1er Août 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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HOTTOT - les - BAGUES |
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Canton de Caumont-l'Éventé |
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Il paraît que cette Rose Savary n'est qu'une hystérique, comme Marie Martel, jouant admirablement la comédie, buvant et mangeant très bien la nuit, lorsqu'elle se croit seule, et regagnant à la hâte son cabinet lorsqu'elle entend du bruit. Son seul miracle est d'avoir su attirer a elle des pièces blanches qui ont permis à ses parents de sortir d'une position assez précaire et d'acheter pour plus de 10 000 fr. de biens. Cette soi-disant miraculée habite la commune de Hottot-les-Bagues, que l'on devrait bien nommer Hottot-les...Blagues. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - Clergé. - M. l'abbé Labrèque, ancien curé de Hottot-les-Bagues, est décédé à Bayeux, à l'âge de 79 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Suicides. - Alphonse Michel, 60 ans, maçon à Commes, près Bayeux, souffrait depuis trois ans d'une maladie incurable et était incapable de tout travail. L'autre matin, en venant lui apporter à déjeuner, ne le voyant pas dans son lit, sa femme le chercha et le trouva pendu à une poutre du grenier. — A Hottot-les-Bagues, canton de Caumont, le sieur Jules Vintras, 64 ans, était disparu depuis plusieurs jours de son domicile et sa femme le cherchait partout inutilement. On l'a trouvé enfin, étendu dans un fossé, à 150 mètres de la maison. Le malheureux s'était coupé la gorge avec un rasoir. A la suite d'une insolation, Vintras avait des idées de suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1907 - La Fièvre Aphteuse dans le Calvados. - M. Bertin, chef du service sanitaire du département, a relevé les cas suivants de fièvre aphteuse pendant la dernière semaine du mois d'avril écoulé. Arrondissement de Caen. — A Colombelles, dans la canton de Troarn, on a constaté deux exploitations contaminées et soixante-deux animaux atteints ; à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen, quarante neuf animaux ont été atteints dans une seule exploitation ; à Hérouvillette, l'entrée d'un boucher dans une ferme a communiqué la maladie à dix animaux ; à Noyers-Bocage, on a relevé six cas dans une exploitation, à la suite de la visite d’un domestique venu pour apporter du fourrage ; à Audrieu, la contagion de voisinage a déterminé sept cas dans une même ferme, enfin, à Monts-en-Bessin, six animaux ont été atteints dans la mène exploitation. Arrondissement de Bayeux. — Une seule commune a eu à souffrir de la maladie : la commune de Sermentot, près de Caumont-l'Eventé, on y a constaté onze animaux atteints dans deux exploitations, mais la fièvre affecte un caractère bénin. Arrondissement
de Lisieux.
— Des bœufs provenant de Laval ont apporté la maladie dans une
ferme ; à Saint-Pair-du-Mont, près de Mézidon, huit animaux
ont été Arrondissement
de Pont l'Évêque.
— A Hottot-en-Auge, on a constaté dix cas dans une
exploitation et l'on attribue la cause de la maladie à la contagion
par le gardien d'un
herbage infecté ; à Notre-Dame-d'Estrées, quinze animaux ont
été atteints dans la même ferme, enfin ; à Victot Pontfol,
deux exploitations ont été contaminées et trente animaux atteints.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juin 1912 - Accident d'automobile. - M. Désiré Engerard, 50 ans, ouvrier charron à Hotot-les-Bagues, a été tamponné par une automobile appartenant à M. Denize, voyageur de commerce a Anctoville. Son état et très grave.
Juin 1914 - Vol. - M. Gournay, courrier des postes à Tilly-sur-Seulles, avait remisé dans un champ, à Hottot, proche son habitation, le camion qui lui sert journellement pour le transport du courrier du bureau de poste de Tilly à celui de Longraye. Le lendemain matin, lorsqu'il voulut prendre son camion, il constata qu'il y manquait les deux roues et l'essieu. Pierre.
