants d'avoir, en ce jour de
fête, pensé aux malheureux, pour lesquels une quête qui a produit
200 francs environ a été faite.
Octobre
1869 -
Fait divers.
- Le 14
octobre dernier, vers 6 heures 3/4 du soir, sur la route de Caen à
Thorigny, commune de Hottot-les-Bagues, le nommé Remy Leval, âgé de
65 ans, journalier à Lingèvres, a été trouvé mort. Il a été
reconnu par le médecin que cet homme avait été écrasé par une
voiture et que la mort avait été instantanée.
Août 1873 - Glanage. - Au moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la récolte. C’est une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir qu'ils accomplissent.
Août 1873 - Condamnation. - La femme Lemonnier, 36 ans, cultivatrice à Hottot-les-Bagues, pour avoir mis 3 kilos de mauvais beurre avec 2 kilos de bon pour recouvrir le premier et avoir vendu le tout à Albert Nathalis, marchand, a été condamnée à 15 jours d'emprisonnement et 50 fr. d'amende.
Décembre
1873
-
Visites du premier janvier.
- C'est
le moment, ou jamais, de s'occuper des cartes qu'il est dans l'usage
d'échanger à l'occasion du premier de l'an. C'est seulement à
l'époque du 1er janvier
qu'on peut envoyer des cartes par la poste, c'est-à-dire sous
enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être
Décembre
1873
-
Chemin de fer de Mézidon à Dives.
- Par
arrêté du 18 courant, M. le préfet a approuvé les projets de
stations et haltes présentés parle concessionnaire.
Des stations pour voyageurs et marchandises seront établies à
Beuvron, Putot, Dozulé et Dives. Des haltes pour voyageurs avec voie
de garage et quai aux marchandises,
seront établies dans les communes de Mézidon, Magny-le-Freule,
Bissières, Croissanville et Méry-Corbon. Enfin, des haltes pour
voyageurs seront établies
à Hottot-en-Auge, Brucourt, Varaville, et
Dives-Cabourg.
Février
1876
- Distinction. -
M. Gombault, instituteur en retraite à
Hottot-les-Bagues, vient de recevoir la médaille d'argent de
l'Université. Cette distinction porte à 21 le nombre des
récompenses obtenues par ce vétéran de l'instruction.
Janvier
1878
-
Un homme écrasé. -
Le
4 courant, vers deux heures, sur le chemin de grande communication de
1er classe
n° 9, territoire de la commune de Hottot-les-Bagues, le nommé.
Alphonse Decamps, âgé de 39 ans, cultivateur, a été écrasé sous
les roues d'une voiture qu'il conduisait. La mort a été
instantanée.
Janvier
1879 -
Construction d’écoles.
-
Pour le Calvados, 25
constructions
nouvelles dans 22 communes,
dans l’arrondissement
de Bayeux :
Le Breuil, une école
mixte ;
Juaye-Mondaye, de 2 écoles ;
Longraye, d’une
école mixte ; Maisons, d’une école mixte ; Hottot,
d’une école de garçons.
Août
1891 -
Noyé. -
Mercredi,
le jeune Leprince, de Hottot-les-Bagues, âgé de sept ans, s'en
revenant de l'école, est tombé dans la rivière la Seulles, et,
malgré tous les soins qui lui ont été immédiatement prodigués, il
n'a pu être rappelé à la vie.
Juillet 1893 - Condamnation méritée. - Alfred Lacroix, 26 ans, de Hottot-les-Bagues, passait ses mauvaises humeurs à martyriser un cheval appartenant au sieur Masson, dont il se servait. Un jour, la malheureuse bête est rentrée presque mourante des coups qu'elle avait reçus. Plainte fut portée. Lacroix a été poursuivi et a été condamné à 15 jours de prison et 40 fr. d'amende. Puisse ce jugement mérité faire réfléchir les nombreux domestiques qui se vengent sur de pauvres bêtes des reproches et des observations faits par leurs maîtres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1895 - Tentatives de meurtre. - Le nommé Eugène Marie, journalier à Hottot-les-Bagues, a tenté de tuer sa femme à coups de bâton, puis il lui a porté un coup de couteau à la gorge, et lui a fait une coupure horizontale de 7 centimètres de longueur et de 2 centimètres de profondeur, qui a provoqué une hémorragie veineuse, en outre, la malheureuse a deux fractures aux deux derniers doigts de la main gauche et un décollement du métacarpe à cette main, une ecchymose très forte sur le corps. L'inculpé
a été arrêté et conduit à Bayeux. Les instruments ayant servi à
commettre le crime, ainsi que les effets ensanglantés portés par la
victime ont été saisis. L'état de la femme Marie est assez
satisfaisant, quoiqu'elle souffre beaucoup. Les époux Marie ont
dépassé la cinquantaine et cependant on dit que la jalousie serait
le mobile du crime.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1898 - Vols de vaches. - Trois vaches laitières, vêlées depuis peu, ont été volées, la nuit, au sieur Louis, cultivateur à Hottot-les-Bagues. —
Deux vaches ont été volées dans un herbage, la nuit, au
sieur Brière, au Pré-d'Auge, l’une est pleine de 7 à 8 mois,
l'autre de 4 mois. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 - Incendie. - Un incendie dont les
causes sont inconnues s'est déclaré le 24 septembre, vers 2 heures
du soir, dans deux corps de bâtiments à usage d'habitation et
de grange, mesurant chacune 12 mètres de long sur 6 de large et 7
mètres de haut, couvert en chaume. Ces bâtiments ont été
entièrement détruit. Le
feu avait pris naissance dans un grenier situé au dessus de la
demeure de M. César Aubin, journalier audit lieu. Dans ce grenier, se
retrouvaient 400 bottes de foin qui ont été consumées ; du linge
qui n'a plus être sauvé a été également détruit. Le feu s'est
ensuite communiqué à une grange, renfermant du foin, appartenant à
Mme Grenier, propriétaire, place Saint-Sauveur à Caen. |
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