1er Août 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 2

HOTTOT - les - BAGUES

Canton de Caumont-l'Éventé

Les habitants de la commune de Hottot-les-Bagues sont des Hottotais, Hottotaises


Septembre 1901   -   La soi-disant miraculée de Hottot.  -  Dans l'un de nos derniers numéros, nous avons raconté, d'après les dires du marquis de Lespinasse-Langeac, que, depuis  quatorze ans, une nommée Rose Savary ne dort plus, ne boit plus, ne mange plus et ne se nourrit que du pain de la communion.

Il paraît que cette Rose Savary n'est qu'une hystérique, comme Marie Martel, jouant admirablement la comédie, buvant et mangeant très bien la nuit, lorsqu'elle se croit seule, et regagnant à la hâte son cabinet lorsqu'elle entend du bruit. Son seul miracle est d'avoir su attirer a elle des pièces blanches qui ont permis à ses parents de sortir d'une position assez précaire et d'acheter pour plus de 10 000 fr. de biens.

Cette soi-disant miraculée habite la commune de Hottot-les-Bagues, que l'on devrait bien nommer Hottot-les...Blagues. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Clergé.   -    M. l'abbé Labrèque, ancien curé de Hottot-les-Bagues, est décédé à Bayeux, à l'âge de 79 ans.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Suicides.    -   Alphonse Michel, 60 ans, maçon à Commes, près Bayeux, souffrait depuis trois ans d'une maladie incurable et était incapable de tout travail. L'autre matin, en venant lui apporter à déjeuner, ne le voyant pas dans son lit, sa femme le chercha et le trouva pendu à une poutre du grenier. 

  A Hottot-les-Bagues, canton de Caumont, le sieur Jules Vintras, 64 ans, était disparu depuis plusieurs jours de son domicile et sa femme le cherchait partout inutilement. On l'a trouvé enfin, étendu dans un fossé, à 150 mètres de la maison. 

Le malheureux s'était coupé la gorge avec un rasoir. A la suite d'une insolation, Vintras avait des idées de suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1907  -  La Fièvre Aphteuse dans le Calvados.  -  M. Bertin, chef du service sanitaire du département, a relevé les cas suivants de fièvre aphteuse pendant la  dernière semaine du mois d'avril écoulé.

Arrondissement de Caen. — A Colombelles, dans la canton de Troarn, on a constaté deux exploitations contaminées et soixante-deux animaux atteints ; à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen, quarante neuf animaux ont été atteints dans une seule exploitation ; à Hérouvillette, l'entrée d'un boucher dans une ferme a  communiqué la maladie à dix animaux ; à Noyers-Bocage, on a relevé six cas dans une exploitation, à la suite de la visite d’un domestique venu pour apporter du fourrage ; à Audrieu, la contagion de voisinage a déterminé sept cas dans une même ferme, enfin, à Monts-en-Bessin, six animaux ont été atteints dans la mène exploitation.

Arrondissement de Bayeux. — Une seule commune a eu à souffrir de la maladie : la commune de Sermentot, près de Caumont-l'Eventé, on y a constaté onze animaux atteints dans  deux exploitations, mais la fièvre affecte un caractère bénin.

Arrondissement de Lisieux. — Des bœufs provenant de Laval ont apporté la maladie dans une ferme ; à Saint-Pair-du-Mont, près de Mézidon, huit animaux ont été atteints.

Arrondissement de Pont l'Évêque. — A Hottot-en-Auge, on a constaté dix cas dans une exploitation et l'on attribue la cause de la maladie à la contagion par le gardien d'un herbage infecté ; à Notre-Dame-d'Estrées, quinze animaux ont été atteints dans la même ferme, enfin ; à Victot Pontfol, deux exploitations ont été contaminées et trente animaux atteints. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1912  -  Accident d'automobile.  -  M. Désiré Engerard, 50 ans, ouvrier charron à Hotot-les-Bagues, a été tamponné par une automobile appartenant à M. Denize, voyageur de commerce a Anctoville. Son état et très grave.

 

Juin 1914  -   Vol.  -   M. Gournay, courrier des postes à Tilly-sur-Seulles, avait remisé dans un champ, à Hottot, proche son habitation, le camion qui lui sert journellement pour le transport du courrier du bureau de poste de Tilly à celui de Longraye. Le lendemain matin, lorsqu'il voulut prendre son camion, il constata qu'il y manquait les deux roues et l'essieu.

Pierre. Rousselin, 30 ans, journalier à Hottot, les avait volées pendant la nuit. Cet exploit vaut à Rousselin un mois d'emprisonnement.  