Rousselin, 30 ans, journalier à Hottot, les avait volées pendant la
nuit. Cet exploit vaut à Rousselin un mois d'emprisonnement.
Septembre 1917 - Un parricide. - Réformé du service militaire, pour blessures de guerre, en mai dernier, Armand Madelaine, 31 ans, était revenu habiter Condé-sur-Vire. dans un appartement appartenant à sa mère. Sournois et brutal, il avait de fréquentes scènes avec cette dernière et la maltraitait. Un jour, cette femme ne parut pas. A ceux qui lui demandaient des nouvelles de sa mère, Madelaine répondait qu'elle était chez ses autres enfants, à Hottot-les-Bagues, canton de Caumont. Mais son frère Fernand, mobilisé, étant venu en permission, acquit bientôt la certitude que sa mère n'était pas à Hottot, et il fit ouvrir la maison. On trouva la pauvre femme étendue morte dans sa cuisine. L'autopsie démontra qu'elle avait été étranglée. Son meurtrier ne pouvait être que son fils Armand, qui avait disparu subitement au moment de la découverte du cadavre. Quelques jours après, Madelaine, à bout de ressources, se constituait prisonnier à la gendarmerie de Mêzidon et passait des aveux. Il a comparu, ces jours-ci, devant la Cour d'assises de la Manche, qui l'a condamné à vingt ans de travaux forcés et à l'interdiction du port de la médaille militaire et de la croix de guerre qui lui avaient été décernées pour sa belle conduite devant l'ennemi.
On
ignore comment l'accident s'est produit. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1922 -
Accident de voiture.
- M.
Louis Buhour, 42 ans, cultivateur à Hottot-les-Bagues, canton de
Caumont, est tombé accidentellement de sa voiture, route de
Carpiquet. Une des roues lui a passé sur le corps. Blessé
grièvement à la tête et au côte gauche, M. Buhour a été
reconduit à son domicile en automobile. (Source : Le
Septembre
1922 -
Le feu. -
Un
incendie dû, croit-on, à l'imprudence d'un enfant, s'est déclaré
dans le bourg d'Hottot-les-Bagues, canton de Caumont. Une dizaine de maisons
ont été la proie des flammes. Ces immeubles appartenaient à Mme
Jarre et à M. Madeline. Une
meule de paille à M. Meurdrac a également été brûlée. Les
dégâts sont importants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1926 -
Ne
retrouvant
plus
sa
clé,
une
ménagère
se
jette
dans
un
puits.
- Il
y
a quelques
jours,
la
veuve
Esquanvilouze,
53
ans,
journalière
au
hameau
de
la
Bouvrette,
à Hottot-les-Bagues,
perdait
la
clé de
son
armoire. Cet
incident,
banal
détermina
une
violente
commotion
dans
le
cerveau
de
la
pauvre
femme qui
crut
que
la
clé
égarée
avait
été
soustraite
par
un
voisin.
N'ayant pas retrouvé l'objet, le lendemain elle sortit tout à coup en recommandant à ses fillettes de rester à la maison et de l'attendre. Inquiète de la longue absence de leur mère, celles-ci la recherchèrent vainement dans le voisinage. L'une d'elles aperçut les sabots de la fugitive auprès du puits. Un passant appelé par les enfants se pencha et vit au fond le cadavre de la désespérée. Lorsqu'on l'eut retirée, la femme Esquanvilouze avait depuis longtemps cessé de vivre.
Octobre
1930 -
Accident. -
Une collision s'est produite dans la côte du Lion-Vert, à
Hottot-les-Bagues, entre une camionnette pilotée par M. Arthur
Babienne, cultivateur à Parfouru-sur-Odon, et un camion automobile
conduit par M. Marcel Falio, 25 ans, chauffeur au service de M.
Esnoult, entrepreneur de transports, quai Amiral-Hamelin, à Caen.
Dans l'accident, M. Babienne, dont la voiture capota, fut
contusionné.