 

Septembre 1917  -  Un parricide.  -  Réformé du service militaire, pour blessures de guerre, en mai dernier, Armand Madelaine, 31 ans, était revenu habiter Condé-sur-Vire. dans un appartement appartenant à sa mère. Sournois et brutal, il avait de fréquentes scènes avec cette dernière et la maltraitait. Un jour, cette femme ne parut pas. A ceux qui lui demandaient des nouvelles de sa mère, Madelaine répondait qu'elle était chez ses autres enfants, à Hottot-les-Bagues, canton de Caumont. Mais son frère Fernand, mobilisé, étant  venu en permission, acquit bientôt la certitude que sa mère n'était pas à Hottot, et il fit ouvrir la maison. On trouva la pauvre femme étendue morte dans sa cuisine. L'autopsie démontra qu'elle avait été étranglée. Son meurtrier ne pouvait être que son fils Armand, qui avait disparu subitement au moment de la découverte du cadavre. Quelques jours après, Madelaine, à bout de ressources, se constituait prisonnier à la gendarmerie de Mêzidon et passait des aveux. Il a comparu, ces jours-ci, devant la Cour d'assises de la Manche, qui l'a condamné à vingt ans de travaux forcés et à l'interdiction du port de la médaille militaire et de la croix de guerre qui lui avaient été décernées pour sa belle conduite devant l'ennemi.

 

Février 1920  -  Vieillard brûlé vif.  -   A Hottot-les-Bagues, canton de Caumont, un vieillard de 77 ans, M. Hippolyte Levionnois, a été trouvé étendu mort, à demi-carbonisé, devant sa cheminée. 

On ignore comment l'accident s'est produit. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1922  -   Accident de voiture.   -   M. Louis Buhour, 42 ans, cultivateur à Hottot-les-Bagues, canton de Caumont, est tombé accidentellement de sa voiture, route de Carpiquet. Une des roues lui a passé sur le corps. Blessé grièvement à la tête et au côte gauche, M. Buhour a été reconduit à son domicile en automobile. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Le feu.   -   Un incendie dû, croit-on, à l'imprudence d'un enfant, s'est déclaré dans le bourg d'Hottot-les-Bagues, canton de Caumont. Une dizaine de maisons ont été la proie des flammes. Ces immeubles appartenaient à Mme Jarre et à M. Madeline.

Une meule de paille à M. Meurdrac a également été brûlée. Les dégâts sont importants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1926  -  Ne retrouvant plus sa clé, une ménagère se jette dans un puits.  -  Il y a quelques jours, la veuve Esquanvilouze, 53 ans, journalière au hameau de la Bouvrette, à Hottot-les-Bagues, perdait la clé de son armoire.

Cet incident, banal détermina une violente commotion dans le cerveau de la pauvre femme qui crut que la clé égarée avait été soustraite par un voisin.

N'ayant pas retrouvé l'objet, le lendemain elle sortit tout à coup en recommandant à ses fillettes de rester à la maison et de l'attendre. Inquiète de la longue absence de leur mère, celles-ci la recherchèrent vainement dans le voisinage. L'une d'elles aperçut les sabots de la fugitive auprès  du puits. Un passant appelé par les enfants se pencha et vit au fond le cadavre de la désespérée. Lorsqu'on l'eut retirée, la femme Esquanvilouze avait depuis longtemps cessé de vivre.

 

Octobre 1930   -   Accident.   -   Une collision s'est produite dans la côte du Lion-Vert, à Hottot-les-Bagues, entre une camionnette pilotée par M. Arthur Babienne, cultivateur à Parfouru-sur-Odon, et un camion automobile conduit par M. Marcel Falio, 25 ans, chauffeur au service de M. Esnoult, entrepreneur de transports, quai Amiral-Hamelin, à Caen. Dans l'accident, M. Babienne, dont la voiture capota, fut contusionné.

 

Décembre 1936  -   On demande des ouvriers pour les mines de fer de l’Est.  -  En vue de procurer aux mines de fer de l'Est, situées dans les départements de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle, la main-d’œuvre qui leur manque, l'Office Départemental de placement et de main-d’œuvre, rue Georges-Lebret, 9, à Caen, se tient pour tous renseignements jusqu'au 12 décembre courant, à la disposition des travailleurs en chômage français ou étrangers, âgés de 21 à 40 ans, et désireux de travailler dans ces mines. 

Sont aptes au travail de chargeur, tous les carriers, terrassiers et manœuvres vigoureux. Ne seront acceptés que les ouvriers auxquels auront été reconnues les aptitudes physiques nécessaires. 

Salaires journaliers pour les catégories recherchées : mineur: 38 à 45 frs. ; chargeur de minerai : 32 à 40 francs. Les frais de voyage sont en principe à la charge de la Mine. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    Un vol dans une ferme.    L'autre matin, vers 5 h. 30, les époux Marie, cultivateurs à Hottot-les-Bagues, quittaient leur domicile pour se rendre à leurs occupations, laissant seule à la ferme leur fillette de 10 ans, Denise. 

Peu après leur départ, l'enfant qui était demeurée au lit était tirée de sommeil par un léger bruit, et apercevait un homme, à demi-courbé, tirant de eau-de-vie d'un baril placé dans la pièce. Elle crut reconnaître l'un des valets de ses parents et se rendormit aussitôt.

A son retour, Mme Marie constatait la disparition d'un billet de mille francs caché sous une plaque de marbre, dans sa chambre. 

Les soupçons de la gendarmerie se portent sur un domestique, Maurice Marivingt, 19 ans. Interrogé, ce dernier a reconnu le vol d'eau-de-vie, mais a affirmé qu'il ne s'était pas  approprié le billet. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   La fête aérienne d’Hottot-les-Bagues.   -   Malgré la température glaciale, la fête de propagande aérienne, organisée dimanche 24 avril, à Hottot-les-Bagues, par MM.  Philippe et Dupont, chefs pilotes, avec le concours de l'Aéro-Club de Caen et du Calvados, ainsi que la Section d'Aviation Populaire, sous la présidence de M. le Maire et de la Municipalité, a connu un gentil succès.

Plus de 4 000 personnes y assistaient.

121 baptêmes de l'air ont été donnés. La descente en parachute effectuée par notre compatriote Yves Vautier, de Vassy, pilote d'avion et d'autogyre, a été très applaudie. Il en a été de même de la « Chasse acrobatique aux fauves », exécutée par Bernard Philippe, et des démonstrations acrobatique sur Caudron Luciole, réalisées par MM Philippe et Dupont, qui ont vivement intéressé l'assistance.

A 20 heures, les 5 avions de l'Aéro-Club, pilotés par MM. Dupont, Philippe, Lecomte, Langlois et Enguehard, en vol de groupe ont regagné le terrain de Cormelles, sous les vivats du public. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1940  -  Les prunes disparaissent.  -  Depuis plusieurs années, M. Léon Patry, 57 ans, cultivateur, demeurant à Hottot, était victime de vols répétés de prunes.
Le 28 juillet dernier, M. Patry, ayant surpris plusieurs personnes en flagrant délit de vol, prévint la brigade de gendarmerie de Tilly-sur-Seulles, et le gendarme Clech, faisant
fonction de chef de brigade, se rendit aussitôt sur les lieux. Après avoir enregistré la plainte de M. Patry, une surveillance fut exercée aux abords des pruniers. L'attente du gendarme ne fut pas longue et plusieurs personnes des communes avoisinantes furent surprises en flagrant délit de vol.
Outre divers enfants, figurent parmi les auteurs : Halbout René, 34 ans, ouvrier agricole à Juaye-Mondaye ; M. Yvonne, 16 ans, à La Senaudière, commune de Lingèvres ; Mme Marie, née
Émilienne Martin, 22 ans, journalière Sermentot ; M. Georges, 18 ans, ouvrier agricole à Sermentot ; Halbout Émile, 64ans, ouvrier agricole à Lingèvres ; V.
Marcel, 17 ans, ouvrier agricole à Hottot-les-Bagues ; Lechevalier Louis, 27 ans, chauffeur à Sermentot ; Mme Leclerc, née Vérène Madeleine, 19 ans, à Hottot ; Flaux Renée, sans profession, 19 ans, à Hottot ; Pellevey André, 19 ans , ouvrier agricole à Longraye ; Dobert Marie, journalière, à Hottot.
M. Patry estime le préjudice qui lui a été occasionné à 50 francs, pour chacun des délinquants, au total 500 à 600 francs.
Après avoir fourni des explications au gendarme enquêteur, au sujet du vol qu'il venait de commettre, le nommé Halbout René a récidivé en allant à nouveau cueillir des
prunes, M. Patry intervint et lui fit remarquer qu'il exagérait. C'est alors que Halbout le saisit au cou, lui déchira sa chemise, lui fit plusieurs ecchymoses au cou et une forte égratignure au front.
M. Patry a porté une nouvelle plainte pour coups et blessures volontaires contre Halbout René, qui prit la fuite.  