Décembre 1936 - On demande des ouvriers pour les mines de fer de l’Est. - En vue de procurer aux mines de fer de l'Est, situées dans les départements de la Meurthe-et-Moselle et de la Moselle, la main-d’œuvre qui leur manque, l'Office Départemental de placement et de main-d’œuvre, rue Georges-Lebret, 9, à Caen, se tient pour tous renseignements jusqu'au 12 décembre courant, à la disposition des travailleurs en chômage français ou étrangers, âgés de 21 à 40 ans, et désireux de travailler dans ces mines. Sont aptes au travail de chargeur, tous les carriers, terrassiers et manœuvres vigoureux. Ne seront acceptés que les ouvriers auxquels auront été reconnues les aptitudes physiques nécessaires. Salaires
journaliers pour les catégories recherchées : mineur: 38 à 45 frs.
; chargeur de minerai : 32 à 40 francs. Les
frais de voyage sont en principe à la charge de la Mine.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937 -
Un vol dans une ferme. –
L'autre
matin, vers 5 h. 30, les époux Marie, cultivateurs à
Hottot-les-Bagues, quittaient leur domicile pour se rendre à leurs Peu après leur départ, l'enfant qui était demeurée au lit était tirée de sommeil par un léger bruit, et apercevait un homme, à demi-courbé, tirant de eau-de-vie d'un baril placé dans la pièce. Elle crut reconnaître l'un des valets de ses parents et se rendormit aussitôt. A son retour, Mme Marie constatait la disparition d'un billet de mille francs caché sous une plaque de marbre, dans sa chambre. Les
soupçons de la gendarmerie se portent sur un domestique, Maurice
Marivingt, 19 ans. Interrogé, ce dernier a reconnu le vol
d'eau-de-vie, mais a affirmé qu'il ne s'était pas approprié
le billet. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - La
fête aérienne d’Hottot-les-Bagues.
- Malgré
la température glaciale, la fête de propagande aérienne, organisée
dimanche 24 avril, à Hottot-les-Bagues, par MM. Philippe et
Dupont, chefs pilotes, avec le concours de l'Aéro-Club de Caen et du
Calvados, ainsi que la Section d'Aviation Populaire, sous la présidence de M. le Maire et de la
Municipalité,
a connu un gentil succès. Plus
de 4 000 personnes y assistaient. 121
baptêmes de l'air ont été donnés. La descente en parachute effectuée
par notre compatriote Yves Vautier, de Vassy, pilote d'avion et d'autogyre, a été
très applaudie.
Il en a été de même de la « Chasse acrobatique aux fauves », exécutée
par Bernard Philippe, et des démonstrations acrobatique sur Caudron
Luciole, réalisées par MM Philippe et Dupont, qui ont vivement intéressé l'assistance. A 20 heures, les 5 avions de l'Aéro-Club, pilotés par MM. Dupont, Philippe, Lecomte, Langlois et Enguehard, en vol de groupe ont regagné le terrain de Cormelles, sous les vivats du public. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1940 -
Les prunes disparaissent.
- Depuis
plusieurs années,
M. Léon
Patry, 57
ans, cultivateur,
demeurant à
Hottot, était
victime de
vols répétés
de prunes.
Mai 1944 - Fait divers. - Le petit Bernard Thomas, 4 ans, d'Hottot-les-Bagues, est tombé accidentellement dans une mare qui sert de lavoir et d'abreuvoir, et s'y est noyé.
Février 1946 - Le culte du souvenir. - Le Dorsetshire Régiment, qui libéra Hottot-les-Bagues au prix de très lourdes pertes, se propose d’élever un monument commémoratif sur le territoire de cette commune. La municipalité a eu la noble pensée d’associer la population à cette pieuse manifestation du souvenir et a ouvert une souscription à cet effet. Nous sommes certains que cette heureuse initiative ira au cœur des camarades de combat des vaillants soldats qui succombèrent en délivrant Hotot. Rappelons
que le Dorsetshire Régiment chassa également l’ennemi d’Audrieu,
et participa aux rudes engagements en direction d’Orbois et des
Landes avant de conquérir de
haute lutte le Mont-Pinçon. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1946 -
Des gars qui ont retroussé leurs manches.