 

Mai 1944    -   Fait divers.  -   Le petit Bernard Thomas, 4 ans, d'Hottot-les-Bagues, est tombé accidentellement dans une mare qui sert de lavoir et d'abreuvoir, et s'y est noyé. 

 

Février 1946  -  Le culte du souvenir.  -  Le Dorsetshire Régiment, qui libéra Hottot-les-Bagues au prix de très lourdes pertes, se propose d’élever un monument commémoratif sur le territoire de cette commune. La municipalité a eu la noble pensée d’associer la population à cette pieuse manifestation du souvenir et a ouvert une souscription à cet effet.

Nous sommes certains que cette heureuse initiative ira au cœur des camarades de combat des vaillants soldats qui succombèrent en délivrant Hotot. 

Rappelons que le Dorsetshire Régiment chassa également l’ennemi d’Audrieu, et participa aux rudes engagements en direction d’Orbois et des Landes avant de conquérir  de haute  lutte le Mont-Pinçon. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1946  -  Des gars qui ont retroussé leurs manches.  -  Ce sont les ouvriers d’une équipe de déminage qui, durant quatre mois, ont nettoyé la commune d’Hotot-les-Bagues de 370 mines, 2114 engins d’infanterie, 233 obus et 27 bombes d’avion. Leur courageux travail mérite bien les remerciement que leur adresse M. le Maire en personne de leurs chefs MM. Chemin et Villette. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1946  -  Une manifestation Franco-britanique à Hottot-les-Bagues.  -  Sait-on vraiment, en France, de quels sacrifices ont été marqués sur notre sol normand les combats acharnés qu’y s’y livrèrent pour la libération ?

Le 19 juin 1944, après un bombardement terrible, des patrouilles de la 321e brigade d’infanterie britanniques pénétraient dans Hottot-les-Bagues par le petit chemin de la Marmonnière. Jusqu’au 18 juillet, cette charmante commune, objectif de trois régiments anglais, fut sans cesse contre-attaquée par des panzers-divisions allemandes. Il fallut un mois pour que la localité, conquise de haute lutte, livrât enfin à nos alliés la route de Caen à Caumont : Ainsi un humble lieu fut-il marqué par l’une des plus importantes victoires de la batailles de Normandie.

Pour commémorer cet héroïque fait d’armes, un mémorial vient d’être inauguré en présence du général Sir Alexander Stanier, commandant la Brigade, qui rappela le sacrifice de ses  soldats et la mort non moins héroïque de nombreux habitants. Après lui, le maire rendit un émouvant hommage à la mémoire des combattants britanniques tombés pour la délivrance  de la commune, puis les enfants des écoles chantèrent le « Good save the King » et « La Marseillaise ». (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Un garçon trop débrouillard.     Tandis qu’il se trouvait dans le salon de coiffure de M. Ridel, à Dozulé, M. Marius Regnault, instituteur à Saint-Léger-du-Bosq, apprenait qu’un individu s’était emparé de sa bicyclette. Accompagné de trois camarades, M. Regnault se lança en auto à la poursuite du voleur qui fut rejoint à Hotot-en-Auge. Celui-ci, un nommé Roger Bordeaux, 24 ans, ouvrier agricole à Saint-Pierre-Canivet, fut ramené à la gendarmerie de Pont-l’Evêque. 

Venu livrer un cheval chez M. Duval, à Dozulé, le jeune homme s’excusa de son larcin en prétextant que, faute de car, il n’avait pas trouvé d’autre moyen pour retourner chez  son patron. Bordeaux a été écroué à la prison de Pont-l’Evêque. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.     Toutes terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande de concession  pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  L’entretien des tombes des militaires alliés.     La commission Impériale des sépultures militaires britanniques procède à l’aménagement définitif des nécropoles ci-après : Cimetières militaires britanniques de Fontenay-le-Pesnel, Secqueville-en-Bessin, Ryes, Cambes, Douvres-La-Délivrande, Tilly-sur-Seulles, Hottot-les-Bagues, Hermanville, Brouay, Saint-Manvieu, Ranville-Jeruzalem, tombes britanniques du cimetière communal de Ranville, cimetières militaires canadiens de Brettevile-sur-Laize et Bény-sur-Mer, Cimetière militaire polonais de Langannerie.

Des arbustes et des fleurs vont y être plantés. Les personnes ayant adopté des tombes de soldats sont priées de n’y déposer que des fleurs coupées et de s’abstenir de déposer des couronnes artificielles ou des récipients quelconques (vases, douilles d’obus, etc…).  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Un satyre.   -   Les gendarmes ont appréhendé René Leléger, 48 ans, ouvrier agricole à Hotot-les-Bagues, pour attentat aux mœurs sur la personne d'une jeune fille de 16 ans. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Bayeux 

Canton de Caumont-l'Eventé. Caumont-l'Eventé (R) ; Anctoville (R) ; Hottot-les-Bagues (D) ; La Lande-sur-Drôme (R) ; Orbois (R) ; Saint-Germain d'Ectot (R) ; Sermentot (R).  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Mgr Fallaize à Hottot-les-Bagues.  -   L'évêque des « Esquimaux » bénira, dimanche, à Hottot-les-Bagues, une statue de N.-D. de Lourdes offerte par la municipalité à la paroisse en remplacement de l'effigie de la Vierge qui, érigée dans une petite chapelle, au bout de la route, fut détruite pendant la bataille du débarquement. Le matin, messe solennelle à 10 heures. L'après-midi, grande procession à la chapelle. Le soir, procession aux flambeaux. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1949   -   Le jardinier s’était mis à l’aise.   -   Aperçu par les gendarmes alors qu'il s'exhibait en petite tenue dans son jardin, un nommé Leclère, jardinier à Hottot-les-Bagues, s'est vu rappeler par une contravention au respect de la morale. ( Le Bonhomme Libre )

 

Décembre 1949   -   Cinq ans après.   -   En procédant à des fouilles dans le talus bordant un chemin pour retrouver le corps d'un combattant britannique, on a découvert à Hottot-les-Bagues les restes d'un soldat allemand identifié grâce à des chaussures et à un bouton de capote. ( Le Bonhomme Libre )

 

Février 1950   -   Cinq Croix de guerre.   -   Dimanche, cinq communes du canton de Caumont ont été décorées de la Croix de Guerre par le Colonel Le Bideu, commandant la Subdivision de Caen, accompagné de M. Lejoux, sous-préfet de Bayeux du chef Adam et du gendarme Pigeon, de la Brigade de Caumont, ainsi que de M Marie, conseiller général.

C'est à Hottot-les-Bagues qu'eut lieu la première cérémonie, dans la salle des fêtes, où, dès 9 h., les Sociétés patriotiques, le Conseil municipal, ayant à sa tête M. Cadot, maire, s'étaient rassemblés. Le colonel Le Bideau épingla la Croix de Guerre sur un coussin que portait un enfant. Il en fut de même à Orbois, Sermentot, Feuguerolles-sur-Seulles et Anctoville.

Ces cinq cérémonies furent marquées par des manifestations du souvenir en l'honneur des héros des deux guerres, au cours desquelles des discours furent prononcés par M. Lejoux et les maires des localités martyres. ( Le Bonhomme Libre )

 

Février 1950   -   Un ouvrier agricole voulait faire sauter la ferme de ses patrons.   -   Vendredi soir, étant en état  d'ivresse, Maurice Varennes, 29 ans. au service des époux Auguste Tesson, cultivateurs à Hottot-les-Bagues, s'entendait refuser par sa patronne le prêt d'un fusil de chasse. Mécontent, l'ouvrier s'en alla en déclarant qu'il allait faire sauter la ferme au plastic et se disposa à mettre son projet à exécution en introduisant un détonateur et une mèche lente dans un trou du mur du bâtiment principal de l'exploitation.

Les gendarmes alertés par téléphone intervinrent à temps pour éviter la catastrophe et arrêter Varennes qui a été écroué à la prison de Caen. Ils devaient découvrirent en outre 5 paquets de tolamite, 10 détonateurs, 3 autres plastics et 18 mètres de mèche que le dangereux commis avait cachés sous une poutre d'un plafond. ( Le Bonhomme Libre )

 

Février 1950   -   Du danger de rêver tout haut.   -   En novembre et janvier dernier deux liasses de dix billets de mille francs disparaissaient mystérieusement au domicile de M. Pierre Lefèvre, boucher à Hottot-les-Bagues.

L'autre nuit, que ne fut pas sa surprise d'entendre sa jeune bonne, âgée de 15 ans, dormant dans une pièce contiguë à sa chambre, s'accuser en rêvant d'avoir commis les larcins.

Non sans mal, la gamine qui appartient à une excellente famille, a renouvelé ses aveux, ajoutant qu'elle s'était même emparée d'un autre billet de 1 000 frs et que, prise de peur, elle avait brûlé le tout. ( Le Bonhomme Libre )

Retour en 1800

HOTTOT-les-BAGUES (Calvados) -  L'Église

Commentaires et informations :  Facebook @