-
Ce sont les ouvriers d’une équipe de déminage qui, durant
quatre mois, ont nettoyé la commune d’Hotot-les-Bagues
de 370 mines, 2114 engins d’infanterie, 233 obus et 27 bombes d’avion.
Leur courageux travail mérite bien les remerciement que leur adresse
M. le Maire en personne de leurs chefs MM. Chemin et Villette. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre 1946 - Une manifestation Franco-britanique à Hottot-les-Bagues. - Sait-on vraiment, en France, de quels sacrifices ont été marqués sur notre sol normand les combats acharnés qu’y s’y livrèrent pour la libération ? Le 19 juin 1944, après un bombardement terrible, des patrouilles de la 321e brigade d’infanterie britanniques pénétraient dans Hottot-les-Bagues par le petit chemin de la Marmonnière. Jusqu’au 18 juillet, cette charmante commune, objectif de trois régiments anglais, fut sans cesse contre-attaquée par des panzers-divisions allemandes. Il fallut un mois pour que la localité, conquise de haute lutte, livrât enfin à nos alliés la route de Caen à Caumont : Ainsi un humble lieu fut-il marqué par l’une des plus importantes victoires de la batailles de Normandie. Pour
commémorer cet héroïque fait d’armes, un mémorial vient d’être
inauguré en présence du général Sir Alexander Stanier, commandant
la Brigade, qui rappela le sacrifice de ses soldats et la mort
non moins héroïque de nombreux habitants. Après lui, le maire
rendit un émouvant hommage à la mémoire des combattants
britanniques tombés pour la délivrance de la commune, puis les
enfants des écoles chantèrent le « Good save the King »
et « La Marseillaise ». (Source
: Le Bonhomme Libre)
Venu
livrer un cheval chez M. Duval, à Dozulé, le jeune homme s’excusa
de son larcin en prétextant que, faute de car, il n’avait pas
trouvé d’autre moyen pour retourner chez son
patron. Bordeaux a été écroué à la prison de Pont-l’Evêque. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une
demande de concession pour être remises en exploitation. Bien
qu’en dehors des terrains pas encore déminés ou non remis en
état, les terres incultes soient rares dans le Calvados, il est
possible que certaines parcelles ne soient pas utilisées. Les
demandes de concessions doivent être adressées à la Préfecture du
Calvados, 4e division. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - L’entretien des tombes des militaires alliés. – La commission Impériale des sépultures militaires britanniques procède à l’aménagement définitif des nécropoles ci-après : Cimetières militaires britanniques de Fontenay-le-Pesnel, Secqueville-en-Bessin, Ryes, Cambes, Douvres-La-Délivrande, Tilly-sur-Seulles, Hottot-les-Bagues, Hermanville, Brouay, Saint-Manvieu, Ranville-Jeruzalem, tombes britanniques du cimetière communal de Ranville, cimetières militaires canadiens de Brettevile-sur-Laize et Bény-sur-Mer, Cimetière militaire polonais de Langannerie. Des
arbustes et des fleurs vont y être plantés. Les personnes ayant
adopté des tombes de soldats sont priées de n’y déposer que des
fleurs coupées et de s’abstenir de déposer des couronnes
artificielles ou des récipients quelconques (vases,
douilles d’obus, etc…). (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Un satyre. - Les gendarmes ont appréhendé René Leléger, 48 ans, ouvrier agricole à Hotot-les-Bagues, pour attentat aux mœurs sur la personne d'une jeune fille de 16 ans. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 - Le
Calvados à l'honneur. -
Enfin !
Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se
voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre
au cours des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation :
R : régiment ; D : division.
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HOTTOT-les-BAGUES (Calvados) - L'Église |
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